On va tous mourir !
Après les déremboursements massifs de principes actifs dont on sait maintenant (on le savait déjà !) qu’ils sont de nature à mettre en danger la vie d’autrui, la Sécu poursuit sa dislocation, voulue par le pouvoir, en privant le citoyen consommateur contribuable de pouvoir se soigner librement, sans avoir à être mis en garde par des pharmaciens d’officine souvent absents et remplacés par des préparateurs aux connaissances plus limitées.
Souffrez, vous êtes filmés ...
Avec cette décision, il n’y a plus d’antalgiques pour être soulagé ! Pourquoi ? Parce que tous les autres sont sur prescription. Ou ils ont été retirés du marché, pour des raisons parfois obscures alors que ceux qui subsistent présentent des dangers potentiels présents et à terme bien plus graves !
A cet épiphénomène, qui en fait ne concerne qu’une fraction infime de la population qui ne respecte pas la posologie, une posologie clairement précisée dans la notice du médicament, on prive 99% des malades ou personnes qui souffrent de leur liberté d’accès aux soins.
Le tableau est au surplus bien plus grave quand on a à souffrir, durant des mois (parfois six et même davantage) de ruptures sur des médicaments, délivrés pourtant sur prescription, qui là aussi, mettent en danger la vie d’autrui. Les exemples sont si nombreux qu’il faudrait des centaines de pages pour les lister et expliquer les conséquences, parfois dramatiques, de cette indisponibilité dont on connaît les causes mais pour lesquelles le ministère de la Santé ne fait rien !
Bref, la Sécu est moribonde. Le système de santé publique est lui-même en déroute.
L’accès aux urgences comme aux soins en si piteux état que d’en est inquiétant. La France, terre d’accueil, connue pour son système de santé, recule au point qu’elle va bientôt rejoindre le niveau des pays sous-développés ou en voie de développement.
Public, privé : même combat !
A force de manquer de principes actifs essentiels, de manquer de moyens techniques et humains pour un accès aux soins et à la santé, l’Etat fait tout pour décourager les bonnes volontés mais aussi et surtout en prenant le risque d’être responsable, par son inaction, de l’aggravation de pathologies parfois graves.
Le ministère de la Santé, où exercent une mission de service public des pharmaciens et des médecins, a bien tort de se priver de l’expérience et de l’expertise notamment des pharmacologues
Ni la Haute Autorité de Santé, ni l’Agence Française de Sécurité du Médicament ne semblent prendre la mesure des risques en termes de santé publique.
Ni l’une ni l’autre ne semblent plus aptes non plus à évaluer le service médical rendu par les médicaments.
On file tout droit dans un mur qui est déjà taché de sang ...