Apprendre à dire non : la clé pour mieux gérer son énergie et ses priorités

Apprendre à dire non : la clé pour mieux gérer son énergie et ses priorités

Combien de fois avez-vous dit "oui" alors que vous souhaitiez dire "non" ? Parfois par crainte de décevoir, parfois par peur de paraître égoïstes… Et si je vous disais qu’apprendre à dire "non" pouvait être une véritable force ?

Que ce soit dans notre vie pro ou perso, dire "oui" à tout finit par nous épuiser et surtout par nous éloigner de nos priorités. Alors, comment apprendre à dire "non" sans culpabiliser ?

Aujourd’hui, je vous partage quelques conseils concrets pour y parvenir avec assurance et surtout… bienveillance ! 😉

1. Comprendre l’importance de dire non

Avant toute chose, il faut comprendre que dire "non" est essentiel pour préserver son énergie. Chaque fois que vous dites "oui" à quelque chose qui ne sert pas vos objectifs, vous dites "non" à autre chose, souvent plus importante pour vous.

En début de carrière, j’avais tendance à trop souvent accepter les demandes de mes collègues… Résultat : je finissais mes journées à pas d’heure et surtout frustrée de ne pas avoir avancé comme je l’aurais voulu. 

Alors effectivement il n’y a rien de mal à dire “oui” occasionnellement ou quand on a le temps, bien au contraire… Mais cela ne doit pas être courant ou entraver votre travail. 

La priorité, c’est vous et votre équilibre ! 

2. Apprenez à reconnaître vos limites

Pour pouvoir dire "non”, vous devez tout d’abord avoir conscience de vos propres limites. Vous ne pouvez pas être partout à la fois. Alors accepter ses limites, c’est aussi comprendre que nous ne sommes pas capables de toujours répondre positivement aux demandes de chacun et chacune.

Souvent, nous (et surtout les femmes) avons tendance à vouloir bien faire, quitte à parfois trop en faire… Cela nous est tous arrivé d’être sous l’eau au travail parce que l’on a accepté trop de projets… Sur le long terme, cela n’est pas gérable pour deux raisons simples : 

  1. Puisque vous aviez l’habitude d’être toujours à 200%, votre équipe ne comprendra pas le jour où vous allez retrouver un rythme “normal” 
  2. Vous allez tout simplement finir par vous épuiser physiquement et mentalement, et ne plus vous sentir à l’aise dans votre poste… 

Alors fixez-vous des limites et ce, dès le départ ! 

3. Pratiquer l’art de dire non avec bienveillance

Attention, dire "non" ne signifie pas être rude ou agressif. Vous pouvez le faire de manière bienveillante et professionnelle. Formulez votre refus de façon à montrer que vous comprenez la demande, tout en expliquant que vous ne pouvez pas y répondre.

Ici vous avez deux options : 

  1. Être directe sans trop vous justifier : Parfois, la meilleure approche est de dire non de manière simple et claire, tout en restant bienveillante. Inutile de rentrer dans des explications trop longues qui pourraient diluer votre message. 
  2. Exprimez votre intérêt et proposez une alternative : Si la demande vous tient à cœur, mais que vous ne pouvez pas y répondre, prenez le temps d'expliquer brièvement les raisons, en montrant que vous appréciez l'opportunité. Vous pouvez aussi aller plus loin en offrant une solution : suggérer une autre personne dans l’équipe qui pourrait s'en charger ou proposer de revenir sur la demande à un moment plus opportun pour vous. Cela permet de montrer que vous restez engagée et proactive malgré votre refus ! 

4. Gagnez en confiance en vous pour affirmer vos choix !

Dire "non" n’est pas chose facile et nécessite pas mal de confiance en soi. Nous avons parfois l’impression qu’en refusant une demande, nous risquons de perdre l’estime de nos collègues ou managers. Mais en réalité c’est tout l’inverse ! 

Dire “non” c’est montrer que vous avez conscience de vos limites, que vous avez des priorités et surtout que vous savez gérer votre temps. 

En tant que manager, je n’ai aucun mal à accepter que des membres de mon équipe me disent parfois “non”... Ils m’expliquent tout simplement qu’en ce moment ils priorisent plutôt tel ou tel sujet. Si l’action que je leur demande est plus importante, nous dé-priorisons tout simplement d’autres sujets et c’est OK tant qu’il y a de la communication. 

5. Entourez-vous de personnes qui respectent votre temps

Enfin, il est crucial de vous entourer de personnes qui respectent vos limites et vos priorités. Si une personne ne comprend pas que vous puissiez dire “non”, demandez-vous sérieusement si vous souhaitez la garder dans votre entourage. 

Gardez en tête que dans le milieu professionnel, il n’y aucun mal à dire “non” et la bonne nouvelle c'est que les entreprises se concentrent de plus en plus sur le bien-être au travail et souhaitent prévenir les burn-outs. Alors peu de risque que votre manager ou collègue ne comprennent pas votre “non” s’il est bien formulé et justifié.  

En conclusion apprendre à dire "non" est loin d’être une faiblesse. Au contraire, c’est aujourd’hui considéré comme un acte de leadership qui vous permet de rester maître de vos priorités, de protéger votre temps et de vous préserver du stress ! 

La prochaine fois qu’on vous sollicite, rappelez-vous que dire "non" n’est pas refuser quelque chose à la personne, mais simplement affirmer ce qui est le plus important pour vous. Parce qu’en fin de compte, savoir dire "non" vous permet de dire "oui" à ce qui compte vraiment. 😉

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Plus d’articles de Kristine Naltchadjian

Autres pages consultées

Explorer les sujets