Etre une femme, premier facteur de discrimination au travail en France

Etre une femme, premier facteur de discrimination au travail en France

Apres avoir fait œuvré de manière opérationnelle sur les clichés des Hauts Potentiels/Précocité intellectuelle,  un nouveau challenger à relever! : le sexisme et les clichés des femmes "intellos" au travail en France. Point positif, J'ai désormais la réponse à ma situation de RSA à seulement 41 ans, après avoir développé et accompagné des activités dans plus de 20 pays.

Au boulot! :)

Paris, OIT - Selon la septième étude annuelle * de l’OIT et du défenseur des droits, un tiers des femmes actives a déjà été victime de discrimination au travail et le genre est le premier critère de discrimination (29% dans le public, 31% dans le privé) incluant la grossesse et la maternité (19 à 20% des personnes interrogées).

  • Les femmes font davantage état que les hommes de discriminations dans l'accès à l'emploi (31% dans le public, 29% dans le privé) ou au retour d’un congé de longue durée : maternité, adoption, maladie (19% dans le public, 20% dans le privé).
  • Ce sont avant tout les supérieurs hiérarchiques qui sont identifiés par les femmes comme les auteurs des discriminations (48% dans le privé et dans le public).
  • Plus d’un tiers des actifs a déjà été le témoin du ralentissement de carrière professionnelle d’une femme parce qu’elle avait des enfants (35% dans le public, 36% dans le privé).
  • Les hommes sont également sensibles aux discriminations dont sont victimes les femmes en tant que telles. Les actifs masculins déclarent quasiment dans les mêmes proportions que les femmes s'être sentis mal à l'aise à cause de plaisanteries à connotation sexuelle ou de propos sexistes (37% des hommes dans le public et 32% dans le privé, 36% des femmes dans le public et 31% dans le privé).

Persistance des stéréotypes

Quand on interroge les stéréotypes (qualités que les femmes prêtent aux dirigeants, existence de métiers «genrés »), les femmes sont encore plus porteuses de préjugés que les hommes :

  • Pour 69% des femmes du secteur public et 77% du privé, certains métiers s'adressent plus naturellement aux hommes, ce que pensent « seulement » 61% des hommes du secteur public et 71% du privé.
  • Pour 64% des femmes du secteur public et 76% du privé, certains métiers s'adressent plus naturellement aux femmes (61% des hommes du secteur public et 69% du privé).
  • Plus de 80% parmi les 18-24 ans estiment qu’il existe des métiers qui s’adressent naturellement plus aux hommes ou aux femmes. Cette opinion est partagée par les trois quarts des salariés du privé et les deux tiers des agents publics. Et ce quel que soit le sexe de l’interviewé.

Ces stéréotypes, en alimentant l'autocensure des femmes, peuvent entretenir une double ségrégation professionnelle à la fois horizontale et verticale : orientation professionnelle vers des métiers «naturellement » féminins (paroi de verre) et incapacité à briser le plafond de verre. Ils peuvent aussi les conduire à devenir les auteurs des discriminations liées à leur sexe.

Cette vision stéréotypée des métiers, même si elle est contrebalancée par la reconnaissance de la possibilité d’exercer plus facilement aujourd’hui un métier majoritairement exercé par le sexe opposé.

Outre la formation continue, largement reconnue (à plus de 80%) comme moyen permettant aux femmes d’évoluer professionnellement, les mesures permettant de concilier la vie familiale et professionnelle sont globalement jugées comme les plus efficaces afin de rétablir l’égalité homme/femme. Le développement de solutions de gardes d'enfants accessibles à tous est particulièrement plébiscité par l'ensemble des actifs : 88% des agents du public, 85% des salariés du privé dont 89% pour les femmes.

Mendes da Costa José

Acheteur confirmé en pharmacie à la recherche d'une nouvelle oportunité professionnelle dans le Nord - Pas de Calais

8 ans

Malheureusement c'est une triste réalité. La discrimination professionnel soi masculine, soi féminine c'est aujourd'hui un énorme malaise de notre société et je n'évoque même pas les discriminations du à l'âge ou a ses origines. Parfois je pense que je ne suis pas au XXI siècle !

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