Pour une nouvelle union européenne, une union des peuples et des nations libres, souveraines et solidaires

Pour une nouvelle union européenne, une union des peuples et des nations libres, souveraines et solidaires

Pour les élections européennes du 9 Juin 2024. Contribution de Paul Huttl-83200; Michel Pirrotina-13008.

Nous proposons avec cette “Contribution au débat”, que la désignation de la tête de liste et du contenu du projet, dans le prolongement des 38e et 39e congres se fasse en toute transparence, en toute démocratie, qui favorise l’intervention militante.

Changer la donne dans l’Union Européenne néo-libérale!

Le contenu de la campagne des élections européennes pour les communistes, doit contribuer a un :

Projet pour une nouvelle union européenne, une union des peuples et des nations libres, souveraines et solidaires ( Résolution du 39e Congres du Pcf du 9 Avril 2023)

La campagne électorale des européennes est une opportunité, nullement refouler pour les communistes, pour poursuivre la bataille politique engagée dans le pays depuis la réorientation du PCF ― avec le 38ème congrès, puis la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle 2022. Cette campagne est l’émanation de nos décisions pises au 39ème Congrès pour une “Visée Communiste”.

Elle peut et doit contribuer à installer notre projet renouveler de société, issu de nos avancées pour une novation communiste, dans le paysage politique et électoral, contribuant a reconstruire une alternative progressiste pour la France pour une refondation de l’Union Européenne, en rupture avec les traités existants et résolument opposée à la course aux armements.

Le Parti communiste français a vocation à présenter une liste de large rassemblement aux élections européennes du printemps 2024. Il en crée les conditions dans le débat et avec son projet, le PCF réunira une conférence le 14 Octobre 2023.

Cette election doit permettre d’avoir des élu.e.s communistes français à l’Assemblée européenne qui soient des porte-voix et relais de nos propositions alternatives au néo-libéralisme, par l’intervention citoyenne agissante par les luttes sociales et politiques.

Notre campagne de 2019 « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » a constitue une étape pour la visibilité des idées communistes, renforçant celle que nous menons au quotidien, au niveau local. Nos candidat·es de 2019 ont aides par une campagne dynamique à créer les conditions d’une candidature communiste à la présidentielle 2022.

Notre parti est une force combattante pour une autre Europe et refusant les traités européens ultralibéraux qui ont dépecé notre industrie comme nos services publics. Nous ne cédons pas sur des valeurs essentielles : pour une autre société, émancipée du pouvoir de l’argent, contre la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, contre le sexisme, pour l’accueil digne des migrant·es, et résistant aux autoritarismes … Des contradictions explosives se reflètent dans la crise de la construction capitaliste de l’Union européenne. La finalité de cette dernière reste celle des traités néolibéraux que le PCF dénonce depuis l’Acte unique et le Traité de Maastricht : de la « concurrence libre et non faussée » au sein du marché intérieur, y compris sur les services publics, autour d’une BCE autonome et dépendante, hors de tout contrôle démocratique.

Les communistes se prononcent, ni pour une sortie de l’actuelle Union européenne ou de l’euro, ni pour un assujettissement au projet capitaliste en cours pour le continent, ni pour une Europe fédéraliste, ni pour une Defense-Armee commune. Nous mettons en avant des propositions allant dans le sens d’une union de nations et de peuples libres, souverains et associés, dans l’objectif de combattre la domination du capital. Nous proposons un fonctionnement à géométrie choisie, respectant les choix souverains des peuples et des nations du continent, ainsi que toutes les populations des territoires ultra-marins. Et une politique qui soit fondée sur le mieux-disant social et démocratique, comme sur les nécessaires coopérations industrielles, sanitaires, énergétiques.

