Une entrée discrète et remarquée !

Dans la vie, les choses qui nous marquent, commencent souvent par une rencontre inspirante. Voilà une des dernières qui m’a marquée. Elle s’appelle Frédérique Bedos. Elle mêle un parcours de vie atypique à une beauté du coeur extraordinaire... « Journaliste d’espérance », créatrice d’une ONG « Le projet Imagine », elle est venue clamer devant 4500 chefs d’entreprise réunis en convention les 14 et 15 septembre dernier, que nous n’avions nul autre choix que d’aimer, nous aimer les uns les autres.

Et de nous interpeller de la sorte pour bien nous faire comprendre son message : « nous ne cessons de prôner une société de tolérance. Mais vous, désirez vous seulement être toléré ? »

Question fondamentale, n’est ce pas ? A laquelle nul d’entre nous ne répond par l’affirmative... Voilà me semble-t-il une belle occasion de nous remettre en perspective face au regard que nous portons sur « l’autre ».

C’est osé ? Alors osons !

Quelle joie de voir que le mot « amour » passe la porte de nos entreprises... Il balaye toute utopie qui consiste à croire et faire croire que nous pouvons piloter ce qui nous relie les uns et les autres avec une parfaite rationalité. Et dans les propos de Frédérique Bedos, j’entends également un appel à l’équité dont l’étymologie est « aequitatem » qui veut dire « proprement égal ».

Ramené au monde professionnel, cela induit qu’au delà des échelles hiérarchiques, des notions de compétences, des diplômes, l’autre est à considérer comme « mon » autre. Et que nous pouvons reconnaitre en lui ce droit d’être. Oui je dis bien d’être et pas seulement de faire, d’agir selon un cadre, une hiérarchie donnée.

J’entends aussi dans ce manifeste, l’invitation à nous rappeler que la nature humaine est par essence douée de bonté.  Inutile de donner des exemples pour illustrer que nous sommes capables du pire. Mais n’oublions jamais que nous sommes également capables du meilleur !

Cela bouscule quelques principes de précaution, tant déployés aujourd’hui et érigés comme des murs dans nos organisations et ce, au nom de la prévention de risques potentiels.

Certes ce propos est global. Chaque situation est différente et en premier lieu, chaque individu.

Mais lorsque le premier regard qu’une personne, notamment un manager, pose sur vous en vous « reconnaissant », en croyant que du bon existe en vous, que vous êtes un alter ego, la relation de travail peut assurément s’engager sur une voie de sérénité, de simplicité qui ne peuvent être que vertueuses pour la suite.

 Tolérance versus Amour, j’ai choisi. Et vous ?