Looking Beyond Canada's Immediate Recovery: Invest, Monitor, Adjust

Looking Beyond Canada's Immediate Recovery: Invest, Monitor, Adjust

(French and Italian follows)

The Senate recently adopted C-30, a 366-page bill which implements provisions from Budget 2021 and appropriates funding for various federal programs. As part of the Senate’s pre-study of the bill, our committees heard from nearly 150 witnesses. 

Throughout our hearings, it became clear to me that most of the measures in the bill were welcomed by stakeholders and experts alike. However, I also concluded that some of the government’s spending may need to be refocused or scaled back as the economy recovers.

Much has been said about our country’s debt and how best to address this ever-increasing, multigenerational concern. There are many ways we can repay our debt. Of course, governments could increase taxes, but now is not the time to impose additional financial pressure on individual Canadians and businesses. The government could continue to monetize the debt which it has done throughout the pandemic, but this could also lead to inflation which should be avoided at all costs, although inflation can contribute in repaying debt as does cutting expenditures and government spending.

In my view, growing the economy is the best way to repay our debt and has the cumulative effect of creating jobs, encouraging investments in people, businesses and infrastructure, and providing much needed revenues to the treasury. There are many measures in Bill C-30 that will contribute to growing our economy. Of note, the government is committed to implementing a national early learning and childcare program – inspired by the Quebec model – with some initial multi-billion-dollar investments.

Most recently, we also learned that the economy added nearly 231,000 jobs in June thanks to stronger showings in retail, food services and accommodation. While the unemployment rate remains at a respectful 7.8%, the economy is still 340,000 jobs short of pre-pandemic employment levels, but I am hopeful we will continue to see modest, yet incremental job gains throughout the summer. 

Canada’s economy would not be in this position without the government’s targeted and timely emergency support programs such as the wage and rent subsidies which have been extended with Bill C-30. At the outset of this global crisis, the Government was quick to react in helping Canadians and it was relatively successful at adjusting, adapting, improving and extending these much-needed and in-demand emergency programs along the way.

However, in Budget 2021, the Government also committed an additional 100 billion dollars in stimulus spending to help with the recovery. I’ve argued that this funding envelope may not be entirely required if the economy continues to grow at its current healthy and steady pace. The Bank of Canada projects that the economy will expand by around 6% this year and 4.5% in 2022 thanks to strong consumption-led growth in the second half of 2021. The consumer has historically proven to be the motor of many economic recoveries and I feel it will be no different this time, especially due to the increased savings rate during the pandemic.

I appreciate these investments will help grow the economy and create jobs, but all of it may not be needed at this time which is why I’ve called for an appropriate exit strategy. Considering the current high savings rate of Canadian households and the inflationary tendencies and expectations we are starting to see, putting conditions on this spending package makes sense. The goal is not to diminish aid to those in need, but rather to be prudent in controlling inflation and guiding the economy towards a full recovery. The risk of increasing inflation through increased stimulus spending is real. A full recovery includes inflation control.

To properly assess if this stimulus package is fully needed, the government should also resort to more precise fiscal anchors and guardrails. This is an integral part of any sound, fiscal policy, particularly in times of crisis. As our recovery gathers more steam and certainty, more concrete fiscal anchors and guardrails would allow us to better monitor our stimulus spending and debt levels. This strategy would also strengthen Canada’s capacity to allow for future spending if, and when, it is required rather than spend now when it may not be necessary.

I believe our country is on track towards greater economic prosperity. We have much to be encouraged about, but the government must also be careful in how and where it spends tax dollars and borrowed money. It’s important we invest in people and our economy, but it’s also important to consider how we can control and address our debt and find ways of repaying it.

Au-delà de la reprise immédiate du Canada: Investir, surveiller, ajuster

Le Sénat a récemment adopté C-30, un projet de loi de 366 pages qui met en œuvre des dispositions du budget 2021 et affecte des fonds à divers programmes fédéraux. Dans le cadre de l'étude préalable du projet de loi par le Sénat, nos comités ont entendu près de 150 témoins. 

Tout au long de nos audiences, il est devenu évident que la plupart des mesures contenues dans le projet de loi étaient bien accueillies par les intervenants et les experts. Toutefois, j'ai également conclu que certaines dépenses du gouvernement devront peut-être être réorientées ou réduites à mesure que l'économie se rétablira.

On a beaucoup parlé de la dette de notre pays et de la meilleure façon d'aborder cette préoccupation multigénérationnelle qui ne cesse de croître. Il existe de nombreuses façons de rembourser notre dette. Bien sûr, les gouvernements pourraient augmenter les impôts, mais ce n'est pas le moment d'imposer une pression financière supplémentaire aux particuliers et aux entreprises. Le gouvernement pourrait continuer à monétiser la dette, comme il l'a fait tout au long de la pandémie, mais cela pourrait également engendrer une hausse de l’inflation qu'il faut éviter à tout prix, bien que l'inflation puisse contribuer au remboursement de la dette, tout comme la réduction des dépenses et des dépenses du gouvernement.

