L’Empereur ZHAO Kuangyin et Napoléon III :L'histoire est-elle répétée ?

L’Empereur ZHAO Kuangyin et Napoléon III :L'histoire est-elle répétée ?

En l'an 960, le général suprême ZHAO KuangYin du Royaume ZHOU Ouest usurpe le pouvoir en chassant le dauphin dont il a la charge de protection. En se drapant sous la robe impériale de la dynastie de Song Nord, il ouvre un chapitre splendide sur le plan culturel mais ridicule au niveau militaire. L'Empereur nouvellement couronné garde au fond de son cœur une hantise que son socle de pouvoir pourrait être bousculé par ses généraux voulant aussi accéder au trône suprême. Ainsi, il décide de présenter à chacun de braves militaires des caissons de lingot d'or et de jeunes belles femmes sous une seule condition : ne songez plus jamais au pouvoir militaire.

A la place des généraux qui ont contribué à la prise de son pouvoir à coup de sabre, l'Empereur nomme des lettrés pour gouverner le pays Song Nord. Depuis, les poésies sont composées à profusion et les beaux textes sont recités à haute voix dans toute la capital de KaiFeng. Mais malheureusement, le pays est affaibli militairement car les généraux ont été tous renvoyés dans des contrés idylliques pour le reste de leur vie ! Finalement la dynastie de Song a été anéantie par les Mongols en 1260 dont le fondateur Kubilaï Kan s'est fait assister plus tard par un garçon nommé Marco Polo.

En France, Napoléon III a aussi usurpé le pouvoir à l'appui du coup d'état en 1851. Probablement également hanté par le remords, il laisse la société s'enivrer par la joie de vivre. Ainsi, les écrivains sont prolifiques et les musiciens sont créatifs, dont l'illustre représentant n'est que Jacques Offenbach.

Mais dans une ambiance aussi oisive, la France est éreintée sur le plan militaire, d'où la défaite cuisante en 1870 et la déroute honteuse en 1914.

L'art fait rayonner le pays mais rend la patrie fragile. Une leçon de l'histoire ?

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