La revendication d’une autre mondialisation et de la solidarité avec des exigences de partages est en opposition avec une “insistance nationale” avec une notion ambigüe de la “souveraineté” réduite au souverainisme des droites, du fait de la non remise en cause de l’Europe néo- libérale; mais aussi du Dollar, du FMI, de la Banque Mondiale, de la BCE…

Le caractère décisif que vont revêtir les élections européennes de 2024 est une opportunité du combat politique et n’est pas refouler par les communistes, et donc ils s’y préparent par une bataille de fond, sans oublier ce qui fait notre force la “novation communiste”. Au moment où l’entremêlement des crises ― écologique, civilisationnelle, d’identités, et bien sûr sociale et économique ― amène une crise de la construction européenne ( Brexit, Ukraine, Recession) et l’ouverture d’un débat conflictuel dans l’Union Européenne elle-même sur de nouvelles règles et traités. L’Union Européenne vit aussi une crise démocratique et de représentation avec les pouvoirs que s’octroi la commission , accompagnée d’une exaspération sociale sur laquelle prospèrent toutes les extrêmes-droites.

Cet entremêlement des crises a conduit l’impérialisme étatsunien avec le Dollar comme cheval de Troie à se repositionner agressivement. Il contribue à fracturer le monde tandis que son dollar est de plus en plus mis en cause, par les pays du Sud et les pays émergents, qui constituent une banque mondiale de « Bricks »

Il y a absolument besoin d’une Union Européenne non alignée et pacifique , dont l’Europe, comme la France, pourrait être un pivot avec le “sud global” où vit à présent la majorité de la population de l’humanité. Pour une Europe de co-développement et non au service du marché et des profits.

Notre projet est original, révolutionnaire :Pour une autre Europe s’inscrivant dans une démarche de dépassement du système capitaliste. Un projet radical et émancipateur, de coopération ― et non de concurrence exacerbée et de subordination― de maîtrise démocratique et de mise en commun, au service d’un nouveau modèle social et écologique ambitieux.

Une démarche qui peut construire des majorités sur des points importants de notre projet, comme notre proposition d’un fonds européen pour les services publics, démocratique et alimenté par la BCE.

“Les élections européennes auront lieu le 9 juin 2024, l’Europe et l’Union Europenne sont devant un triple défi : social, économique, écologique et de paix ; dans un contexte de triple crise sociétale généralisée par les choix de la mondialisation capitaliste et financière.

Des élections européennes où le PCF avec ses candidat.e.s sera en position ambitieuse en mettant au centre de sa campagne ses propositions phares en particulier pour le Fret ferroviaire, les questions énergétiques, l’emploi, la formation.

Un moment électoral où il y a une guerre entre deux impérialismes et deux capitalismes (Russe et Etatsuniens), nous refusons les livraison d’armes – fort heureusement, après l’épisode choquant du vote de la résolution 390 à l’assemblée nationale- et nous devons affirmer l’urgence de sortir de l’OTAN. Ce point serait décisif pour parler à tous les belligérants et progresser vers une paix plus juste et viable.

Mais il y a aussi les souffrances considérables des pays du Sud, mésestimées, la domination du FMI, pas assez mise en lumière, et l’attaque du capital contre tous les peuples avec la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales des pays capitalistes dominants, hausse soutenue par le FMI et la BCE dont les peuples feront les frais par une récession mondiale , le chômage, la regression civilisationnelle sociale , économique, cultuelle.

C’est parce que lors de ces séquences électorales européennes que se voit s’affronter une bataille de projet contre projet que notre responsabilité est forte et a assumer. Nous sommes conscients aussi que cette élection est marquée de désillusions populaires , par une abstention croissante à chaque scrutin. Une abstention qui est frappée du sceau d’une dite “protestation noire” entretenue par des déclarations populistes, sans alternative socio-économique, mais surtout par l’obstruction forcenée d’Emmanuel Macron et ses mandataires du grand patronat français et européen de répondre aux demandes et attentes sociales urgentes, portées comme en France pendant le conflit social historique de près de six mois sur le recul de la retraite.

Des populistes de tout poil qui ont “libre antenne” pour faire feu de tout bois contre “l’étranger” et en pointant une Europe qui serait la seule responsable des maux de la société française, faisant semblant d’ignorer que c’est les décisions des gouvernements en place qui font l’Europe libérale ! Dissimulant sous leur démagogie, qu’ils sont en réalité par leurs votes en France comme a Strasbourg et Bruxelles, en accord avec les choix qui sont effectuées au Conseil européen au nom du Capital et de ses intérêts par les dirigeants nationaux, dont Emmanuel Macron et Giorgia Meloni présidente d’extrême droite du Conseil des ministres d’Italie.

