UNE PENSEE COLLECTIVE SINON RIEN !
Tout ça pour ça !
Cette réflexion m’a traversé l’esprit plus d’une fois, notamment à la fin d’une réunion de brainstorming interminable, qui, finalement, n’a produit que des résultats mitigés.
Face à la volonté affichée des dirigeants de décloisonner l’organisation et d’associer le plus grand nombre à « la vie de l’entreprise », il est devenu naturel, surtout dans les grandes structures, de recourir au collectif lorsqu’il s’agit de résoudre des problèmes ou de faire émerger de nouvelles idées. L’addition des cerveaux et l’appel au groupe sont ainsi souvent plébiscités comme une solution salvatrice.
Si, sur le papier, l’idée semble séduisante, force est de constater que la pensée de groupe peut souvent se révéler être un piège dans le processus de prise de décision, ainsi qu’un mécanisme dysfonctionnel au sein de la dynamique des groupes.
Pourquoi ? Parce qu’elle conduit fréquemment à rechercher un consensus à tout prix, un consensus qui, au final, ne satisfait personne, car l’accord du groupe prime sur la pertinence de la décision. Cette situation est souvent associée à l’escalade de l’engagement, un comportement qui pousse à persister dans la prise de (mauvaises) décisions en continuité avec une décision initiale, voire à des choix totalement irrationnels. En somme, cela empêche une équipe de tout remettre à plat et de repartir sur de nouvelles bases décisionnelles.
Comment en arrive-t-on à une telle situation ?
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Voici quelques pistes que j’ai pu observer au fil du temps :
Comment limiter ce mécanisme dysfonctionnel ?
Par exemple, en favorisant et en acceptant les idées dissonantes et divergentes, qui peuvent enrichir la réflexion collective. Mais est-ce vraiment le but recherché ?