PLUS ON DESIRE QUELQUE CHOSE…. PLUS ON A PEUR!
Tu as déjà été amoureux ? Bon.
Tu as déjà senti cette attirance consumante… qui t’ôte tous tes moyens dès que tu te retrouves devant celle (ou celui) qui bouleverse tous tes sens ? Sûr.
Tu connais ce feu intérieur, physique, délicieux, existentiel… qui te rend vivant comme jamais…
Mais te coupe les genoux dès que tu t’approches de l’être aimé ?
Et bien… pour TOUT le reste, c’est EXACTEMENT la même chose.
Plus l’envie, le désir de faire, de réussir, de réaliser, de concrétiser ses rêves, de se libérer est FORT…
Plus la PEUR de ne pas y arriver est massive, obstruante, vilaine et entêtante,
Comme un fait exprès, un truc automatique, une balance équivalente, un réflexe de défense, de protection mal placé.
Comment s’en vouloir ?
Le cœur, le corps et l’âme ont leur raison… que la raison n’arrive souvent pas à raisonner.
Je te raconte une histoire qui va tout bien t’expliquer :
Une femme est venue me voir, remplie de colère, de stress et de frustration,
Tout hébétée et culpabilisée d’être devenue un pile ultra négative dans sa propre maison, avec les siens et le monde entier.
Mais ce que je découvre c’est que depuis un bail,
Elle a un rêve (et pas qu’un),
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D’écrire des romans, de créer son univers, d’exprimer tout ce qu’elle a en elle, de hurler son envie de liberté…
Qui flingue en elle toute capacité à s’écouter, se poser, se faire confiance, et surtout acter et se lancer.
Ma jolie dame a juste la PEUR rivée au ventre du plus grand DESIR que tout son être semble lui réclamer.
S’il suffisait de dire (ou faire), je le VEUX, c’est trop fort, trop bon… c’est DECIDE, je vais tout déchirer !
On serait tous des génies, des business (wo)men flamboyants et mieux que tout, des grands sages remplis de cette paix intérieure si difficile à gagner !
S’il y a DESIR, il y a PEUR, c’est mathématique.
Et plus c’est FORT, plus on flippe.
Donc si l’on veut atteindre ce nirvana (quel qu’il soit),
Mieux vaut accueillir, cueillir, écouter, soigner cette PEUR si humaine, si naturelle, si physique,
Qui n’est que le reflet de nos besoins les plus profonds, nos envies les plus élevées.
Difficile à faire tout seul/e devant son miroir, je le conçois,
Alors je serais la plus heureuse de prendre ta peur dans mes bras.