Post de Sabine DAUGA

[ACTU] EXCELLENTS EXCEDENTS est lauréat de l’appel à projets "économie sociale et solidaire" lancé par Grand-Orly Seine Bièvre ! 🙌 👉 Notre projet, porté en partenariat avec CANTINES RESPONSABLES et l’Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa), vise à expérimenter sur la commune d'Ivry-sur-Seine des circuits courts (sans intermédiaire) de valorisation des excédents des offices de la restauration collective au profit des structures de l’aide alimentaire locale. 🌱Pour cela, l'outil en ligne Green Menu sera utilisé pour enregistrer les excédents alimentaires disponibles et permettre la mise en relation entre donateurs et receveurs. Cet outil qui permet de réduire le gaspillage alimentaire dans des centaines d’établissements partout en France devrait faciliter considérablement le don et l’accès de nouveaux receveurs à ces excellents excédents !   Découvrez en plus sur les lauréats en commentaire ⬇️ #gaspillagealimentaire #excédentsalimentaires #restaurationcollective #solidarité

📆 Hier c'était la journée contre la faim.   🍊 🥕 🥑 Le programme Mieux Manger Pour Tous (MMPT) déployé depuis 2023, est un fonds d’aide alimentaire durable dont l’objectif est de renforcer la qualité de l’aide alimentaire en France. Il se décline en 2 volets :   1️⃣ Un volet local avec pour objectif le développement des actions de lutte contre la précarité alimentaire ;   2️⃣ Un volet national avec pour objectif l’augmentation de l’offre de l’aide alimentaire avec un accès à une alimentation plus respectueuse pour l'environnement et plus qualitative pour les personnes en situation de précarité alimentaire.    En savoir plus sur le programme Mieux Manger Pour Tous 👉 https://lnkd.in/ecQ5PCKr

🔎 Sécurité Sociale de l'Alimentation 🥦 Dans la petite ville audoise de Lézignan Corbières, l’Atelier Paysan s’est associé avec de nombreux autres partenaires locaux*, pour initier un dispositif de caisse de l’alimentation selon le principe de la Sécurité Sociale Alimentaire (SSA) Nous faisons le constat d’un système de production alimentaire défaillant et nocif tourné vers un modèle agro-industriel, d’un mauvais accès à une alimentation choisie, notamment pour les plus précaires et d’une réponse insatisfaisante des pouvoirs publics à travers une aide alimentaire systématique et peu qualitative. Inspirés par les travaux que nous menons avec le collectif national qui travaille sur la SSA et les nombreuses dynamiques qui émergent partout en France, nous souhaitons à travers ce projet répondre aux enjeux d’accessibilité alimentaire en mobilisant les habitants du territoire, proches de notre Maison des Technologies Paysannes d’Occitanie. Une Caisse de Sécurité Sociale d’Alimentation de Lézignan viserait à offrir à toutes et tous (mais notamment aux plus précaires) un accès digne à une alimentation de qualité, choisie en connaissance de cause. En pratique c’est un système qui vise à constituer une caisse commune qui permettrait aux habitants de s’approvisionner gratuitement en produits locaux et de qualité dans les magasins qui auraient conventionné avec la caisse. Mais il reste encore tout à préciser. Le première réunion avec les habitant.e.s est prévue début septembre. La SSA se positionne comme une solution à la la précarité alimentaire mais aussi à la précarité paysanne, spécialement dans cette région où les communautés paysannes ont été détruites, et dont les survivants se maintiennent à peine, pris en tenaille entre le réchauffement climatique (sécheresses, incendies) et le libre échange (monoculture viticole peu valorisée). Les rencontres qui verront le jour, une fois le collectif de citoyen.ne.s constitué, viseront à rapprocher ces précarités qui ne se fréquentent pas et permettront à chacun et chacune de se faire une idée, en connaissance de cause, du système agricole et alimentaire qu’ils et elles souhaitent. En 2024 et 2025, le projet sera financé par la La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, la DRAAF Occitanie et le Département De L'Aude * Partenaires impliqués dans l’expérimentation : MAISON PAYSANNE DE L AUDE, BIOCIVAM Aude, Chemin Cueillant, Collectif les Pieds dans le Plat, Greenpeace Narbonne, MP2 Environnement - Le Marchepied , Un pas de côté pas de coté, Groupe d'Education à l'Environnement de l'Aude - Gée Aude

