2017...2018

Voici donc venu l’heure du climax… où l'ultime point de notre expérience 2017 côtoie le sacro-saint changement d’année, le moment où notre tension est probablement à son comble, avant une nouvelle œuvre, une nouvelle expérience version 2018 qui sera un joyeux mélange de nos souhaits les plus profonds, promis et espérés dans un moment d’intimité et de ceux qui nous seront traditionnellement offerts… par amour, amitié, sympathie, réflexe ou obligation… avec plus ou moins de maladresse, de sincérité, d’assurance ou de créativité.

Alors quel épilogue pourrait nous n’inspirer 2017, qui pourrait être une bonne base pour 2018 ?

Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses. Ne les mettez pas trop bas non plus. Atténuez, voir renoncez à la haine et la colère : elles font souvent plus de mal à ceux qui l'éprouvent qu'à ceux qui en sont l'objet. Mais ne cherchez pas à être sage à tout prix. La folie aussi est une sagesse. Et la sagesse, une folie. Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons. Jetez ce livre. Faites ce que vous voulez. Et ce que vous pouvez. Pleurez quand il le faut. Riez. Du monde, des autres et de vous. Rien n'est très important. Mais tout peut-être si vite tragique… Tout ce que nous aimons mourra. Mais la vie doit être belle. Alors ne vous laissez pas abuser. Souvenez-vous de vous méfier. Et même de l'évidence car, la maline, passe son temps à changer. Autant que possible ne pensez pas que vous êtes trop petit pour changer quelque chose.

Et puisque 2018 démarre par « Les Heures sombres » de Winston Churchill (je mets d’ailleurs un billet sur ce cher Gary Oldman pour l’oscar, car il risque tout simplement d’être gigantesque dans le rôle… mais aussi parce qu’il est temps pour lui…), je terminerai par une citation dont il avait le secret et l’habitude : « Pour s'améliorer, il faut changer ; pour être parfait, il faut avoir changé souvent ».

Je vous souhaite une belle année 2018, vivez-là pleinement, avec une once de créativité… mais surtout avec beaucoup de sincérité. C’est avant tout la votre !... (Mais aussi un peu la notre...)