Écologie : le pari du progrès

Décidément, l’écologie est une affaire trop sérieuse pour la confier aux écologistes. Et à tous ceux, et ils sont nombreux en cette période électorale, qui se griment en écolos tendance : « plus vert que moi tu meurs » pour capter un électorat inquiet – et à juste titre ! – par l’état de notre planète. 

Ici c’est une des grandes gares françaises que l’on promet de déplacer pour y faire pousser à la place une forêt. Là ce sont les voitures que l’on veut interdire en ville ou la viande que l’on entend bannir des assiettes de nos enfants. C’est l’ère du NON. 

Et le vert vire au kaki. L’écologie tourne à l’écologisme ; une idéologie nourrie par la peur qui ne voit comme seule issue pour notre monde qu’une rupture définitive avec tout ce que l’on connaît. Mais cette idéologie mène droit au renoncement. L’utopie d’un monde subitement décarboné est un refuge certes confortable, mais qui interdit l’action. Et l’action, c’est précisément ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui. 

Plutôt que la rupture, c’est le pari du progrès que nous faisons en Pays de la Loire. Un progrès qui s’appuie sur la science et l’innovation. Ce que nous voulons, ce n’est pas changer de modèle – et par quoi le remplacer d’ailleurs ? –, mais le rendre plus résilient, plus respectueux, plus vert au bénéfice de tous : la nature évidemment, mais aussi la croissance, l’emploi, la qualité de vie, l’attractivité de nos territoires…