Elargissement des exigences CSRD et … BSP (Bon Sens Pratique) !
Bonjour à tous,
J’espère que vous allez bien.
Tout d’abord, je tiens à vous présenter mes excuses, depuis plusieurs mois nous nous retrouvons sur des sujets qui traitent d’un ou plusieurs aspects de la transition écologique et, notamment, car c’est mon cœur de métier depuis plus de 30 ans, la réduction des impacts et des coûts environnementaux et la Performance Durable des entreprises, et j’ai quitté le pont de notre navire depuis plus de quinze jours …
Pour essayer de trouver grâce à vos yeux, je mettrai juste en avant un surcroit de dossiers et projets pour nos deux sociétés OPTEAM 2S et ENDROTEK et … une maladresse fâcheuse qui complique mon quotidien pour quelques semaines … une rupture du talon d’Achille … 😉
Pourquoi ces quelques mots en préalable ?
Parce que je considère, vous qui me faites l’honneur de me lire chaque semaine sur la Newsletter « Transition Ecologique », que vous êtes, à la fois les moteurs et vrais acteurs de la transition que nous vivons actuellement en vos qualités d’animateurs, de techniciens QSE, de consultants, d’experts en tous genres, de cadres, Dirigeants… et plus largement de réseaux pensants concernés et engagés.
Je vous apprécie et vous respecte pour cela.
Je n’ai comme seule prétention que d’être l’écho de toutes les expériences, rencontres, témoignages que nous recueillons, avec nos équipes dans nos missions, où nous avons la chance d’accompagner des entreprises ambitieuses, impliquées, dans tous les secteurs d’activité.
Merci pour votre compréhension,
Yann LE LOUARN
Elargissement des exigences CSRD et … BSP (Bon Sens Pratique) !
Les marchés, les consommateurs finaux sont-ils disposés à payer beaucoup plus cher pour favoriser l’achat, le déploiement ou l’utilisation de produits plus écologiques ?
Tous les jours, dans beaucoup de domaines et configurations, l’observation montre bien évidemment que non !
Dans les pays développés, les pouvoirs d’achat se raidissent, les conséquences directes et indirectes de l’inflation sont déjà très compliquées à supporter pour nombre de ménages et d’entreprises.
Et que dire des préoccupations premières de populations entières qui ne peuvent pas subvenir à leurs besoins fondamentaux … ?
Quant aux entreprises, elles sont là pour apporter à leurs clients ce qui répond à leurs attentes mais avec un plafond de prix induit par les contraintes marché que nous avons rappelées. Leur priorité doit être de rester compétitives mais, par un mécanisme vieux comme le monde, c’est le marché qui fixe les prix par un mécanisme de l’offre et de la demande.
De toute façon, dans une économie mondialisée où les frontières économiques n’existent pratiquement plus (ou sont d’une totale perméabilité) les produits et équipements fabriqués au bout du monde, avec parfois pas ou peu de valeur ajoutée, un respect des règles sociales et environnementales douteux sinon absent, envahissent les rayons des magasins et plateformes car ils sont de plus en plus souvent privilégiés par les consommateurs pour des questions budgétaires …
Nos entreprises n’ont donc guère le choix que de rechercher la compétitivité de toutes les façons possibles, devant cette pression sur des marchés où ils n’ont comme alternative, que de se plier à ces « bonnes et subsistantes » lois du marché.
Ceci dit, compte tenu de la pénurie des ressources non renouvelables, leur surconsommation, le réchauffement climatique avec tous les effets en chaine annoncés, la quantité de déchets de plus en plus importante, leurs pollutions, l’impact ravageur sur l’environnement, et plus particulièrement sur la biodiversité qui est le terreau de notre survie et celui de la plupart des organismes de la chaine du vivant, pour envisager un développement et une performance durable, l’entreprise doit rechercher des économies tout en changeant son modèle.
En effet, la population a mis 200 000 ans pour atteindre le milliard d’habitant vers 1830, puis à peine 2 siècles pour atteindre 8 milliards et nous serons près de 10 milliards en 2050.
Il a fallu à peine deux siècles pour que les populations consomment chaque année environ 2,5 fois les ressources renouvelables de la Terre, là encore pour atteindre 3 fois dans vingt ans …
IL FAUT PRENDRE LE TAUREAU PAR LES CORNES ! 2 solutions :
1 - Rétropédaler …
Quand je parle de rétropédalage, il s’agit de suivre le discours d’une frange de militants écologistes qui nous expliquent que « c’est simple, pour consommer moins de ressources, d’énergies, produire moins de déchets, limiter le réchauffement climatique … il faut simplement, tous, modifier drastiquement nos modes de vie et de consommation : limiter nos déplacements au strict nécessaire, consommer que l’utile et moins, revenir à un mode de production d’antan, notamment dans l’agriculture… », alors que nous vivons dans un monde interconnecté, que des populations qui ont à peine de quoi subvenir à leurs besoins primaires s’achètent en premier, s’ils le peuvent, une télévision et un smartphone, alors que, même si peu de Dirigeants politiques osent le dire nous souffrons avant tout d’une surpopulation galopante, avec les ¾ de l’humanité qui rêvent du mode de vie que nous connaissons dans les pays dits développés …
C’est, tout simplement inenvisageable !
2 - Produire plus et mieux avec moins !
