La Bourse de Paris attendue en forte hausse
Accord de principe sur le commerce et victoire de Boris Johnson !
Les marchés se souviendront-ils longtemps du 12 décembre, lorsque les astres se sont organisés pour leur offrir le meilleur alignement possible ? C’est d’abord aux Etats-Unis que les festivités ont commencé hier avec le tweet du président américain sur l’imminence d’un accord. Les proches du dossier ont confirmé plus tard l’approbation de Donald Trump sur un accord de phase un permettant d’éviter de justesse la mise en place des taxes sur 160 milliards de dollars d’importations chinoises supplémentaires.
L’accord inclurait la promesse, par la Chine, d’acheter davantage de produits agricoles, tandis que les Etats-Unis seraient prêts à abaisser les taxes mises en place depuis le début des hostilités. Les termes du deal ont été conclus, sans que le texte légal soit encore finalisé, d’après les sources proches du dossier. Une annonce officielle est attendue dans la journée.
Outre-Manche, c’est l’autre leader à la mèche blonde qui s’est distingué. L’histoire politique britannique se souviendra sans doute longtemps du coup de poker de Boris Johnson ! Entre la concrétisation du Brexit et la poursuite de l’incertitude, les plus hésitants outre-Manche ont finalement opté pour le Brexit. C’est bien ce choix qui est ressorti dans les urnes hier au soir, avec une écrasante majorité en faveur des conservateurs aux élections législatives.
Le Premier ministre a interprété les résultats comme « un nouveau mandat puissant » pour mener à bien le Brexit, prévu pour le 31 janvier. D’après les dernières estimations, le parti conservateur remporte une majorité de 74 sièges avec 364 députés (soit 47 de plus). Les travaillistes n’en occupent plus que 203 (en baisse de 59). La livre sterling a immédiatement profité des premières estimations et grimpé à 1,35 dollar, au plus haut depuis juin 2018. Contre l’euro, la devise s’est hissée à son plus haut depuis décembre 2016, à 1,207 euro.
Du côté des valeurs, il faudra suivre Engie, qui a annoncé le relèvement de 2,1 milliards d’euros dans ses comptes consolidés des provisions liées au démantèlement des centrales nucléaires belges et à la gestion de l’aval du cycle de combustible nucléaire.