🇫🇷 #MoiPrésident... j'aurais de l'ambition pour la France
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🇫🇷 #MoiPrésident... j'aurais de l'ambition pour la France

Un président doit être un phare dans la nuit, un moteur sans faiblesse, un leader déterminé mais bienveillant, qui tire sa légitimité d’une connexion à la vie réelle couplée à une capacité hors norme de prise de recul sur les choses et la vie.

Il doit avoir la capacité de ne pas céder à l’instant pour être dans l’éternité, de gérer le temps longs et les idées fortes. Il doit le faire pour lui et pour la collectivité. A cette condition l’ambition est un moteur, dans le cas contraire, une fatalité. Aucun candidat, depuis bien longtemps n’offre ces capacités, ce talent, cette envie, cette capacité d’offrir une perspective d’avenir et la description des outils et des hommes nécessaires pour l’atteindre, et de ne jamais trahir, ne jamais faiblir.

Il n’y a pas cet homme ou femme providentielle, ce messie que chacun attendrait les mains tendues et le cœur léger.

Le système politique ne permet pas l’émergence de ce talent-là. Il ne peut venir que de l’extérieur, du terrain, de la terre. Le système en place corrompt les plus vaillants, les plus téméraires et les replacent au plus vite dans un monde endogame, replié sur lui même quand l’ouverture est plus que jamais la qualité essentielle pour réussir. Résister aux habitudes tout en croyant aux répétitions. Le système affermit chaque jour sa dictature du court terme, quand la politique devrait être faite d’une série d’actions à court terme muée par l’obligation du long terme. Le système oblige au mensonge, mais le monde punit désormais, élection après élection, un système qui ment et trompe.

Il n’y a pas cet homme ou femme providentielle, ce messie que chacun attendrait les mains tendues et le cœur léger. En revanche, un président issu de la société, pourrait s’entourer des meilleurs pour réussir à faire à plusieurs ce que ses limites personnelles lui interdiraient de faire seul. Au lieu, comme les politiques le font, d’éliminer les meilleurs pour s’assurer un pouvoir absolu, tranchant les têtes talentueuses pour régner sur la médiocrité. Conscient de ses limites pour mieux les dépasser, l’homme issu de la terre, la terre de France, conscient de la nécessité du destin de sa nation sans nier l’existence du monde, pourrait révolutionner le pays en moins de 5 années.

Donnez moi un levier et je soulèverai la monde !

Moi président, je prendrai comme première mesure de réunir l’équipe dotée du talent, de l’ambition et de l’abnégation nécessaire pour faire vivre une vision. Il n’est aucune mesure qui puisse sauver la France. Il existe en revanche une vision qui la remettrait en marche à coup sûr. Les mesures ne sont que les esclaves fidèles de la vision. Déconnectées d’un dessein supérieur, elles tombent de l’arbre privée de tronc et de branches. Une vision est assise sur des valeurs. Les miennes seraient les suivantes :

Ambition. Notre pays a un talent inné et considérable. Une vision critique, parfois trop théorique et peu ancrée dans l’opérationnel, mais cela se travaille. La France doit avoir pour ambition de redevenir et de rester l’une des 3 grandes puissances du monde. En proposant un plan agressif et massif destiné à lui donner les leaders mondiaux dont elle disposait jusqu’alors, mais dont le fonctionnement se baserait sur un modèle sociétal alternatif. Différent car notre histoire nous le demande. Nous devons faire fructifier ce qui nous a été donné et arrêter de « taper dans la caisse » pour adoucir la chute.

Inclusion. Notre ambition sera au service de l’inclusion des talents. Tous ces talents gâchés qu’il faut remettre dans la société. Les Femmes en premier lieu. Puis les jeunes, les seniors, les agriculteurs. Tous les petits qui ont et sont écrasés au nom de la taille, alors que la mutualisation pourrait en faire une force insubmersible. Mettre la TPE et la PME au même niveau de priorité que le rebond de nos leaders mondiaux et la constitution de nouveaux leaders.

Partage de la valeur. Mettre fin à les politiques d’appauvrissement par la décapitation des riches. Aucune honte à être riche, mais ayons honte de ne pas savoir enrichir les pauvres. La valeur accrue d’une France ambitieuse devra être mieux partagée et non redistribuée par l’impôt dont nous avons fait une guillotine des temps modernes. Nous pourrions accroître la taille du gâteau et faire en sorte que chacun en touche une plus grosse part. C’est là où réside notre modèle capitaliste alternatif. Ce que nous prônons à l'Observatoire de l'Ubérisation.

>>> A retrouver dans le livre "Uberisation, un ennemi qui vous veut du bien" (éd. Dunod) ici sur Amazon.com.

Elévation. Nous devons maintenir notre éducation élitiste. Mais plus au détriment des autres. Faire de chaque activité, que nous devons libérer de contraintes dépassées, une occasion d’élévation sociale. En accompagnant et formant ceux qui veulent réussir, exceller, qu’ils soient manuels ou intellectuels. Fini le déclassement par le choix de filière éducative. Imposons l’alternance à tous les étages et accordons autant d’attention à l’énarque qu’au boulanger.

Diversité. Les talents et la réussite naissent dans la fusion des différences. Elles se font la courte échelle dans la course à la réussite. Fini les clans endogames et asphyxiés. Fini la domination du corps des mines, des énarques. Ils doivent rester mais dans un mode « mélangé » où 50% des postes qu’ils s’approprient depuis des décennies seront confiés à des candidats d’origine scolaire différente. Le sport et l’apprentissage prouvent que les talents sont partout, ils doivent aussi s’exprimer tout en haut.

Une fois définie cette ambition et ces valeurs, les mesures fiscales, juridiques, contractuelles, d’investissement, suivent d’elles mêmes. Il n’est presque pas nécessaire de les écrire. Seulement les têtes de chapitre, car ces têtes là, seules, ont le droit de dépasser.

>>> Me suivre sur Twitter @denisjacquet

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Cet article fait partie d'une série de billets publiés par les membres et des Influencers sur LinkedIn à l'occasion de la #Présidentielle2017.

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Jean-Luc BERTON

Expert Réalisation Crédit chez Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC)

7 ans

D'accord avec vous pour dire que le président doit être un "phare dans la nuit". Mais cela suppose du leadership, une vision afin de bien s'entourer, assoir ses idées, plutôt que d'être qu'un "VRP" de la politique sans envergure, docile, versatile...(...) "toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite".

Pierre genest

Certification Hve3 lait bio chez EARL GENEST

7 ans

comme Fifi!!

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