Une Agora pour questionner l’accès à l’alimentation "Le 21 mars s’est déroulée à Yssingeaux la première des trois journées de l’agora de l’accessibilité alimentaire en Haute-Loire, organisée par les Colibris du Pays des Sucs. Cette première journée a bénéficié de l’appui et de l’expertise des Résiliacteurs43 et de Géorésilience, pour mettre en lumière la problématique de la résilience alimentaire. En effet, si les questions de précarité et de solidarité seront à l’honneur vendredi et samedi, le point de départ de l’accès de tous à l’alimentation est bien d’abord la disponibilité des ressources. Or, depuis les crises du COVID, les sécheresses à répétition et le début de la guerre en Ukraine, notre certitude de toujours trouver les rayons du supermarché suffisamment remplis est un peu ébranlée. Les chocs récents, s’ils n’ont pas déstabilisé tout notre système de production et d’approvisionnement, ont tout de même montré qu’il était vulnérable et que l’anticipation de crises plus importantes relevait simplement du bon sens. C’est ce qu’a rappelé en préambule Alexandre Boisson, ancien garde du corps des présidents, qui assure à présent des formations sur le thème de la résilience alimentaire. Il était accompagné de Marjolaine Gaudard pour interviewer les différents invités de la matinée, tous porteurs de projets ambitieux et couronnés de succès dans le domaine. Jean-Claude Mensch, maire de Ungersheim, première ville en transition en France, avait fait le déplacement jusqu’à Yssingeaux pour nous faire part de son témoignage. Dominique Hays, président des Anges Gardins et du réseau national des jardins de Cocagne et Daniel Le Blay, élu en charge de l’agriculture à Mouans-Sartoux, ont complété ses propos. Tous trois s’accordent sur la nécessité de cultiver à proximité des villes des terres dévolues à l’alimentation humaine. Ils pointent aussi l’importance de la collaboration avec les habitants, de partir de ce qui les préoccupe, et de réhabiliter l’idée qu’ils peuvent être des acteurs du changement. « Pour cela, dit Jean-Claude Mensch, il faut aussi que les citoyens trouvent une forme d’indépendance intellectuelle, loin du consumérisme et de la publicité ». Dominique Hays a insisté sur la nécessaire concertation avec les agriculteurs pour reterritorialiser des filières et obtenir localement une gamme complète de produits variés, qu’on soit en mesure de transformer, stocker et commercialiser. Quand on spécialise un territoire, on met les gens en concurrence et on détruit des emplois. Au contraire, souligne M. Hays, quand on a recours à une agriculture low-tech et diversifiée, on crée beaucoup de postes. Toutefois, précise Daniel Le Blay, il ne s’agit pas de « revenir en arrière », mais d’utiliser les outils modernes pour créer les réseaux de production du futur." https://lnkd.in/e3MyWPkP