En désignant seulement la responsabilité européenne, l’extrême droite, comme la droite et les populistes, exonèrent les dirigeants nationaux de leurs responsabilités « assassines » pour les peuples en Europe. Des dirigeants nationaux qui siègent au Conseil européen et prennent des décisions qui ont pour noms : Austérité pour les peuples, Casse des services publics, Casse de l’emploi, Casse industrielle, Casse sociale avec le meurtrier dumping social, les décisions monétaires de la BCE,… pour leur pays respectif.

C’est dans ce cadre là que les partis d’extrême droite européens, dont le Rassemblement National, trompent un électorat, en étant les leaders d’une supposée souveraineté nationale mais qui est de fait du souverainisme et du « Tous contre Tous » avec : appui des politiques néo-libérales, fermeture des frontières aux personnes , tout en approuvant et organisant la circulation libre aux capitaux et aux délocalisations et le dumping .

Le PCF est pour la souveraineté populaire et anticapitaliste Il n’est pas question pour nous d’avoir une campagne qui soit orientée vers le souverainisme ! Nous n’imaginons même pas qu’il puisse y avoir une quelconque tentation d’une campagne souverainiste au sens nationaliste du terme, ce serait tourner le dos au projet communiste .

L’idée de ne pas vouloir faire campagne pour une autre Europe sous couvert qu’un tel projet politique n’attirerait pas les classes populaires, n’est pas envisageable, céder par “opportunisme” pourrait nous faire glisser au fil de la campagne vers un populisme sans s’attaquer au Capital .

Oui les communistes sont pour la souveraineté dans toutes ses dimensions progressistes. Faire progresser la souveraineté industrielle, alimentaire, énergétique, dans un pays et une Europe où le néo-libéralisme doit être battu en brèche par l’intervention populaire agissante des lieux de travail aux institutions.

Notre approche de la souveraineté ne peut pas être nationaliste pour devenir populaire, et ainsi elle ne doit pas être en décalage par rapport aux interdépendances économiques, monétaires, financières et écologiques. Il faut développer une notion différente de la souveraineté que celle qui est dans l’attente de retrouver une Indépendance sans en préciser qu’elle se gagne par des luttes sociales et politiques contre le néo-libéralisme. Au lieu de s’engouffrer dans une approche de cette souveraineté plus nationaliste que populaire, ce qui est en décalage par rapport aux interdépendances incontournables économiques, monétaires, financières et écologiques, il faut développer une notion différente de la souveraineté des peuples libérés du joug des politiques néo-libérales que celle qui est dans l’illusion de retrouver une indépendance où l’on ne définit pas l’adversaire qui engendre la dépendance… à savoir la gangrène du néo-libéralisme et du dollar.

Notre projet doit faire un état des lieux grand angle de l’affaiblissement des capacités productives de la France… et des propositions pour une autre stratégie industrielle visant la paix et la coopération internationale. L’avertissement avec la crise énergétique (spéculation sur le gaz, mécanismes aberrants européens de fixation des prix…) qui déstabilise complètement le système de production de l’électricité, y compris l’électricité nucléaire, ce qui met en danger dans l’actualité cette année ce qui reste d’industrie en France, avec des abandons de production des délocalisations nouvelles, de pertes d’emplois…

La liste communiste aux européennes de 2024 peut réaliser un score significatif permettant d’avoir des parlementaires européen.ne.s, si, et seulement si, son candidat tête de liste est la locomotive du projet à visée communiste tel que les communistes l’ont conçu lors des 38° & 39° Congrès.

Notre Contribution au débat et notre démarche s’inscrit dans notre souhait de politiser le débat européen à partir de notre conception de la visée communiste, et donc sur le contenu novateur-révolutionnaire du projet à porter lors des élections européennes.

Nous formulons sans attendre notre “Contribution au débat” car nous sommes convaincus qu’il y a des débouchés politiques considérables pour le PCF, pour le pays, auxquels nous nous refusons à laisser croire qu’il faudrait laisser passer un moment difficile.

