Cérémonie d’ouverture des JO : la rencontre des contraires.

La rencontre de l’art académique et de l’art pop et urbain : un mariage des contraires particulièrement réussi qui produit de la beauté et de la performance.

C’est une loi de la vie, de l’harmonie et de l’excellence.  

C’est aussi un chemin toujours complexe, jamais abouti, une philosophie exigeante et un travail séduisant. Ils reposent sur l’ouverture et l’exigence : embrasser plutôt que rejeter, réunir plutôt que séparer, l’opposé d’une vision binaire de la vie. Une philosophe qui touche tous les compartiments de nos existences :

Construire mon futur nourri de mon histoire, puiser dans mes racines, mes valeurs, dans le légué la sève de mon devenir.

Travailler mes talents, mes forces, ma jambe d’appui le plus souvent et le plus loin possible pour tranquillement investir l’énergie et la confiance produites sur mes manques.

Renforcer à la fois mes compétences, domaine du logique et ma confiance, celui du psychologique afin de réussir mon projet.

Accueillir à la fois mes parts lumineuses, généreuses, rayonnantes et mes parts d’ombre, passions tristes et destructrices afin de les transformer et les apaiser. Honorer toutes les parties de soi, ni pour se résigner ou s’indigner mais comme le chemin d’un exigeant travail de compréhension, de construction et de transformation.

Il en va de même dans le management des hommes, le métier que l’on enseigne :

• Regarder loin et se passionner pour les détails du métier.
• Porter haut l’exigence et exprimer régulièrement de la reconnaissance.
• Viser l’excellence comme finalité et  la patience pour y parvenir tout en accompagnant la montée en compétences.
• N’avoir aucune tolérance sur les hors-jeu de comportement et une indulgence infinie sur les erreurs.
• Faire confiance, sans modération et,  non pas contrôler (quelle absurdité ce mantra que l’on entend encore partout : « la confiance n’exclut pas le contrôle »), mais sanctionner clairement, fermement et froidement le non respect des règles du jeu.
• Savoir décider sans tarder ni tergiverser sur certaines situations et prendre le temps de l’hésitation et du doute quand il le faut.
• Savoir et pouvoir aller vite, très vite et à d’autre moment, ralentir, s’arrêter, penser et douter
• Persévérer et se perfectionner comme ligne de conduite et accepter l’inabouti, l’imperfection comme sédiments d’un futur prometteur.
• Accueillir l’échec  et la médaille avec le même discernement : des prétextes pour grandir.

Bel été à vous tous

Serge Griffon, Neom : l’infini des possibles