Qu'est ce que l'intelligence ?

L'intelligence ne se mesure pas qu'au QI, ou à la manière dont les individus se regroupent par affinités. Ce n’est pas parce qu’un grand nombre d’individu a la même opinion, ou le même point de vue sur une question ou un sujet, qu’il détient la vérité.

Le système actuel (éducation scolaire, sportif, religieux, politique,…) assène des « vérités » de biens pensant aux enfants, et plus tard aux individus en expliquant comment ils doivent vivre « pour leur bien ». Don Miguel RUIZ parle de domestication des enfants, de la même manière que l’être humain domestique les animaux. Son but est que l’animal reproduise le comportement attendu par le « maître », sinon c’est la punition ou la brimade.

Flavie est un des contre-exemples qui pousse à continuer à lutter contre les discriminations de toutes sortes pour ne pas se laisser enfermer dans une case « je suis ceci ou cela » en l’occurrence « autiste ». Cet exemple me renvoie aux travaux sur l’intelligence multiple développés par Howard Gardner en 1983, et enrichie en 1993 qui définit 10 champs d’intelligence distinct.

-         L’intelligence linguistique

-         L’intelligence logico-mathématique

-         L’intelligence spatiale

-         L’intelligence Intra-personnelle

-         L’intelligence interpersonnelle

-         L’intelligence kinesthésique

-         L’intelligence musicale

-         L’intelligence naturaliste (1993)

-         L’intelligence existentielle (ou spirituelle)

Sur le plan scientifique, la théorie des intelligences multiples de Howard Gardner fait l'objet de très nombreuses critiques, car sa théorie n'est pas validée par les recherches expérimentales sur l'intelligence humaine.

Cette théorie est utilisée dans de nombreux établissements scolaires afin de développer l'estime de soi des élèves, leur apprendre à apprendre, les aider à réfléchir à leur parcours scolaire. Ce qui renvoie au vivre ensemble en acceptant les différences. Ne pas accepter les différences est une certaine forme d’intolérance ou de racisme. La différence commence souvent par la manière dont je me comporte (ce que je fais et ce que je dis).

Ce n’est pas pareil « d’être handicapé » et « d’avoir un handicap ». Dans la première vision (être), cela enferme l’identité de l’individu autour de son handicap. Dans la deuxième (avoir) cela permet d’apprécier ce qui est fait par la personne (son comportement) à l’aulne de ses capacités. Avoir un handicap, c’est juste faire les choses différemment de la manière dont les autres font.

Dans sa manière de vivre sa passion et sa vie, Flavie démontre par l’expérience qu’elle mobilise son intelligence kinesthésique et une certaine forme de QI pour s’insérer dans un système d’enseignement qui contrôle et juge ce qui est produit. Le QI est associé à l’intelligence logico-mathématique.

En coaching, accepter le cadre de référence de l’autre pour l’accompagner au mieux vers son objectif nécessite cette capacité d’abstraction du jugement de l’autre pour se mettre à son service et l’aider à développer ce qu’il souhaite.

De mon point de vue la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui met en avant l’intelligence logico-mathématique (car elle est facile à évaluer), alors que pouvoir vivre ensemble il faudrait développer l’intelligence relationnelle et l’intelligence émotionnelle.

Le travail sur la gestion du stress auprès des managers depuis des années (formation et coaching) ou accompagnement des individus lors d’oraux de concours ou de recrutement, passe par le développement de sa compétence émotionnelle.