Les parathlètes : leçon de vie pour nous tous

Les parallèles entre les performances et la vie des champions olympiques ont leurs limites, j’en conviens. Il ne s’agit pas de modèles mais d’illustrations, de récits de vie qui mettent en scène des valeurs et des histoires universelles qui, pour le coup, s’adressent à tous. C’est pour cela, que l’on soit jeune, vieux, préparateur de commande, opérateur, managers, chef d’entreprise, musicien ou sans emploi, les Jeux et le sport en général fascinent. C’est pour cela que ces mêmes se retrouvent le week end supporters, cyclistes, rugbyman ou footeux. Alors, que dire à celui « qui regarde le doigt quand le sage lui montre la lune »? Passionne-toi pour les parathlètes qui vont se produire cette semaine à Paris.

Ces Hommes nous disent, sans exception, les mêmes mots que leurs confrères valides : les sources et ressources d’une vie réussie et du bonheur sont les mêmes. Qu’il n’est pas une finalité mais une conséquence des buts que l’on se donne. On ne performe pas car on est heureux, on est, (passagèrement) heureux quand on touche l’excellence ou nos idéaux de vie.

Face à la difficulté, l’épreuve, l’injustice, l’échec, il n’y a pas des milliers de stratégies, je peux :

Me plaindre : subir passivement ce qui m’arrive de négatif, la soumission à mon sort.

Me complaindre :  faire de mon sort un mantra, un porte-drapeau : la victime honorée, valorisée, glorifiée : les héros de notre époque;

Atteindre de nouveaux défis, faire du « sort » un ressort, de l’épreuve une œuvre. Le chemin des parathlètes.

Je cite : Alexis Hanquiquant, ancien maçon, amputé de la jambe à la suite d’un accident de travail, six fois champions du monde et médaillé d’or à Tokyo en triathlon, Nantenin Keita (la fille de Salif), déficiente visuelle profonde, RH chez Malakoff Médéric multiple médaillée en 400m, Guillaume Toucoullet champion detir à l’arc… par la bouche…Pour répondre à l’accident, l’injustice, l’épreuve, l’échec : se donner d’autres défis, adaptés à ma condition nouvelle condition, ce qui veut dire l’accepter (déjà tout un travail)

Vouloir dans ma nouvelle existence, atteindre l’excellence : ce qui veut dire simplement et pour nous tous, aller au bout de mes choix de vie : il y a autant de nature d’excellence que de choix de vie

Ne jamais rien lâcher de ma détermination à progresser et réussir : la persévérance

Me plier, chaque jour, à la discipline de mes pratiques. Discipline qui, à travers les rituels d’entraînement (ou, pour d’autres de respiration, de lecture, d’étirements…), façonnent la précision du geste, m’en donnent le goût jusqu’à en faire un art.

Savoir m’entourer des personnes ressources car seul le lien confiant, la rencontre féconde de proches et de coachs me permettront de progresser

Cultiver ma confiance en moi comme un jardin fragile à entretenir, elle ne tombe pas du ciel

On parle aujourd'hui de résilience, notre anagramme chez Neom s’appelle CARPE, 5 invariants de la réussite, 5 prédicats que l’on observe notamment chez les adolescents  : Confiance, Ambition, Relations, Persévérance, Enthousiasme.

La fatalité n’existe pas, le destin n’existe pas, les possibles sont infinis, chacun à notre niveau et à hauteur de nos projets, en compagnie de ceux qui nous entourent, nous inspirent et nous soutiennent sur nos chemins parfois rugueux de nos existences.

SergeGriffon–Neom, l’infini des possibles