Votre patron est-il incompétent ?
Chères lectrices, chers lecteurs,
Retour au bureau ce lundi et vous n'espérez peut-être qu'une seule chose : que ce manager que vous trouvez particulièrement incompétent vous laisse tranquille et ne vienne pas se mêler de votre travail qu'il fait semblant de comprendre. Peut-être même que vous redoutez sa prochaine « dinguerie ». Régulièrement vous vous questionnez : Comment a-t-il pu arriver à ce poste ? Comment composer avec lui ? Comment s'en débarrasser ? Bouclez vos ceintures, Entreprise(s) vous propose ce lundi un petit voyage en « kakistocratie ».
Dans notre sélection, retrouvez par ailleurs un décryptage autour du (prétendu) tabou que serait parler de sa rémunération en France. Notre experte vous explique pourquoi on l'évoque bien plus souvent qu'on ne l'imagine, dans un article qui inaugure un partenariat entre The Conversation France et le tout nouveau site Dauphine Éclairages. Nous vous invitons aussi à consulter une analyse juridique sur les entreprises multinationales autour de l'affaire Lafarge en Syrie.
Victime d’un manager incompétent ? Bienvenue en « kakistocratie » !
Le père Ubu chez Alfred Jarry, Michael Scott dans la série The Office, Jeff Tuche à l'Élysée… Si, et nous l'espérons, vous êtes satisfait de votre manager, vous aurez tout de même en tête la référence d'un dirigeant particulièrement mauvais. Les organisations qu'ils pilotent portent un nom : les « kakistocraties ».
Celles-ci ont récemment fait l'objet d'un ouvrage dont l'auteur, Isabelle Barth (Université de Strasbourg), a tiré un article. Découvrez avec elle les effets que ce système peut provoquer chez les salariés, comment il se construit mais aussi des stratégies pour y mettre fin. À moins qu'apprendre à composer avec ne vous permette d'en tirer profit…
« Les kakistocraties ont encore de beaux jours devant elles. Mais les nommer, les dénoncer est un point de départ. Le diagnostic est toujours le début de la guérison ! »
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La compétence professionnelle n’est pas une question de personnalité
Sachez en tout cas que si vous trouvez votre supérieur plutôt nul, cela n'a rien à voir avec sa personnalité. Il ne faut pas la confondre avec ses qualités professionnelles. Méfiez-vous donc si vous êtes salarié et que vous estimez selon ce critère que votre dirigeant est incompétent. Idem pour le dirigeant qui jugera par ce biais des compétences d'un subalterne. Tel est le conseil que vous prodiguent Véronique Brajeux-Ferouillat et Jean-Étienne Joullié (EMLV).
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🔎 « Managers, et si vous arrêtiez de dire des choses qui ne servent à rien ? », Jean-Étienne Joullié et Philippe Spach (EMLV)
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Très bonne semaine et à lundi prochain !
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