Cela nous a été vendu comme un des buts de la RSE …
Mais, parce que le côté « auberge espagnole » permet de privilégier la communication « verte » sur certains sujets en en omettant d’autres plus sensibles, si certaines entreprises l’ont bien utilisé, et pour elles c’est devenu un outil d’identification des demandes d’amélioration des relations avec les parties prenantes, pour beaucoup d’autres cela a été utilisé comme une énorme usine à « GREEN WASHER » : peu de réductions d’impacts environnementaux significatifs remarqués, peut-être aussi car le nombre de cabinets spécialisés accompagnement RSE avaient et ont encore pour beaucoup une faible culture et un manque d’expertise dans tous les leviers touchant à l’ingénierie environnementale.
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Ils ont donc, avec leurs clients, préféré privilégier des actions environnementales simples, visibles mais peu impactantes, et s’en tenir là sur le pilier environnement de la RSE pour privilégier les autres touchant le social et sociétal.
C’est comme ça…
Mais les exigences de transparence et la mise en application de la Directive CSRD va certainement, du moins il faut le souhaiter, déranger un peu ce genre de pratique en contraignant les entreprises à remettre des réalisations et chiffres précis liés à leurs engagements, non pas dans un « fourre-tout RSE », mais pilier par pilier.
Donc, sous des aspects obligatoires et forcément contraignants, les exigences liées à l’élargissement de la Directive CSRD, vont motiver des initiatives là où le BON SENS aurait dû suffire …
Mais le BON SENS n’est-il pas la chose du monde la moins bien partagée … ?!
Cela dit, revenons sur nos objectifs de « Produire Plus avec Moins » en consommant moins d’énergies et en produisant moins de déchets, mieux valorisés.
Cela implique de s’attaquer sérieusement et durablement au sujet Environnement :
Les objectifs :
Les moyens, les exigences pour atteindre cela :
Cela implique :
De l’innovation et des expertises, et il y en a dans tous les domaines :
Avantages et attendus pour toutes les entreprises qui ont compris tout ça, et qui privilégient l’action intelligente, appuyée sur des sources identifiées, mesurées au lieu d’une pommade RSE à effet GREEN WASHING :
Le changement de modèle, les VRAIES BONNES INITIATIVES Environnement sont sources d’économies importantes et de rentabilité durable !
Je l’ai dit et expliqué dans de précédents articles : réduction des coûts et réduction des impacts environnementaux = même COMBAT = ECONOMIES IMMEDIATES pour une grande part et DURABLES pour toutes !
Qui pourrait infirmer que réduction de la quantité de matières premières, d’énergies, d’eau, diminution des déchets … pour la même quantité produite et pour le même chiffre d’affaires, ne sont pas les plus grandes et sages actions à mener pour rester rentable sur ses marchés sans avoir besoin d’augmenter ses prix de vente … ?!
Donc, cette démarche logique, évidente, parfois appelée « démarche ZERO DECHET … » est avant tout une recherche de Performance globale et de rentabilité durable, qui ne trouve son énergie d’activation que par un changement de VISION du Dirigeant, à 360° intégrant dans chaque décision et réflexion sur son PRODUIT INTENTIONNEL, les impacts pressentis sur ses PRODUITS NON INTENTIONNELS (consommations matières premières, consommables, énergies, eau, déchets, rejets aqueux, atmosphériques … impact Carbone) !
Je pense que beaucoup en étaient convaincus, les autres ne peuvent plus l’ignorer désormais, : REDUIRE SES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX EST SOURCE DE RENTABILITE DURABLE ET DE PERENNITE SUR SES MARCHES.
Pour finir, je ne voudrais, surtout pas omettre un dernier point : La « Démarche ZERO DECHET, la recherche de Performance Globale, d’économies, les changements et innovations en rapport … sont les moteurs du développement de l’entreprise dans l’avenir qui leur permettront d’identifier, saisir et exploiter toutes les opportunités que toute cette grande « transition énergétique » va imposer au monde et tous ces acteurs.
Cela devient compliqué de l’ignorer aujourd’hui : Tout le monde devra y passer, de gré ou de force, maintenant ou trop tard. Alors autant s’y mettre de façon consciente, construite, planifiée et volontaire, plutôt que d’attendre, faire du cosmétique, en essayant de contourner ou repousser, une réalité et des exigences qui s’imposeront à chacun !
LES PREMIERS AUJOURD’HUI SERONT LES PREMIERS DEMAIN … !
Yann LE LOUARN
OPTEAM 2S
Juriste / Chargée de recouvrement contentieux aux niveaux national, supranational et dans l'espace Schengen, chez FTs
7 mois« En travaillant pour les seuls biens matériels, nous bâtissons nous-mêmes notre prison. Nous nous enfermons solitaires, avec notre monnaie de cendre qui ne procure rien qui vaille de vivre. » @Antoine de Saint-Exupéry. Cher Monsieur @Yann Le LOUARN, C’est très gentil de vous enquérir des nouvelles de vos lecteurs, alors que vous êtes souffrant. En ce qui me concerne, je me porte bien. J’espère qu’il en est de même pour les autres lecteurs ! C’est toujours exaltant de lire la Newsletter « Transition Écologique », puisque je suis une fervente militante de la sauvegarde de notre belle planète. L’environnement étant un patrimoine commun à l’humanité, d’où mon intérêt de lire des revues qui proposent des solutions médianes visant à sauvegarder notre planète. J’en profite pour vous souhaiter un prompt rétablissement. Bien cordialement, @Anne Brunet