À mon avis, la croissance de l'économie est la meilleure façon de rembourser notre dette et a l'effet cumulatif de créer des emplois, d'encourager les investissements dans nos ressources humaines, nos entreprises et nos infrastructures, et de fournir des revenus bien nécessaires au trésor public. Le projet de loi C-30 comporte de nombreuses mesures qui contribueront à la croissance de notre économie. Notons que le gouvernement s'est engagé à mettre en œuvre un programme national d'apprentissage et de garde des jeunes enfants – inspiré du modèle québécois – avec des investissements initiaux de plusieurs milliards de dollars.

Plus récemment, nous avons également appris que l'économie a créé près de 231 000 emplois en juin grâce à des résultats plus solides dans les secteurs du commerce de détail, des services alimentaires et de l'hébergement. Bien que le taux de chômage demeure à un niveau respectable de 7,8%, l'économie compte toujours 340 000 emplois de moins que les niveaux d'emploi pré-pandémie. J’ai bon espoir que nous continuerons à voir des gains d'emplois modestes, mais progressifs, tout au long de l'été. 

L'économie canadienne ne serait pas dans cette situation sans les programmes de soutien d'urgence ciblés et opportuns du gouvernement, comme les subventions salariales et du loyer qui ont été prolongées par le projet de loi C-30. Au début de cette crise mondiale, le gouvernement a réagi rapidement pour aider les Canadiens et il a relativement bien réussi à ajuster, adapter, améliorer et prolonger ces programmes d'urgence si nécessaires et si en demande en cours de route.

Cependant, dans le budget 2021, le gouvernement a également engagé 100 milliards de dollars supplémentaires en dépenses de relance pour aider à la reprise. J'ai fait valoir que cette enveloppe financière pourrait ne pas être entièrement nécessaire si l'économie continue de croître à son rythme sain et régulier actuel. La Banque du Canada prévoit que l'économie progressera d'environ 6% cette année et de 4,5% en 2022 grâce à une forte croissance tirée par la consommation au cours du deuxième semestre de 2021. Historiquement, le consommateur s'est avéré être le moteur de nombreuses reprises économiques et je pense que ce ne sera pas différent cette fois-ci, notamment en raison de l'augmentation du taux d'épargne pendant la pandémie.

Je suis conscient que ces investissements contribueront à la croissance de l'économie et à la création d'emplois, mais ces sommes ne sont peut-être pas toutes nécessaires pour le moment, c'est pourquoi je réclame une stratégie de sortie appropriée. Compte tenu du taux d'épargne actuellement élevé des ménages canadiens et des tendances et attentes inflationnistes que nous commençons à observer, il est logique de poser des conditions à ce programme de dépenses. L'objectif n'est pas de diminuer l'aide aux personnes dans le besoin, mais plutôt de faire preuve de prudence en contrôlant l'inflation et en guidant l'économie vers une reprise complète.  Le risque d'augmenter l'inflation en augmentant les dépenses de relance est réel. Une reprise complète passe par une bonne gestion de l'inflation.

Pour évaluer correctement si ce plan de relance est pleinement nécessaire, le gouvernement devrait également recourir à des ancrages et des garde-fous budgétaires plus précis. Cela fait partie intégrante de toute politique budgétaire saine, en particulier en temps de crise. Au fur et à mesure que la reprise s'accélère et se précise, des points d'ancrage et des garde-fous budgétaires plus concrets nous permettraient de mieux surveiller nos dépenses de relance et nos niveaux d'endettement. Cette stratégie renforcerait également la capacité du Canada à prévoir des dépenses futures si et quand elles sont nécessaires, plutôt que de dépenser maintenant alors que ce n'est peut-être pas nécessaire.

Je crois que notre pays est sur la voie d'une plus grande prospérité économique. Nous avons beaucoup de raisons d'être encouragés, mais le gouvernement doit aussi faire attention à la façon dont il dépense l'argent des contribuables et l'argent emprunté. Il est important que nous investissions dans les gens et dans notre économie, mais il est également important de considérer comment nous pouvons contrôler et traiter notre dette, et trouver des moyens de la rembourser.

Ripaghiamo il nostro debito con la crescita economica

Il Senato ha recentemente approvato la legge C-30, una normativa di 366 pagine che completa le disposizioni del Bilancio 2021 e stanzia fondi a favore di diversi programmi federali. Nello studio preliminare al Senato, le nostre commissioni hanno ascoltato quasi 150 testimoni. Durante le audizioni, mi è apparso subito chiaro che la maggior parte delle misure contenute nel disegno di legge sono state accolte favorevolmente dalle parti interessate e dagli esperti. Nello stesso tempo, però, ho capito che alcune voci di spesa del governo sarebbero potute essere riorientate o ridimensionate, man mano che l’economia torna a crescere.

