Sun Tzu « Si tu ne connais ni ton adversaire ni toi-même, à chaque bataille tu seras vaincu»

Sun Tzu « Si tu ne connais ni ton adversaire ni toi-même, à chaque bataille tu seras vaincu»

Vous allez aimer l’ouvrage Sun Tzu : L’art de la guerre à l’art de diriger, de Domitille Germain.

Sun Tzu, également appelé Sun Zi, est avant tout un maître de guerre. Il a acquis durant sa vie de militaire puis de général, une philosophie de stratège et est devenu une icône dans ce milieu. Il est également perçu comme le plus grand penseur chinois du VIème (siècle avant J.-C).

Il retranscrit à travers son ouvrage L’art de la guerre, son expérience personnelle et sa vision de la guerre. La qualité de son livre lui vaut aujourd’hui une grande notoriété, qui laisse néanmoins place à des rumeurs quant à sa réelle existence. En effet, son public est divisé en deux parties : la première considère que Sun Tzu n’est en réalité qu’une légende ; la seconde, en revanche, le voit comme un personnage issu du Royaume des combattants et originaire de la ville de Wu. Il serait alors parti pour la ville de Qi sous le nom de Sin sans laisser de traces. Finalement, Sun Tzu représente à lui seul un grand mystère. Cependant, il est évident pour tout le monde que son ouvrage reste un chef d’œuvre de la stratégie de guerre. 

Parmi tous les admirateurs de cet ouvrage, nous retrouvons Domitille Germain, traducteur et commentateur pour la version française. 

Domitille Germain ne s’est pas contentée de traduire l’ouvrage initial. Elle y a également apporté ses commentaires et ses avis en combinant sa connaissance de la Chine et son expérience dans le monde de l’entreprise. Elle a d’ailleurs déjà mis en pratique ce duo de connaissances au cours de sa vie professionnelle qui a été partagée entre la Chine et la France. 

Son expérience sur le pays nous apporte un complément à l’ouvrage initial de Sun Tzu, ce qui le rendra encore plus intéressant.

Résumé du livre : 

L'Art de la guerre est le premier ouvrage au monde à traiter du thème de la stratégie militaire. Dans ce livre, Sun Tzu s’appuie sur la philosophie chinoise pour mettre en place des théories liées à la conduite de la guerre. Il va d’ailleurs s’aider d’exemples concrets comme la guerre du Viêt Nam ou encore la guerre d’Indochine. 

A travers son ouvrage, Sun Tzu veut communiquer les principes fondamentaux qui mènent à la victoire. Il les étudie et en déduit les méthodes efficaces de stratégie. 

Comme évoqué au cours de sa biographie, Sun Tzu apparaît comme une légende et un mystère demeure autour de son ouvrage. 

D’un côté, certains racontent que son livre aurait été lu par le roi de l’époque, le roi Helu. Il lui aurait été en effet d’une grande aide lors de ses campagnes contre l’Etat de Chu. 

D’autres disent, en revanche, que les principes défendus par Sun Tzu sont contraires à la politique menée à cette époque et qu’aucun texte ancien ne faisait mention de son nom. 

La structure formelle :

La lecture de "l’Art de la guerre" proposée ici, se décompose en 2 parties : 

Petite leçon d'invincibilité : La première partie traite des principes des relations qu'a le dirigeant, le stratège, le chef de guerre, vis-à-vis de soi-même, ses méthodes et son environnement, dans le but ultime est atteindre "l'invincibilité". 

Que faire quand on est invincible ! Vaincre : La deuxième partie traite de la compréhension de l'autre, l'adversaire, le concurrent, l'ennemi. Des principes d'une grande victoire de guerre sans la faire ou avec la plus grande facilité.

Petite leçon d'invincibilité 

1. Le mouvement stratégique 

Le mouvement stratégique définis le processus de la "victoire", qui se construit d'abord par l'invincibilité de son propre périmètre avant de s'intéresser à vaincre l'ennemi quand il laissera paraître des failles. 

