Soutenons nos policiers, réaffirmons-leur notre fierté !

Soyons clairs. Nous devons être intraitables face au racisme : le combattre sans relâche et condamner sévèrement tous ceux qui le cultivent ou s’en rendent complices. 

Mais n’inversons pas les rôles. Le triste spectacle qui nous est offert depuis quelques jours n’a rien à voir avec l’antiracisme ou les violences policières prétendument dénoncés. Les manifestations ne sont qu’un prétexte abject à la haine anti-flics. Une haine assumée, revendiquée et déversée impunément par des militants communautaristes, eux-mêmes instrumentalisés par des groupuscules extrémistes et des personnalités médiatiques et politiques irresponsables. Ceux qui haïssent les flics, haïssent la République. Ils veulent la détruire et ne s’en cachent pas. 

La réalité c’est que la violence, ce sont nos policiers et nos gendarmes qui la subissent. Depuis 2014, plus de 100 d’entre eux sont morts en service pour nous protéger. Et des milliers d’autres se font agresser, caillasser et frapper quotidiennement dans l’indifférence la plus totale. 

Applaudies et encensées au lendemain des attentats terroristes, nos forces sont aujourd’hui insultées, méprisées et menacées. Bien entendu ceux qui commettent des fautes doivent être jugés et condamnés sévèrement. Mais tous les autres, cette immense majorité de policiers et de gendarmes dévoués et engagés pour notre sécurité, souvent au péril de leur vie, ne méritent que notre fierté et notre reconnaissance. 

Une reconnaissance qui leur fait aujourd’hui cruellement défaut. Alors qu’il devrait être aux côtés de ses troupes pour les soutenir et rétablir l’autorité de l’État, le Ministre de l’Intérieur est tétanisé. Pire, le « Premier flic de France » a capitulé, ne trouvant comme seule échappatoire au désordre, la complaisance vis-à-vis des manifestants illégaux et le désaveu de ses propres troupes qu’il a livré à la présomption de culpabilité.

Poussée à jeter ses menottes au sol, notre police se sent trahie, abandonnée et le lien de confiance avec le Gouvernement est brisé. Seul le Président de la République peut désormais le réparer. En prenant les décisions politiques qui s’imposent et surtout en réaffirmant sans ambiguïté le rôle essentiel de nos forces de l’ordre dans la sauvegarde de notre cohésion nationale et de notre modèle républicain.