Privacia vous explique l’écologie digitale
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le digital pollue. Il est certes difficile de concevoir qu’une activité virtuelle puisse avoir des conséquences réelles sur la planète. C’est pourtant bien le cas… et c’est ce qui a motivé l’émergence de l’écologie digitale, un concept développé par Inès Leonarduzzi, experte en sobriété numérique et fondatrice de Digital For The Planet. Le point avec Privacia !
Qu’est-ce que l’écologie digitale ?
Le cabinet d’études et de conseil Occurrence révèle que 73% des Français n’ont jamais entendu parler du concept… ce qui n’est pas une surprise en soi, au vu de sa récence. L’écologie digitale se consacre à l’étude de l’impact spécifique des technologies numériques sur l’environnement, dans le but d’en réduire les effets néfastes. On pourrait penser à une énième tendance éphémère, mais ce n’est pas le cas pour deux raisons :
- La préoccupation environnementale est aujourd’hui une priorité ;
- La technologie a trouvé sa place dans notre quotidien, impactant quasiment toutes nos habitudes, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.
A la différence de l’écologie numérique qui étudie l’impact environnemental du « hardware » (matériaux utilisés dans les appareils électroniques), l’écologie digitale étudie l’impact environnemental du « software », via le fonctionnement d’internet. Le concept présente une difficulté toute particulière quand il s’agit de sensibiliser sur les dangers de l’utilisation intensive et irréfléchie des outils numériques pour une raison simple : les effets environnementaux de l’industrie digitale sont moins (voire pas) visibles, contrairement aux sources de pollution classiques. Selon Cleanfox :
- Le web est responsable de 2% des émissions planétaires de CO2 ;
- Une simple recherche sur Google émet 5 à 7 g de CO2 ;
- Supprimer 30 emails permet d’économiser l’équivalent en énergie de la consommation d’une ampoule pendant 24 heures ;
- Les 10 milliards d’emails envoyés chaque heure dans le monde constituent l’équivalent de la production de 15 centrales nucléaires en 1 heure, ou de 4 000 tonnes de pétrole ;
- En France, les data centers consomment 10% de l’énergie électrique nationale ;
- Internet pollue autant que l’industrie de l’aviation civile entière !
Quand le virtuel impacte (massivement) le réel
Le numérique consomme 16% de l’électricité mondiale, ce qui en fait aujourd’hui l’industrie la plus consommatrice d’énergie. Dans les scénarios imaginés par les scientifiques en 2010, la consommation énergétique du digital croîtrait de 4% par an (les estimations les plus pessimistes montent jusqu’à 10%). La réalité semble beaucoup plus grave : depuis 2010, la consommation électrique de l’industrie digitale a gagné 8,5 points par an, et ce chiffre devrait atteindre les 50% en 2020.
Voici une illustration de l’ordre de grandeur de l’impact écologique du numérique : chaque année, les entreprises mondiales envoient 95 milliards de spams qui « coûtent », en matière d’énergie, plus de 17 millions de tonnes de CO2. C’est l’équivalent de la pollution émise par 3 millions de voitures en circulation !
Il faut imaginer les clouds, les moteurs de recherche et les boîtes mails comme des usines particulièrement énergivores. Des opérations désormais quotidiennes, comme le fait d’effectuer un achat en ligne, réserver une chambre d’hôtel ou lire ses emails requièrent de l’énergie qui se compte en millions de gigawatts à l’échelle planétaire. Il devient donc urgent de prendre des mesures, au niveau individuel et collectif pour réduire « la pollution digitale ». En ce sens, la CEO de Digital For The Planet préconise 10 recommandations pour que chacun puisse réduire la pollution digitale à son niveau :
- #1 80% des emails ne sont jamais ouverts… autant donc les supprimer ! Un email avec une pièce-jointe de seulement un mégaoctet émet 19 g de CO2 ;
- #2 Inutile de garder tous les onglets du navigateur ouverts en permanence, car un onglet s’actualise constamment et sollicite les data centers ;
- #3 On ne peut plus se passer des smartphones, mais on peut choisir un modèle éco-responsable ;
- #4 Aujourd’hui, des moteurs de recherche éthiques émergent. Lilo, Qwant ou encore le Français Ecogine financent des causes solidaires pour chaque recherche effectuée ;
- #5 Au lieu de solliciter systématiquement un moteur de recherche, mieux vaut taper l’URL de destination directement lorsque cela est possible ;
- #6 Les notifications sont non seulement intrusives, mais aussi polluantes. Pensez à désactiver celles dont vous n’avez pas besoin ;
- #7 Quand il est chargé, débranchez votre smartphone car il continue de consommer de l’énergie ;
- #8 On a tous des applications qu’on n’utilise pas sur notre téléphone. Ces applications consomment de l’énergie inutilement. Supprimez celles que vous n’utilisez pas ;
- #9 On dit que le diable est dans les détails. Et pour protéger l’environnement, tout compte… même le choix de votre police d’écriture. Il en existe une écologique. Elle s’appelle « RYMAN » ;
- #10 Dans la mesure du possible, communiquez sur des plateformes collaboratives pour éviter de devoir envoyer plusieurs messages individuels.
Privacia agit pour un monde éco-responsable
La France produit 45,72 kg de déchets électriques et électroniques par seconde. Conscient que les « déchets digitaux » peuvent avoir le même impact néfaste sur notre environnement que les déchets papier ou sur tout autre type de support, Privacia souhaite sensibiliser le public sur le concept d’écologie digitale.
Dans une optique de préservation de l’environnement, en réduisant les impacts de l’activité humaine sur notre planète, Privacia propose des solutions innovantes de recyclage et de destruction écologique de documents sur tous types de supports (archives, disques durs, textiles…). Notre métier est d’aider les entreprises à s’engager efficacement dans une politique RSE cohérente, en leur fournissant des services accessibles, 100% écologiques et dûment documentés. Demandez un devis gratuit !