Vas-y-toi !

Vas-y-toi !

Mais pour aller où ? Et pourquoi moi ?

 POUR RÉSOUDRE UN PROBLÈME

Tous, que nous soyons acteurs ou spectateurs, nous avons vécu l’annonce, le lancement puis les difficultés d’un projet. Difficultés qui, « au mieux », se sont traduites par des délais accrus de mise en œuvre, au pire ont contribué à tuer ledit projet.

Les raisons ne manquent pas. Cependant, il en est une qui s’impose systématiquement : la prise en compte insuffisante, voire la non prise en compte des aspects pratiques.

Oui, lorsqu’on se contente de quelques belles diapositives, savamment enjolivées, lorsqu’on se laisse séduire par un orateur qui a pesé les implications de chaque mot de son discours et ciselé son plan de communication, lorsqu’on achète les yeux fermés la lettre au Père Noël, il est aisé d’adhérer à un projet si prometteur.

Le projet est beau et grand. Charge « aux gens de terrain » de le mener à bien. Et c’est là que les difficultés commencent : problèmes de faisabilité, effectifs insuffisants, interactions non anticipées, délais qui s’envolent, budgets qui explosent, etc.

De la même manière qu'il existe plusieurs niveaux de difficultés, il existe plusieurs remèdes. Je suis convaincu, néanmoins, qu’il y a une solution qui devrait s’imposer systématiquement !

 ...MIEUX : POUR L’ANTICIPER !

Le risque : une répartition manichéenne de la répartition des tâches. D’un côté les dirigeants, de l’autre ceux qui mettent en œuvre. « Ceux qui décident », aidés par « ceux qui pensent » d’un côté, « ceux qui mettent les mains dans le cambouis » de l’autre. Ou encore « ceux qui jouent du piano » et « ceux qui le portent ».

Difficile d’échapper à cette caractérisation binaire, quelle que soit l’efficacité coopérative et/ou collaborative des institutions, des entreprises ou des organismes de tous ordres.

 Maintenant, imaginez...

Imaginez que l’on place systématiquement au sein de l’équipe qui va étudier le projet et préparer le dossier la personne qui sera chargée de le réaliser ou qui, au minimum, assumera des responsabilités importantes dans sa mise en œuvre ; attention, je parle bien, ici, de conduite et de mise en œuvre, pas de pilotage à un niveau stratosphérique.

Ne pensez-vous pas que cet homme ou cette femme ou encore que ces hommes et ces femmes se sentiront concernés par tous les aspects pratiques et les difficultés à venir ?

odouin@olivierdouin-conseil.com


 

 

Je crois que les Britanniques (militaires) sont encore plus cyniques. Ils confient la mise en oeuvre du projet à celui qui l'a conçu...

Christian Cadon

Dirigeant chez SILIS Electronique

7 ans

Tout à fait d'accord. J'entends souvent dire lors du développement d'un projet/produit "il n'y a pas de raison pour que ça ne marche pas". Et bien si ! il y a énormément de raisons pour que ça ne marche pas, mais le cerveau humain étant tellement limité (en particulier le mien"), qu'il n'est pas possible d'envisager tous les éléments qui feront "planter" le projet/produit. De mon coté je travaille sur du développement de produits électroniques, j'essaie de limiter les conséquences des problèmes potentiels en raisonnant différemment. Quels sont les événements de tous ordres (marchés, finances, techniques, règlements, ...) qui s'ils se produisent vont faire échouer le projet ? En ayant cerné un maximum de ces éléments (soyons réalistes, on ne pense jamais à tout ! ) et en ayant prévu des solutions de replis, il sera possible que le produit non pas en PANNE mais en "MARCHE".

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