Ok boomer, ça suffit pas d’être sympa

On est tous le vieux (ou le con) de quelqu’un ! Et les générations Y et Z, maintenant majoritaires en entreprise, mettent souvent leurs aînés face à ce constat.

Pourquoi on vous dit ça ? Parce que s’il vous arrive de les manager, mieux vaut savoir que, bien que différentes, elles ont un point commun : elles ne supportent pas le “bullshit managérial”. Comment ça, nous demanderez-vous ? Pour commencer, il serait judicieux :

• d’oublier la pyramide de motivation
• de proscrire les discours lisses et policés pleins de corporatisme

Et surtout… de ne pas tout miser sur la carte du manager sympa !

Nuance sur le dernier point, c’est très bien si vous l’êtes, mais ce n’est simplement pas ce qu’ils attendent de vous. L’exemple caractéristique ? Le feedback.

Oui, il faut leur donner du feedback… y compris négatif

Ces deux générations n’ont aucun problème avec le fait d’avoir un retour sur leur travail. Au contraire, c’est un élément primordial.

Vous pourrez avoir l’environnement le plus “cool”, le processus d’intégration le plus balnéaire ou le plus ludique… Si vous leur donnez l’impression que vous n’êtes pas là pour les faire progresser… Ce sont eux qui ne seront plus là.

Le feedback est un cadeau que vous leur donnez, une opportunité pour eux de renforcer une compétence et/ou d’améliorer un point plus faible.

D’ailleurs, ne soyez pas étonnés qu’ils vous en fassent en retour. Horizontalité oblige, vous avez certes votre statut et vos responsabilités, mais ne vous y trompez pas : ils vous diront comment ils vivent votre façon de les manager.

Non, ne tombez pas dans le jeunisme

Les sacraliser serait un autre écueil à éviter… Ne vous excusez pas d’être d’une autre génération, ils ne s’en excusent absolument pas de leur côté.

S’ils ont choisi de se lancer avec vous, c’est parce qu’ils y voient une possibilité pour eux d’apprendre, de s’épanouir dans un cadre qui paraît leur convenir, avec des valeurs qui semblent leur correspondre.

En faire trop ou surjouer cet environnement risquerait d’être un grand deal breaker face à ces jeunes gens qui ne jurent que par la sincérité au travail.

Oui, ils n’ont aucun problème à démissionner

C’est peut-être la différence la plus marquante depuis l’arrivée de la génération Y sur le marché du travail. Impossible pour eux d’imaginer passer des décennies dans la même entreprise…

Une ambiance délétère, un management très vertical, un manque de flexibilité quelconque, attendez-vous à les voir entrer dans votre bureau pour au mieux, négocier une rupture conventionnelle, au pire, vous remettre leur lettre de démission en négociant leur préavis.

Oui, Oui, Oui, mettez du cadre pour plus de liberté

Contrairement à une idée reçue, ces deux générations sont en demande de cadre et n’ont pas de problème avec l’autorité. L’idée est ici de naviguer entre deux figures :

• d’un côté, l’autorité formelle, celle qui consiste à donner des ordres
• de l’autre, l’autorité d’influence, celle va donner la direction, par le leadership.

Arriver à alterner les postures du manager et du leader sera certainement une formule gagnante ! Ils sauront ce qu’ils ont à faire et comment le faire tout en apportant leur contribution, un petit bout d’eux-même, à la vision impulsée.

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