Molto è stato detto sul debito del nostro Paese e ci sono molti modi per ripagarlo. Certo, i governi potrebbero aumentare le tasse, ma non è il momento di aumentare la pressione fiscale su cittadini e imprese. Il governo potrebbe continuare a monetizzare il debito come ha fatto finora, ma questo potrebbe anche portare a un'inflazione che va evitata a tutti i costi, sebbene questa possa contribuire a ripagare il debito, così come il taglio delle uscite e della spesa pubblica.

A mio avviso, la crescita dell'economia è il modo migliore per ripagare il nostro debito ed ha l'effetto cumulativo di creare posti di lavoro, incoraggiare gli investimenti negli individui, nelle imprese e nelle infrastrutture, consentendo entrate molto importanti per l'erario. Ci sono molte misure nella legge C-30 che contribuiranno a far crescere la nostra economia. In particolare, il governo si è impegnato a realizzare un programma nazionale di apprendimento precoce e di assistenza all'infanzia - sul modello di quello del Québec – che prevede investimenti iniziali multimiliardari.

Più recentemente, abbiamo visto che l'economia ha aggiunto quasi 231.000 posti di lavoro a giugno, grazie ai migliori risultati registrati nei settori della vendita al dettaglio, dei servizi alimentari e degli alloggi. Mentre il tasso di disoccupazione resta ad un rispettabile 7,8%, l'economia conta ancora 340.000 posti di lavoro in meno, rispetto ai livelli pre-pandemici. Resto comunque fiducioso che continueremo a vedere un modesto, ma progressivo incremento di posti di lavoro durante l'estate.

L'economia canadese non si ritroverebbe in questa situazione senza i tempestivi e mirati programmi di sostegno d'emergenza del governo, come i sussidi ai salari e agli affitti che sono stati prolungati con la legge C-30. All'inizio della crisi, il governo ha reagito rapidamente nel sostenere i Canadesi ed è riuscito relativamente bene a ricalibrare, adattare, migliorare e prolungare in corso d’opera questi programmi di emergenza così necessari e richiesti.

Tuttavia, nel Budget 2021, il governo ha impegnato altri 100 miliardi di dollari in incentivi per stimolare la ripresa. Ho sostenuto che questo finanziamento potrebbe rivelarsi non del tutto necessario, se l'economia continuerà a crescere al ritmo sano e regolare attuale. La Banca del Canada prevede che l'economia crescerà di circa il 6% quest'anno e del 4,5% nel 2022, grazie ad una forte crescita guidata dai consumi nel secondo semestre del 2021. Il consumatore ha dimostrato storicamente di essere alla base di molte riprese economiche e credo che non sarà diverso nemmeno questa volta, soprattutto alla luce dell’aumento del tasso di risparmio durante la pandemia.

Mi rendo conto che questi investimenti contribuiranno a far crescere l'economia e a creare posti di lavoro, ma forse non tutte le somme stanziate sono necessarie in questo momento ed è per questo che ho chiesto un’appropriata strategia di uscita. Considerando l'attuale alto tasso di risparmio delle famiglie e le tendenze inflazionistiche che intravediamo, è bene porre delle condizioni su questo pacchetto di spesa. L'obiettivo non è quello di ridurre gli aiuti a chi ne ha bisogno, ma di essere prudenti nel controllare l'inflazione e guidare l'economia verso una piena ripresa. Il rischio di aumentare l'inflazione incrementando le spese è reale. Una piena ripresa prevede il controllo dell'inflazione.

Per valutare adeguatamente se questo pacchetto di incentivi è pienamente necessario, il governo dovrebbe fare ricorso ad indicatori fiscali più precisi, che poi sono parte integrante di qualsiasi politica fiscale sana, soprattutto in tempi di crisi. Man mano che la nostra ripresa si fa più forte e sicura, indicatori fiscali più concreti ci permetterebbero di monitorare meglio la nostra spesa per gli incentivi ed i livelli di debito. Una strategia che rafforzerebbe anche la capacità del Canada di permettersi spese future, se e quando si renderà necessario, anziché spendere ora quando potrebbe essere non necessario.

Credo che il nostro Paese sia sulla strada di una maggiore prosperità economica. Abbiamo molti motivi per sentirci sollevati, ma il governo deve anche prestare attenzione su come spende i soldi dei contribuenti e il denaro preso in prestito. È importante investire nelle persone e nella nostra economia, ma è anche importante considerare come possiamo controllare e gestire il nostro debito e trovare i modi per ripagarlo.

John Marano PMP MBA (Ret.)

Senior Director (Ret.) - Strategy - Leadership - Board & Stakeholder Alignment - Program & Risk Management - Accounting & Finance - Technology - Governance - Compliance & Audit - Environmental & Social Responsibility

3 ans

Fully Agee - « growing the economy is the best way to repay our debt » … let’s not leave it to our children.

Christine Geissler

Gestion et coordination de projet | Expansion de réseau | Négotiation | Mise en œuvre | Maîtrise de 4 langues

3 ans

Thank you. This is informative.

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