Des croyances limitantes au growth mindset
Bonjour à tous,
Nous avons tous des croyances limitantes.
Ces croyances qui nous collent désespérément à la peau et nous empêchent d’avancer et de nous réaliser.
Ces croyances trouvent souvent leur origine dans notre passé (et notre enfance) mais pas toujours, elles sont aussi la résultante de notre environnement personnel et professionnel du moment.
L’excellente nouvelle est que ces croyances limitantes sont dépassables, pour peu que l’on travaille sur soi et que l’on se concentre sur l’action.
Dans mon parcours de vie atypique et multiple, j’ai très souvent été confronté à mes croyances limitantes.
- Au moment de m’envoler à 26 ans pour ma première mission humanitaire dans l’Afghanistan en guerre. N’étant pas un baroudeur dans l’âme, je peux vous dire que j’ai bien failli renoncer la veille de mon départ.
- Au moment de présenter mon travail d’artiste autodidacte au regard de l’autre, avec un vrai syndrome de l’imposteur.
- Au moment de me lancer il y a près de 15 ans après une lésion au cerveau dans l’aventure naissante des sciences cognitives appliquées au leadership & management.
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- Au moment d’écrire mon premier livre il y a 10 ans, sans aucune assurance de trouver un éditeur...
Mais voilà, en dépit de mes craintes, de mes limites et des « bons conseilleurs » m’incitant à renoncer, je l’ai fait. Par envie, par défi, par passion… Et tout simplement parce qu’une petite voix intérieure me disait que je devais le faire.
Aujourd'hui, je suis heureux d’avoir consacré dix années de ma vie à l’humanitaire en guerre et d’avoir servi avec coeur sur le terrain ; heureux d’avoir collaboré comme artiste avec des lieux & des personnes d’une éblouissante beauté ; heureux d’avoir donné des centaines de conférences, je l'espère utiles, en France et à l’étranger ; heureux d’avoir écrit et co-écrit de nombreux ouvrages pour Larousse, EMS, etc.
Ce n’est pas une success story et il n’y a ici rien d’extraordinaire. Je récuse cette vision héroïsante et égocentrique de la résilience. Il s’agit plus modestement d’un chemin de vie apprenant, si bien décrit par Boris Cyrulnik :
« Face à la perte, à l’adversité, à la souffrance que nous rencontrons tous un jour ou l’autre au cours de notre vie, plusieurs stratégies sont possibles : soit s’abandonner à la souffrance et faire une carrière de victime, soit faire quelque chose de sa souffrance pour la transcender. La résilience n’est pas du tout une histoire de réussite, c’est l’histoire de la bagarre d’un enfant poussé vers la mort qui invente une stratégie de retour à la vie ; ce n’est pas l’échec qui est donné dès le début du film, c’est le devenir imprévisible, aux solutions surprenantes et souvent romanesques ».
Amitiés.
Erwan