🍅 [UNE CAISSE ALIMENTAIRE COMMUNE] 🧰 « On se sent impliqués et investis dans notre pouvoir, notre rôle de citoyen.[…] J’ai compris que ma place était là parce que j’ai la parole … Je me suis rendue compte qu’on avait tous les mêmes préoccupations ». Ce sont les mots d’une expérimentatrice de la Caisse alimentaire commune de Montpellier et ils en disent long sur l’effet bénéfique de ce dispositif sur ses acteur·ices. 👋 Le mercredi 4 décembre, la Cité de l’agriculture était présente au séminaire de la Caisse alimentaire commune de Montpellier, et les retours suite à la première phase d'expérimentation du projet étaient extrêmement positifs. Ce projet de Sécurité sociale de l’alimentation #SSA est une expérience de démocratie participative unique en son genre, forte d’enseignements et de promesses, d’autant plus qu’elle a fait l’objet d’une évaluation conduite par un comité scientifique, qui en souligne les effets positifs et les pistes d’amélioration. 📈 Le constat Confrontés aux chiffres de la précarité alimentaire qui ne cessent d’augmenter en France avec l’inflation (16% de la population en 2023, CREDOC), aux conditions d’exercice des métiers agricoles qui ne font que se dégrader et à l’enjeu de la transformation de nos systèmes alimentaires face au changement climatique et à l’évolution de la santé des populations… il est plus que nécessaire de se mobiliser pour préserver un accès digne à l’alimentation durable pour tous, qui prenne soin des mangeur·euse·s, des agriculteur·ice.s et de notre environnement. Le changement des pratiques des consommateur.ices est souvent mis en avant comme effet levier. Mais la responsabilité individuelle ne suffit pas : car même si les citoyen·nes ont envie de changer leurs pratiques, ils.elles restent pris·es par des contraintes matérielles indissociables (budgets serrés, déplacements, emploi du temps). Il faut alors trouver des chemins systémiques pour leur donner le pouvoir d’agir sur leur alimentation. 🥁 Après 2 ans de mise en œuvre de cette expérimentation, le bilan est sans appel : le dispositif de Caisse alimentaire commune permet une solidarité de la question alimentaire bienvenue, pour les expérimentateur·ices qui sont en situation de précarité comme pour ceux qui ne le sont pas. En rassemblant des citoyen·nes d’origines sociales et de professions variées, le dispositif encourage une repolitisation de la question alimentaire et a un effet positif sur les expérimentateur·ices. Redonner du pouvoir d’agir, de l’estime de soi et la possibilité de se nourrir comme on le veut, c’est un pari gagné pour la #CAC de Montpellier à qui on souhaite encore beaucoup de succès dans le cadre du projet #TerrAsol lancé cette fin d’année ! Lire notre article complet ➡️ https://bit.ly/3BCiJxw Collectif Nourrir Nicolas Bricas Lise VALET SIF Aïcha Sébastien Barles Laure Gaillard Lisa Gerbal Damien Conaré LE FUR Emilie Sandrine Faure Juliette PERES

J’ai le plaisir de vous annoncer que j’occupe depuis peu le poste de Chargée de mission Accessibilité alimentaire au sein du Réseau Cocagne. Dans la continuité de mon engagement au sein de l'Agence nouvelle des solidarités actives (Ansa) depuis 2020, je poursuis donc les réflexions autour de l'accès à l'alimentation avec des jardins de Cocagne partout en France : paniers solidaires, production bio en insertion pour l'aide alimentaire, cuisines nourricières, tiers-lieux, jardins nourriciers solidaires… quel modèle socio-économique pour des structures de l'IAE qui déploient maintenant des dispositifs variés d'accessibilité alimentaire ? Quelles coopérations inter-associatives et publiques pour lutter contre la précarité alimentaire sur les territoires ? 

L'UGESS travaille actuellement sur une étude de participation des épiceries sociales et solidaires et de leur groupement au sein des projets alimentaires territoriaux #PAT et la prise en compte des enjeux de précarité alimentaire dans ces derniers. 🔍 Après une enquête quantitative auprès du réseau, s'en suit une série d'entretien avec des responsables d'épiceries et de chargé.e.s de mission de PAT. 🎯 L'objectif : réaliser un guide de sensibilisation à destination des épiceries sur l'importance de se saisir de l'outil du #PAT pour les enjeux de coopération alimentaire sur un territoire. 1e étape : voici la synthèse de notre enquête sur la perception des PAT par les épiceries sociales et solidaires. Parmi les enseignements : 1️⃣ les épiceries sont plutôt familières aux PAT et y participent quand un projet se développe sur son territoire 2️⃣ Parmi les intérêts identifiés, la création d'un espace de coopération entre associations engagées sur les questions alimentaires et de sensibilisation aux enjeux de précarité alimentaire sont les plus cités 3️⃣ Les épiceries attendent cependant plus de concrets et de financements pour développer des actions au sein de ces PAT. France PAT Groupement des Epiceries Sociales et Solidaires d'Auvergne Rhône-Alpes (GESRA) GESMIP Collectif des Epiceries Sociales et Solidaires d'Ile de France (CESS-IDF) CAPÉE GALAS : Groupement des Acteurs Locaux de l’Alimentation Solidaire Laetitia Prodo Estelle Soufflet Julie LINAS Sophie Bénazeth 🌱 Terres en villes Frederic MARCHAND