Une liste Pcf et une tete de liste communiste aux Europennes du 9 Juin 2024 les plus a mêmes à rassembler les militants comme les forces vives du monde du travail, et la jeunesse en recherche d’alternative a Macron et aussi au liberalisme et a son accompagnement politique et electoral, qui pervertit par les dominations et subordinations les échanges Européens.

La visee alternative en France et en Europe constitue le rassemblement alternatif a reconstruire. Pour cela des candidats rassembleurs et convaincants sur les objectifs des luttes par la capacité à être en mouvement sur les idées et propositions dont le PCF -dit que ce sont les siennes- et assumer la liste et les candidats communistes. Des candidats exprimant toute la richesse et la diversité humaine et géographique des femmes et des hommes qui composent notre parti.

Avec une telle ambition et projet, dans la situation française, et européenne, nous ne pouvons qu’envisager de mener une campagne offensive, dynamique et engagée, porteuse d’espoir et d’idées. Une liste tout autant ouverte à nos alliés politiques ainsi qu’à des personnalités du monde culturel, associatif, féministe et des intellectuel.le.s.

Un projet qui répondent à nos concitoyens qui exigent tout à la fois des réponses européennes, l’exercice de leur souveraineté populaire et désavouent l’Union Européenne néolibérale et les dirigeants nationaux qui, au mépris de plusieurs alertes, ont persisté dans les politiques anti-démocratiques et de concurrence de tous contre tous. Ces politiques qui débouchent sur la baisse du prétendu coût du travail, la finance débridée et l’austérité budgétaires causent de grandes souffrances sociales et alimentent une colère populaire.

La bataille des européennes s’annonce extrêmement violente en raison de l’accumulation et de l’enfoncement dans les crises. C’est pour cela qu’elle exige de désigner une tête de liste qui conjugue combat “contre” l’Europe néo-libérale actuelle et “pour” une autre Europe. Elle va aussi exiger une tête de liste qui conjugue la bataille pour la souveraineté des peuples, luttes nationales, et projet pour une Europe en Paix.

Nous proposons avec cette “Contribution au débat”, que la désignation de la tête de liste et du choix de l’orientation , du contenu du projet, dans le prolongement des 38e et 39e congres se fasse en toute transparence, en toute démocratie, qui favorise l’intervention militante et citoyenne. Afin de contribuer a la mise en mouvement de tous les communistes pour l’impulsion de l'activité par les prises d’initiatives en assurant l’information et le débat.

Le PCF a besoin d’une tête de liste avec des candidat.e.s qui soient en capacité de porter et rassembler autour d’un projet de remise en cause radicale des principes qui guident la construction européenne néo-libérale. Une campagne qui convainc sur les mesures précises que notre projet propose pour libérer la construction européenne de sa soumission aux marchés financiers, au Dollar, aux politiques néo-libérales, a l’autoritarisme.

Le PCF a besoin d’une tête de liste avec des candidat.e.s qui soient porteur d’une démarche où nous pouvons construire des majorités sur des points importants de notre projet, qui démontrent sans préalable au changement nécessaire des traités européens, il est possible d’engager tout de suite des actions mobilisatrices pour gagner des avancées significatives.

Les choix de la tête de liste et du contenu du projet sont cruciaux pour porter des alternatives face aux crises , comme le réchauffement climatique qui s’accélère et alors que la pauvreté s’étend, que la récession est là et qu’une nouvelle crise financière s’annonce ; alors l’actualité est exploitée afin de susciter le rejet des étrangers, les nationalismes et les replis. Que la guerre est de retour en Europe après l’explosion voulue de la Yougoslavie, maintenant l’Ukraine !

Il est envisageable d’avoir à nouveaux des parlementaires européens communistes, ce serait un événement mais surtout un point d’appui à toutes les luttes sociales et sociétales qui ont lieu en France comme en Europe. Le 14 octobre, la conférence nationale du PCF décidera du choix de la tête de la liste, comme de la liste et du contenu du projet.

Cosignataires :

Paul Huttl-83200; Michel Pirrotina-13008 ;

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