Voyages : La vraie valeur ajoutée d'une agence de voyage à destination

Voyages : La vraie valeur ajoutée d'une agence de voyage à destination

Dans ce monde post crise sanitaire et politique dans lequel le virus continue d’impacter durement et durablement le tourisme international, plusieurs questions se posent à nous.

Comment reconstruire et redynamiser le tourisme ? Quels impacts ? Quels enjeux ? Quelles solutions ? Réponses à suivre…


État des lieux du tourisme après la crise sanitaire

Les destinations qui dépendent du tourisme international ne sont pas au bout de leurs peines. Certains pays, comme le Maroc, le Sri Lanka ou le Cambodge vivaient majoritairement des revenus touristiques internationaux et doivent désormais repenser intégralement leur économie. Ainsi, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, ce secteur employait plus de 24,7 millions de personnes en Afrique en 2019.

Pour le réactiver et protéger les entreprises, les gouvernements ont décidé d’agir. Imaginer le tourisme de demain, c’est promouvoir une transition digitale, se diriger vers un tourisme plus vert et le repenser dans son intégralité. L’économie mondiale aura tout intérêt à développer sa capacité de résilience, soit son aptitude à s’adapter à divers futurs possibles. L’adaptation pour certains pays est difficile.

D’ailleurs, le tourisme domestique intérieur ( c’est à dire les habitants qui voyagent dans leur propre pays) a déjà repris le relais dans les grands pays ( Inde, Chine ou en Indonésie par exemple) et contribue à atténuer les répercussions sur les emplois et les entreprises dans certaines destinations. La crise a cependant permis de repenser le tourisme pour le futur, conduisant les gouvernements à miser sur la numérisation et à soutenir la transition à faible émission de carbone. Cela sera-t-il suivi de fait ?  L’idée : bâtir une économie touristique plus forte, plus verte, plus durable et plus résiliente. Et c’est un secteur qui sait parfaitement s’adapter ! 

Arrêter le greenwashing. Nous sommes en pleine crise écologique. L’industrie du tourisme a trop souvent mis de côté cette question, particulièrement pour des raisons financières et de logistique. Donc, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), les émissions de CO² dues aux vacances et loisirs dans le monde sont estimées à 7 230 millions de tonnes, soit 23% de toutes les émissions de CO² d’origine humaine. De plus, certaines destinations touristiques mondiales considérées comme des agents de « surtourisme » participent au dérèglement climatique. Et pour cause, 95% des voyageurs vont dans seulement 5% de la planète selon l’OMT, ce qui crée des « points chauds » et encourage un « tourisme carboné ».

L’accélération du « capitalisme numérique ». Il a été accéléré par l’arrivée et l’installation du virus dans le monde. Il s’agit d’un « capitalisme de plateforme » qui est basé sur les technologies de l’information et qui est mené par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Celui-ci nous conduit à adopter de nouveaux modes de vie et à nous interroger sur les effets des technologies innovantes (réalité virtuelle, intelligence artificielle, robotique, …) qui nous permettent pourtant de personnaliser de nouveaux produits, services et prestations touristiques. Face cette situation si changeante et incertaine, développer de nouveaux modes de travail numériques dans le tourisme est devenu LA solution post-COVID-19.


Et pourquoi pas s’accompagner d’une agence de voyage ? 

Organiser un voyage, pour une agence ou un particulier, et ce surtout post covid, ce n'est pas facile. 

Quels changements ? Déjà, nous constatons qu’il y a beaucoup plus de marchés « domestiques » locaux, et tout particulièrement indonésien et indien. L'incertitude est alors une certitude. Les plages de Bali autour de Cangu ont maintenant une bonne partie de la classe moyenne de Jakarta ou d’autres grande villes. Les « Digitals Nomads » et la classe moyenne indienne de Delhi, Bombay, Calcutta ont tous trouvé refuge à Goa. Quant aux CSE et à la compensation carbone, ils sont essentiels localement. Enfin, nous observons également que les voyageurs désirent plus d'activités. 

Préparer le voyageur. Premièrement, il faut savoir que de nouveaux paradigmes sont apparus localement. Par exemple, les asiatiques se sont enrichis et c’est la grande zone de croissance du monde hors USA. Le voyageur doit ainsi est informé des changements pour s’y préparer et pouvoir adapter son comportement et ses attentes. Et il est aussi important de se rappeler que l'inflation n'est pas qu'une notion économique. En d’autres termes, sur place les hôtels ont changé et les prix augmentés, les guides ont changé de voix, les chauffeurs aussi, et les bons plans restau et shopping ont de même évolué. 

La fin du tourisme de masse ? La crise a-t-elle fait émerger un nouveau modèle plus durable et plus respectueux des communautés locales ? Un nouveau type de tourisme émerge, voulant à tout prix tester l’originalité, ce qui met en danger des paysages et cultures locales. S’accompagner d’une agence de voyage permet donc d’éviter ces problèmes et de voyager tout en ne dégradant pas l’espace ou en ne fragilisant pas les communautés locales. Kuta n’est plus « In » à Bali depuis 15 ou 20 ans, Seminyak n’ a plus sa superbe et s’est abandonné au Night Club… et les touristes remontent plus au Nord. Mais bien conseillé on peut faire un Bali sans voir un touriste.


Conclusion : Vers un nouveau tourisme ? 

La décroissance a investi (doucement) le secteur du tourisme, avec de nouvelles pratiques telles que le « slow tourisme » ou le « locatourisme ». Des agences se sont même spécialisées dans ce domaine, misant sur la « croissance responsable » et la « durabilité » pour des voyages authentiques et mémorables !

Et vous, qu’en pensez-vous ? 

Jeremy Grasset


Pour aller plus loin : Webinaire "Voyages : La vraie valeur ajoutée d'une agence réceptive à destination"

  • Renseignements et Inscription gratuite (24 Novembre 17:00) : cliquer ici


Mélanie R.

Proud "Slasheuse" : I work to facilitate information sharing through media and digitisation|Head of Transport partner integration/Project Manager-Orchestra|Founder-Les Sherlocks du voyage (Travel Media)🔎

2 ans

Bravo, j'ai beaucoup aimé vous lire !

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