Banques françaises : fort potentiel d’amélioration des résultats
Développement de la banque en ligne oblige, les banques françaises sont engagées dans une réduction du nombre de leurs agences bancaires. La tendance n’est pas exactement nouvelle : en 2014, la France comptait déjà moins de 600 agences bancaires par million d’habitants, contre presque 800 en 2000.
Une densité bancaire encore importante en France
Pour autant, comme le rappelle une analyse récente de Barclays, cette réduction a été moins rapide en France que chez certains de nos voisins. La Belgique, où la « densité bancaire » était plus importante qu’en France en 2000, ne compte plus aujourd’hui qu’environ 450 agences par million d’habitants, un chiffre similaire à celui constaté en Allemagne. Et l’exemple néerlandais montre que la logique peut aller beaucoup plus loin encore : dans ce pays, il y a à peine plus de 100 banque par million d’habitants : quatre fois moins qu’en 2000.
Le réseau est-il toujours la clé de la part de marché ?
L’importance de ces réseaux (plus de 9.000 agences pour le Crédit Agricole, 7.500 pour BPCE, 3.000 pour Société générale, 2.000 pour BNP Paribas ou LCL) se traduit évidemment par des coûts de structure importants, qui représentent en moyenne 34% des revenus des banques françaises, contre 19% dans les pays nordiques, relève l’étude Barclays. Un différentiel considérable.
Or, on voit que la progression du nombre de clients « retail » des banques semble assez déconnecté du nombre d’agences. Entre 2011 et 2015, il a progressé de 13,7% pour BNP Paribas, à 3,44 millions, soit environ deux fois plus vite que pour Société Générale (+6,4% à 3,57 millions), bien que cette dernière ait quelque 50% d’agences supplémentaires.
Fort potentiel d'amélioration pour SG
L’étude de Barclays tente d’évaluer quel impact les futures réductions du réseau pourraient avoir sur les bénéfices des banques françaises. Et elle identifie clairement Société Générale comme le groupe où le potentiel d’amélioration est le meilleur. Dans son scénario le plus poussé (réduction de 60% du nombre d’agences plus économies possible hors réseau), la banque rouge et noire pourrait améliorer ses bénéfices de 32%, contre un potentiel de hausse de 19% pour le groupe Crédit Agricole et +15% pour BNP Paribas. Barclays exprime une vue positive sur le secteur et recommande un pondération en ligne pour BNP Paribas (objectif de cours : 52 euros) et une sous-pondération de Crédit Agri cole (objectif : 10 euros). C’est logiquement Société Générale qui retient le plus son attention : l’équipe d’analystes recommande de surpondérer avec un objectif de 40 euros, soit un potentiel de progression de 23,4%.
Pneumologue Pulmonologist; Interventional Pulmonologist
8 ansArticle quelque peu provocateur au vu de l'actualité..en créant encore plus de société offshores au panama ou ailleurs, les résultats peuvent être améliorés.
Fondateur @Carform / Partner @Frame
8 ansTrès intéressant, merci
-Community organizer focused on social and environmental justice in DRC -@JamboLab Founder / -@Amani-InstituteASBL CEO /2023 PACEY Award 🏆/2022 @MandelaWashingtonFellow/Delegate Speaker 2021 @OneYoungWorld Summit
8 ansvraiment!!!
Professeur de gestion chez Education Nationale - P@irformance
8 ansgarder crédit mutuel et municipal la société générale qui fait porter le chapeau à un salarié pour 5 milliards de trou ???,
Professeur de gestion chez Education Nationale - P@irformance
8 anssans doute le CIC , la BNP et la banque populaire les autres ! caiisse d'épargne et banque postale çà n'existe pas tout ce qui commence par crédit : crédit agricole pour les agriculteurs ????? Crédit du nord pour les entreprises du nord ????? le crédit lyonnais : le siège qui flambe un dimanche après midi ???ah oui Tapie