Prise de conscience... circulaire !
Chaque année, près de 800 millions d’euros de produits non-alimentaires neufs et invendus sont détruits en France. Des millions de produits en parfait été finissent leur vie dans les décharges. Et il y a même un mot pour cela : on appelle cela la surproduction, et notre société s'y est (presque) habituée !
Ce fléau systémique qui touche tous les secteurs de l’industrie est responsable de stocks dormants et de produits invendus qui finissent par être gaspillés, polluant ainsi inutilement notre environnement.
Contrairement à l’objectif de croissance éternelle affiché par de nombreux acteurs économiques, notre planète n’est pas infinie. Réduire et contrôler notre impact environnemental et notre production de déchets est donc une absolue nécessité.
La sobriété, qui n’a de cesse d’être citée depuis la crise énergétique comme LA voie à suivre, a été mentionnée pour la première fois dans le rapport du GIEC de mars 2023. Mais l’injonction à consommer moins restera chimérique si elle n’est pas accompagnée de solutions concrètes.
Certains acteurs privés apportent des solutions. Des entreprises telles que StockPro , Murfy , Back Market , SPAREKA , Geev , Vinted , Bluedigo , Underdog , BIBAK ou encore Too Good To Go émergent dans tous les secteurs, animées par une mission commune : prolonger la durée de vie des produits et empêcher le gaspillage.
En proposant des produits réutilisés ou reconditionnés moins chers, le réemploi parvient à séduire et des produits sont sauvés de la benne, mais le problème est déporté. Car si l’avantage financier continue d’occuper une place prépondérante dans la motivation des consommateurs, le réemploi se trouvera relégué au second plan et la pratique ne se pérennisera pas. Pire, la facilité d’obtenir des produits à moindre coût peut entraîner un effet rebond : augmentation de la consommation, annulant ainsi à terme les bénéfices environnementaux de l’économie circulaire.
Pour construire une économie circulaire durable qui réduira véritablement notre impact sur l’environnement, il est nécessaire de changer les mentalités à tous les niveaux, personnel et professionnel. Les entreprises doivent prendre leur part dans la construction d’un monde meilleur en finançant des projets à impact environnemental qui s’inscrivent durablement dans les habitudes et le quotidien.
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BlaBlaCar encourage à ce titre des pratiques responsables, en incitant au covoiturage. Résultat : plus de 100 millions de covoitureurs BlaBlaCar recensés dans 22 pays, et une diminution de plus de 1.5 million de tonnes de CO2 chaque année, grâce au simple fait de partager sa voiture, en évitant de se déplacer « à vide ».
Dift de son côté, nouvelle plateforme qui construit un pont entre les entreprises responsables et les associations à impact, représente un changement de mentalité au niveau professionnel : offrir un monde meilleur à ses clients, collaborateurs ou partenaires en finançant ensemble des projets à impact environnemental ou sociétal sur le terrain, est devenu une préoccupation des entreprises. Loin de limiter leurs actions à la fourniture d’un produit/service de qualité, la sphère professionnelle se sent désormais également responsable du monde qui l’entoure. Elle œuvre à son amélioration, répondant par ailleurs de manière nouvelle et puissante à la « quête de sens » de la nouvelle génération.
En tant que consommateurs, la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre implique un changement global de paradigme. Nous devons développer une nouvelle attirance pour une manière plus responsable de consommer, qui va au-delà d’un prix attractif. Nous devons prendre le réflexe d’éviter le gaspillage et de privilégier la réutilisation des produits existants. Nous devons apprendre à consommer moins et mieux, car comme le dit la citation prêtée à Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la Terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ».
Face aux enjeux environnementaux et économiques majeurs auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés, une nouvelle prise de conscience est en marche.
C’est tout l’objet du livre blanc du réemploi pour lequel je viens d'écrire ce texte en préface (lien ci-dessous) qui, en étudiant l’état de l’art en matière de réemploi et d’économie circulaire, nous invite à repenser nos modes de production en adoptant de nouveaux modes de pensée pour un monde plus durable.
Préface du livre blanc du réemploi
Chef d'entreprise
1 ansPermettez moi de rebondir sur cet article qui est très intéressant qui aide à comprendre la problématique climatique et qui pousse à agir dans le sens à entreprendre et de créer une dynamique économique en associant l aspect écologique et à tous les niveaux et aussi à l échelle planétaire, tous les pays sont signataires des accords sur le climat donc il est impératif de réfléchir
Gérant d'entreprise
1 ansbonjour
Secretary General at COFREET-GINETEX
1 ansMerci pour cette belle préface ! clevercare.info, l'initiative grand public du GINETEX et portée par COFREET, encourage les consommateurs à mieux entretenir leurs vêtements en fonction de leur usage pour préserver leurs qualités, et ainsi contribuer à rallonger leur durée de vie !... vers l'option seconde vie, réparation et recyclabilité ! Longue vie aux produits textiles bien entretenus !
Chargée de mission / Numérique Responsable & Territoire chez LaNum Pays Basque
1 ans#LaVendéenneEstPointilleuse 😁 , Bonjour, possible de faire un effort sur la note EcoIndex de Captain Cause ? (E) Toujours bien d'être exemplaire dans le contenu comme dans le contenant, nan ? Ref : https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/publications/referentiel-general-ecoconception/
CEO @Propulser | En mission pour shifter 1 milliard de cerveaux | Entrepreneur, Investisseur & Mentor
1 ansUn véritable cri d'alarme ! Ce post souligne l'urgence de réduire la surproduction et le gaspillage qui polluent notre environnement. Ensemble, construisons un monde meilleur pour les générations futures. 💚