« Les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes ni les plus intelligentes mais, celles qui s’adaptent le mieux aux changements"

« Les espèces qui survivent ne sont pas les plus fortes ni les plus intelligentes mais, celles qui s’adaptent le mieux aux changements"

Chaque année, les crapauds connaissent une migration qui les achemine de leur lieu de vie courant à leur lieu de reproduction ancestral.

Cependant, parfois, entre deux migrations, une autoroute est construite par les humains, ce qui modifie l'habitat naturel des crapauds et les empêche de parcourir le chemin qui doit les amener à leur destination.

Mus par leur instinct grégaire, les crapauds tentent malgré tout la traversée et se font le plus souvent tous écraser par les voitures lancées sur ces voies express.

Evidement, les crapauds ne sont pas à même de saisir que leur chemin de migration est devenu impraticable et ils s'obstinent donc à l'emprunter, puisque c'est celui indiqué par leurs ancêtres.

On peut donc se demander comment l'urbanisation n'a pas tué toute l’espèce ?

La conscience collective des crapauds a fini par intégrer ce risque, puisque, au moment où la majorité d'entre eux part dans la direction habituelle, une minorité se dirige à l'opposé, vers ce qu'ils considèrent pourtant, le mauvais côté.

Et c'est parce que ce petit groupe dissident, au lieu de prendre le chemin ancestral, a emprunté une voie tenue absurde, que toute l'espèce va pouvoir survivre.  

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