Le scandale Science-po

Comment une institution devenue aussi prestigieuse que Sciences-po a-t-elle pu sombrer à ce point ?

Une déliquescence marquée par des conduites inqualifiables et un nivellement du niveau des élèves et d’un grand nombre d’enseignants qui donne le vertige.

Entre l’établissement dont je fus l’élève dans l’antiquité gréco-romaine des années 70 et dont j’ai eu le plaisir bien des années plus tard de présider l’association qui le représentait à Lyon et en Région Rhône-Alpes et celui d’aujourd’hui, un monde les sépare.

Plus le niveau de l’institution a chuté verticalement, plus sa notoriété s’est accrue selon le schéma américain où, à coup d’investissements financiers massifs, les universités américaines ont écrasé les phares intellectuels que représentaient en Europe des institutions telles que Normal Sup en France, Heidelberg en Allemagne tout comme Oxford ou Cambridge en Angleterre et qui aujourd’hui cherchent désespérément à imiter ceux qui les ont vaincus. 

Le mérite n’existe plus. Le concours anonyme, seul révélateur de la démocratie, non plus, puisque désormais, c’est le racisme et l’ethnie qui l’emportent par idéologie sur le courage, l’effort et la volonté d’apprendre.

« Comme la vie est lente

Et comme l’espérance est violente ».

C’est pourquoi, en dépit du réel, il nous faut espérer encore dans un changement radical au sein de Sciences-po, des Grandes Ecoles françaises et des grandes Universités européennes qui puissent enfin permettent à la France et à l’Europe d’être à nouveau dignes de leur passé.