Pick of the week - La Grande Peur fait son retour sur les marchés

Bonjour à tous,

C'est l'heure du Pick of the Week, le meilleur de l'actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire par Ailancy.

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Vincent

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Capital Markets et Banque

• La fermeture de la Silicon Valley Bank marque la plus grosse faillite bancaire depuis la crise de 2008 (la fermeture précipitée de la SVB a fait l'effet d'une bombe, attisant les craintes sur le secteur. SVB n'a pas géré sa liquidité et sa couverture de taux, fatal quand les retraits des clients s'accélèrent. L'intervention rapide de la FDIC et de la FED n'ont pas suffi à rassurer)
• Credit Suisse Default Swaps Hit Record as SVB Failure Hits Banks (sans surprise, la défiance sur le secteur bancaire a précipité une crise majeure autour de Crédit Suisse. La banque est solvable et a une gestion de la liquidité solide mais son image est durablement dégradée par des années d'errances stratégiques et de pertes)
• Chez Société Générale, une bascule informatique historique se prépare ce week-end (c'était le week-end dernier et l'opération de bascule des réseaux SG et Crédit du Nord sur une plateforme IT unique s'est bien passé. C'est une étape clé dans la recherche d'efficacité opérationnelle et dans la gestion de l'attrition client liée à la fusion)
• Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard (peu à peu le nouveau DG de la SG imprime sa marque. Le nouveau comité exécutif resserré tente un subtil alliage entre anciens de la banque et nouveaux arrivants apportant un oeil différent. La nouvelle équipe arrive en pleine tempête sur les marchés, jamais simple mais souvent un moyen de resserrer les rangs)

Asset Management et Banque Privée

• Primonial dévoile les raisons de la vente de LFDE (depuis le rachat, Primonial se cherchait sur les actifs listés et n'arrivait pas à trouver la bonne stratégie. Le recentrage sur les actifs non listés et notamment immobilier permet à l'entreprise de résoudre l'équation... tout en récupérant de l'argent frais pour investir)
• En 2022, moins de 30 % des fonds actifs européens ont battu leurs homologues indiciels (what did you expect? Les gestions actives continuent à sous-performer, même dans un marché aussi difficile que l'année dernière. De quoi encore ajouter de l'eau au moulin des défenseurs des ETFs)
• La présidente de l’Autorité européenne des assureurs s’exprime sur l’interdiction des rétrocommissions (la pression continue à monter sur les rétrocessions, le lobbying bat son plein. La Commission semble pencher désormais dans cette voie, à voir si elle ira au bout ou si elle se contentera d'un renforcement des services à valeur ajoutée)
• Asset managers warn too much choice is confusing retail investors (c'est une évidence : les gammes sont trop larges, trop opaques et souvent incompréhensibles. Avec une dizaine de typologies de fonds, il est facile de couvrir l'ensemble des besoins d'allocation des clients. La rationalisation des gammes va se poursuivre, sous la pression des distributeurs)

Digital et Fintechs

• Orange sur le point de céder Orange Bank : combien coûtera ce fiasco ? (Orange va donc jeter l’éponge après des centaines de millions de pertes et malgré une ambition initiale énorme. Preuve encore que la banque de détail est un métier de stock)
• Comment Younited déploie sa solution de BNPL en Europe (la fintech réussir a tirer son épingle du jeu en se focalisant sur les gros paniers : moins de coûts de traitement et des opérations mieux margées)
• AXA IM obtient l'enregistrement PSAN et devient un acteur crypto (Axa IM fait un choix courageux et confirme son intérêt pour les cryptos. A priori, AXA IM s’oriente plus vers la tokenisation que vers l’investissement en cryptos)
• Billions Worth of Crypto Trades at Risk as Bank Shutdowns Take Toll (les craintes sur la solvabilité de certaines banques impactent tout l'écosystème. La chute de Signature, très engagée dans le financement des entreprises du secteur, celle SVB ou les difficultés de First Republic sont une énième crise à traverser)

Management

• La semaine de 4 jours est-elle la solution idéale ? (on en parle de plus en plus comme d'un remède miracle contre le bore-out ou la chute de l'engagement des salariés. Mais si la mesure se traduit par une intensité encore accrue lors des jours travaillés, sans refonte profonde de l'organisation, à quoi bon ?)