Telle une start-up

L’entreprise à son commencement, l’entreprise dans son intention.

La page est blanche comme elle ne l’a jamais été. Et je comprends l’entrepreneur à l’aube du projet qui n’est encore qu’une ébauche. Dont l’idée unique, le produit unique, prendront forme à chaque rendez-vous d’investisseur, à chaque version d’un business plan qui en comptera tant. Et dont l’habitude de l’exercice de savoir maîtriser les difficultés qui se présentent est l’atout principal.

L’entreprise à l’optatif.

Elle tient encore tout entière dans un bureau, avec sa chaise unique, ou plutôt dans l’ordinateur portable posé sur un meuble par ailleurs vide. Changement total après l’organisation rodée et les équipes efficaces que je quitte à l’instant. J’abandonne mes réflexes, mes supports. La bienveillance des messages me rappelle l’audace de l’aventure.

Et la réalité du décompte de ces 73 mois et 9 jours avant la dernière limite pour la livraison des équipements des prochains Jeux olympiques et paralympiques de Paris, soit le 1er janvier 2024. Un compte à rebours qui est ma première boussole.

Paradoxe de ce dénuement, l’immense quantité de données et d’exigences constituées au fil des éditions par le Comité International Olympique, cet ultime maître d’ouvrage, à faire miennes ; la cadence des rendez-vous avec nos grands mandants à tenir, afin de respecter le projet politique originel des élus ; les premières études à lancer, déjà, pour que de premiers résultats précis nourrissent les premières décisions et corroborent le plan ; les profils à déterminer pour constituer les équipes qui relèveront avec moi le défi. 

La rencontre du vide et du plein. De l'envers et de l'endroit.

Je suis cet entrepreneur passionné et mon produit unique, celui qui n’a jamais été fait auparavant, c’est bien Paris 2024, et la livraison des équipements qui porteront en eux leur deuxième vie, au service des collectivités et des habitants.