Une vue de l'intérieur
Chères lectrices, chers lecteurs,
Dans ce billet n° 47 (mars 2020), impossible pour moi de ne pas évoquer l’actualité.
Je comprends votre haut-le-cœur à la lecture de cette phrase d’introduction, vous qui, comme moi, frisez déjà l’overdose d’informations inquiétantes. Car mon article vient rejoindre la longue liste de documents sur le sujet, publiés depuis le début du mois. Mais, pour conjurer l’angoisse et évacuer cette tension extrême qui me serre la poitrine, il me fallait écrire.
Tel le monstre du Loch Ness, l’ennemi est invisible et effrayant. La différence est que, cette fois, il est bien réel (enfin le doute persiste pour Nessie…).
Tout le monde en parle de ce virus, tueur de cellules saines. Il provoque une maladie infectieuse portant le nom de COVID-19, dénomination médicale aux consonances glaçantes, dénuées d’humanité. D’après les réactions que je lis et entends, nous avons en majorité du mal à réaliser ce qui arrive.
Malheureusement, nous ne sommes pas dans un film de science-fiction. D’origine animale, ce coronavirus s’est transmis à un premier homme il y a quelques mois avant de se disséminer à toute une ville. Il s’attaque aux organes-clés du corps humain que sont les organes de la respiration, de la digestion et certains organes des sens (odorat, goût).
Très contagieuse, cette nouvelle maladie s’est propagée ensuite sur tous les continents, ciblant nos anciens comme nos jeunes et nos baby-boomers. Le vice de ce fléau : vous pouvez être porteur et ne pas tomber malade. Ceci rend plus difficile l’identification des cas et augmente le risque de transmission de la maladie.
Chacun, au début, se croit à l’abri et ne veut pas voir, saine réaction de protection – il vaut mieux si l’on ne veut pas angoisser jour et nuit. Le danger est trop loin, on se dit. L’Asie, c’est à des milliers de kilomètres, le virus ne passera pas par nous.
Puis, viennent les premiers cas en Europe, dans les pays voisins, puis dans notre pays, notre région, notre ville. On ne sait plus que faire. La peur d’être contaminé n’a d’égale que celle de contaminer. On se protège et on protège les autres. Faire attention ne suffit plus.
Et c’est le temps de l’obligation de rester chez soi, du confinement. Même pour les professionnels indépendants, nomades mais habitués à travailler chez eux, même pour les femmes, hommes et autres fans d’intérieur, même pour les casaniers, c’est difficile à accepter.
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Prenez soin de vous et de votre famille et... bonne lecture !
Céline