Vivre avec la #covid-19

Le lundi 3 août 2020 une information importante sur la perspective de l’évolution de la pandémie de la covid-19 a été donnée par l’#OMS. En effet le directeur général de l’OMS a déclaré : « qu'il n'y aurait peut-être jamais de solution miracle contre la pandémie de #Covid-19, en dépit de la course aux vaccins en cours ; Il n'y a pas de panacée et il n'y en aura peut-être jamais ». Les essais cliniques sur les vaccins, donnent certes de l'espoir mais cela ne veut pas dire que nous aurons un vaccin efficace dans la durée, on regard du comportement du virus et des anticorps (voir ce qui se passe chez les personnes ayant été en contact avec le virus). 

Le comité d'urgence de l'OMS qui s'est réuni vendredi 31 juillet 2020, « a été très clair : quand les dirigeants travaillent de façon très étroite avec les populations, cette maladie peut être maîtrisée », a-t-il souligné. « Il faut contenir les flambées », « tester, isoler et traiter les patients, rechercher et mettre en quarantaine leurs contacts », mais aussi « informer », a souligné le responsable, en pressant les populations de continuer, elles, à respecter les gestes barrières (lavage des mains, distances physiques, port du masque, l’hygiène...) pour rompre les chaînes de transmission du coronavirus.

Nous savons tous et toutes, que l’art de prendre soin et la science biomédical sont des pratiques à haut risque lorsqu’ils sont réduits à une technique, une science méthodologique qui serait dissociée de l’empathie de la souffrance individuelle et collective. La pratique médicale et la science médicale ne peut pas se réduire à l’interdit, à la stigmatisation (restez chez vous) ; mais une pratique et une science qui prend en compte le contexte global et l’attention aux personnes. Un de rôle du système de santé est de donné « confiance » à l’individu et la communauté.

L’urgence pour l’OMS est de donner aux systèmes de santé, et en particulier aux personnels de santé, les éléments nécessaires pour avoir une meilleure attitude pour la prévention, le diagnostic et la prise en charge médicale la mieux adaptée dans cette crise à covid-19.

Même si demain, il y a un vaccin et de très bons médicaments pour la prise en charge, l’humanité doit apprendre a vivre avec les virus dont le virus de la covid-19. Il est donc important de changer les objectifs de la communication et de l’information à faire passer dans le public. Il est temps de mettre fin à la communication « alarmiste » pour une communication de « reprise de confiance ». Le rôle d’un système de santé dans une telle situation est de rassuré. Il faut remettre de l’ordre dans les communications et les informations qui sont diffusées dans les médias.  Presque 9 mois d’épidémie, il n’est pas normal que la communication de la peur soit encore d’actualité.

L’expérience Africaine est essentielle pour l’humanité sur cette question de vivre avec les parasites, les bactéries, les microbes et les virus. Nous avons appris en Afrique avec les épidémies : Choléra, Rougeole, Ebola et d’autres, cette notion essentielle et importante « de vivre avec le coronavirus de la covid – 19 », apprendre à être « saprophyte » car les virus sont et font partie prenante de l’existence depuis l’apparition de la vie sur terre. La covid-19 semble devenir endémique. Aujourd’hui encore l’Afrique montre cette capacité d’adaptation et la mise en œuvre de son expérience en mettant en place une réponse structurée avec le peu des moyens pour pouvoir : Tester, Isoler, Tracer et traiter. 


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