Vers une fracture cognitive (épisode 6)
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Vers une fracture cognitive (épisode 6)

Après avoir détaillé dans les épisodes 1, 2, 3, 4 et 5 les différentes étapes qui, de mon point de vue, nous amènent vers une fracture cognitive profonde de la population au niveau mondial, une question demeure : est-elle inéluctable ?

Réflexions sociétales et environnementales S01E06 : La fracture cognitive sera-t-elle évitable ?

Inéluctable ou pas ? Et si la crise environnementale en venait à occulter la question…

Inéluctable ? Autant le dire de suite, je n’en sais strictement rien !

De même que nous ne sommes pas sûr que nos actions, si drastiques soient-elles au niveau de la réduction des gaz à effet de serre, suffisent à enrayer la catastrophe environnementale qui se profile à l’horizon d’ici quelques décennies, tant l’inertie climatique et les boucles de rétroaction positive risquent de nous dépasser, il n’est pas évident, si nous en réchappons, que nous arrivions à enrayer la fracture cognitive.

Serions-nous alors amenés à vivre dans une société composées de « dieux » et « d’inutiles » comme le décrit Yuval Noah Harari dans Homo Deus : une brève histoire du futur, mais où les deux continueraient de coexister ?

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Image par HANSUAN FABREGAS de Pixabay

Ou verrions-nous une population de « sachants », voire d'humains « augmentés » (comme le laisse entrevoir les recherches de Neuralink et les gourous du transhumanisme), écraser une population « d’ignares » et vouer celle-ci à l’extinction tout comme Homo Sapiens a fait disparaître toutes les autres espèces d’hominidés dont Homo Neanderthalensis (qui, soit dit en passant, était peut-être mieux adapté à vivre en harmonie avec la nature et en ce sens plus sapiens que Sapiens).

Bien que, parfois, je me demande parfois si le mieux pour la planète ne serait pas la disparition pure et simple de l’espèce Homo Sapiens, mon côté « humaniste » (au sens : croire que l’humain peut progresser et ne plus se considérer comme le centre du monde, comme l’évoque Sébastien Bohler à nouveau mais dans Human psycho cette fois) m’incite à espérer le contraire.

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Image par David Mark de Pixabay

Car, tout comme nous avons la lourde charge d’essayer de sortir victorieux de l’Armageddon climatique, nous aurons celle d’éviter d’accabler l’humanité avec la fracture cognitive de celle-ci. Peut-être que des actions pour la première pourront contribuer à la deuxième et inversement… Ce sera peut-être l’objet de mes réflexions dans une seconde série liée à la sobriété numérique et la dénumérisation de la société…

Mais si j’avais pu être prévenu de ce qui m'attendait avant ma naissance, aurai-je vraiment choisi de naître dans un tel monde en devenir, si tant est que j’ai eu la possibilité d’exercer ce choix ?

Alors, tant qu’à faire d’être là, autant rallier les troupes de ceux qui y croient encore et font déjà tout ce qu’ils peuvent pour se battre, chacun à sa façon, contre ces désastres annoncés…

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Image par David Mark de Pixabay

Mais il faudra un sacré esprit d’équipe pour y parvenir, car, en face, ils sont plus costauds que les All Blacks. Et, dommage, je n’ai jamais fait partie d’une équipe de rugby… ;-)


Mais en tout cas, un grand merci d'avoir suivi mes réflexions, fait part de vos réactions, analyses et commentaires, et repartagé mes articles.

A bientôt dans d'autres articles, ou de visu dans des activités telles que des Fresques du Climat ou du Numérique que j'animerais (j'ai reçu les formations nécessaires pour l'une et pour l'autre et vais développer cette activité) ou en participant avec moi à d'autres fresques ou ateliers.

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Image par anuj9876 de Pixabay

Je viens de faire celle de la biodiversité que je vous recommande également. Et je prévois de faire à l'automne les fresques de la ville, de l'événementiel, et probablement d'autres en fonction de mon temps disponible. Contactez-moi par la messagerie si vous souhaitez que nous partagions une telle activité ensemble.

Bel été d'ici là.

Patrice

PS : et après une année très intense et qui, pour moi, a pris une tournure inattendue après avoir participé à ma première fresque du climat en février, je vais retourner un petit temps à mes premières amours, les danses de couple, en reparticipant, pour la première fois depuis le Covid, au Festival « Rock, Swing, Boogie » à Laguiole cet été…

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Ma compagne et moi, Boogie au Festival des Solidarités (déc. 2008)

 

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