2. Premier facteur d’invincibilité : la Vertu 

La Vertu qui représente le sens porté par l’organisation. C’est elle qui donne un but au travail réalisé chaque jour par les salariés au sein de leur entreprise et qui leur permet de comprendre le pourquoi de leur engagement. Elle se traduit par des actions concrètes portées par le dirigeant qui mobilisent le personnel et l’encadrement.

3. Deuxième et troisième facteurs d’invincibilité : le Ciel et la Terre 

Le Ciel qui concerne l’environnement de l’entreprise qu’il soit économique, politique ou résultant d’une catastrophe naturelle. Le dirigeant doit prendre toutes les mesures susceptibles de protéger son entreprise et tenter d’anticiper ces événements d’autant qu’ils peuvent avoir une incidence à court, moyen ou long terme sur elle. Il ne les maîtrise cependant pas. 

La Terre qui constitue le terrain d’action privilégié de l’entreprise. Il s’agit, en effet, de ses activités, de ses marchés, de ses clients, de la concurrence et de ses partenaires. Elle peut les étudier tout à loisir pour mieux les comprendre (études de marché, business intelligence...) et les utiliser pour développer sa stratégie en relation avec le Ciel.

4. Quatrième facteur d’invincibilité :

Le Commandement qui s’identifie en la personne du dirigeant, c’est-à-dire qu’il est directement le reflet de sa personnalité, de ses qualités personnelles et professionnelles, de son expérience et de son réseau de relations.

5. Cinquième facteur d’invincibilité : la Règle 

La Règle enfin qui concerne la discipline, la hiérarchie et la logistique, c’est-à-dire l’ensemble des règles, des procédures et des processus mis en œuvre par l’entreprise pour réaliser ses activités au jour le jour et pour assurer une bonne gouvernance et des conditions de fonctionnement adéquates. 

Que faire quand on est invincible ? Vaincre ! 

6. Définir l’Autre, l’ennemi 

Cette partie traite de l'observation des adversaires de l'ennemi, de la concurrence, vers celui auquel le grand général tâche de se rendre "invincible". Pour connaître l'autre, il faut utiliser le même principe que l'on utilise pour se connaître soi, c'est-à dire à l'aide des cinqs facteurs de Sun Tzu 

7. Pour gagner la guerre, évitez de combattre 

Sun tzu met en garde le général contre une action trop rapide et passe en revue, au fil des treize chapitre de l'art de la guerre, quelques occasions où il ne faut pas combattre.

8. Et s’il faut combattre, vaincre avec facilité

Ce n'est cas la dernière partie que nous voyons la phase de combat, l'auteur respect la philosophie du maître de l'art de la guerre qui cherche à vaincre avant même de combattre. 

Pour vaincre facilement, il faut transformez n'importe quelle situation à votre avantage et frapper fort, des forces concentrées et déployées au bon moment. 

Autre point, plus troublant, où l'on nous explique que la guerre passe par le mensonge par la ruse. 

Mon point de vue sur cet ouvrage 

J'ai beaucoup aimé lire ce livre qui m'a permis d'apprendre beaucoup de choses sur le comportement de l'être humain, qu'il s'agisse de ceux qui m'entourent ou du mien. 

En effet, bien que l'ouvrage traite du milieu de la guerre, il a la capacité de s'adapter à de multiples situations et c'est ce qui, selon le moi, le rend unique. 

Pour ma part, j'ai pu assimiler des concepts très utiles pour mon quotidien en entreprise. Je pense notamment à la réaction à adopter en cas de conflits ou de tensions.

En effet, tout comme en période de guerre, le monde de l'entreprise est impitoyable et bouge constamment. Pour espérer se faire une place à la hauteur de ses ambitions, il est important de comprendre les concepts de la stratégie, de connaître ses adversaires et d'agir de manière intelligente et réfléchie. 

Pour conclure, cet ouvrage a l'avantage de cibler, de manière plus ou moins directe, un très large public qui, un jour, fait face à un combat.

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