💫 "L'utopie d'aujourd'hui, c'est la réalité de demain." Une citation entendue dans la mini-série "La sécu de l'alimentation, on essaie ?" sur France Inter. Cette série de 5 épisodes présente le dispositif testé dans le village de Cadenet (Vaucluse) de différents points de vue : celui de ses usagers, celui de ses concepteurs et celui des agriculteurs. Le concept ? Un versement mensuel donnant accès aux citoyens à des produits alimentaires vertueux pour leur santé et l'environnement. Cette brillante initiative permet à mon sens d'assurer un accès pour toutes et tous à des produits alimentaires sains, de sécuriser des débouchés pour les producteurs et enfin de valoriser les pratiques culturales préservatrices de l'environnement. Si l'on est ce qu'on mange, alors il est indispensable que chacun(e) puisse se nourrir correctement, sans distinction de revenus. Nos modes d'alimentation aujourd'hui détermineront nos enjeux de santé demain 🥦 Un podcast qui donne à réfléchir sur nos modes de consommation, notre souveraineté alimentaire et l'agriculture de demain 🌱

🆕 BIENVENUE AUX NOUVEAUX ADHERENTS 🆕 👉 ASSOCIATION LES JARDINS DE LA MEDITERRANNEE – Association loi 1901 reconnue d’intérêt général située au MIN d’Avignon. Entrepôt de conditionnement Fruits et Légumes/Chantier Insertion. Les 15 ans des Jardins de la Méditerranée. 📌 UN CONSTAT : En France, 4 millions de personnes bénéficient de l’Aide Alimentaire délivrée par différentes associations. 📌 UNE ETUDE : Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) préconise la consommation de 5 fruits et légumes par jour. Les résultats de l’étude ABENA (réalisée par l’Institut de veille sanitaire) sur cette population précaire montrent que seulement : 70% consomment 1 fruit OU 1 légume par jour. Moins de 1% en consomme 5. 🎯 UNE STRUCTURE, DES OBJECTIFS … 🔸 UN OBJECTIF D’EMPLOI : Mise en place d’un chantier d’insertion : CDDI de 4 mois renouvelable 3 fois maximum avec comme objectif final un tremplin vers l’emploi ou une formation : 73% de sorties  positives en 2023. 🔸 UN OBJECTIF OPERATIONNEL : L’Atelier/chantier d’insertion est situé au M.I.N. d’AVIGNON depuis 2009. Nous récupérons les produits écartés par les producteurs, expéditeurs, grossistes, importateurs et centrales d’achats (car « déclassés, hors calibres ou refusés ») afin de les retrier et les reconditionner. 🤝 Depuis 2011 nous avons entamé en parallèle un partenariat avec quelques Industries Agroalimentaires sur les jus, fruits secs, légumes BIO surgelés,… 📣 La distribution de ces denrées aux qualités nutritionnelles intactes, est assurée via les acteurs habituels intervenant dans le secteur de l’Aide Alimentaire. ✅ Un certificat de don ouvrant droit à une réduction d’impôts égale à 60% du montant du don dans la limite de 0,5% du C.A. de l’entreprise est délivré à chaque donateur qui le souhaite (art. 238 bis du code général des impôts). 🔸 UN OBJECTIF FINAL : 💡 Favoriser l’accessibilité aux produits frais et aux fruits et légumes en particulier pour les familles fréquentant les centres de distribution alimentaire, dans le but d’améliorer leur état de santé, en conformité avec le PNNS 🔸 UN TRIPLE PARTENARIAT, DES SOLUTIONS… 👉 + de 25 000 tonnes récupérées depuis l’ouverture du chantier. Soit en moyenne 35 tonnes/semaine pour près de 19 500 tonnes redistribuées dans + de 45 départements, dont 30% en région PACA. ➡️ Contact : Nicolas CABOT – 04 13 41 61 32 – secretariat@jardimed.fr - https://lnkd.in/exUfuAbg

Une bel article dans Basta! sur le projet de Caisse Sociale de l'Alimentation