Qui se compare se dépare
C’est bien souvent un réflexe que nous avons parfois malgré nous : nous nous comparons à ceux qui nous entourent. Au travail comme ailleurs, nous le faisons de manière consciente et inconsciente pour nous évaluer, nous apprécier (nous déprécier), nous situer ou encore nous inspirer. Qnd cette comparaison sociale nous est défavorable, elle nous rend malheureux : qui se compare se dépare. Se comparer semble inévitable : peut-on le faire autrement pour conserver une estime de soi aussi stable que possible ?
“On fait la taille ?” dit le môme à son copain du même âge.
Les 2 gosses se font face et chacun tire un trait de sa main à plat, depuis son front jusqu’au front de l’autre. Se comparer, ça commence jeune, et c’est sans doute un geste naturel.
On pourrait dire qu’on se compare à qq un pour s’en réclamer l’égal; et qu'également l’on se compare à qq un pour mesurer nos ressemblances et dissemblances avec lui.
Dans les 2 cas, il s'agit de rapprocher 2 éléments afin d'en mesurer les écarts.
Pourquoi se comparer ? Pcq les repères et normes nous aident à nous situer dans le vaste monde, à savoir où nous en sommes. Nous cherchons un feedback qui nous permet de nous ajuster, de progresser, de nous rassurer etc.
Or quel meilleur repère qu’un autre humain, de la même espèce (enfin, en apparence) ?
Seulement voilà, se comparer, c’est risquer de tomber sur meilleur que soi. De là, notre estime de soi risque de diminuer. À l’inverse, en constatant les défauts des autres, elle remonte.
C’est ce qu’ont montré plusieurs expériences de psychologie sociale. Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, être mis en présence d’un candidat aux défauts visibles nous rassure sur notre valeur. Tandis que la vision d’un candidat "1er de la classe" nous inquiète.
Leon Festinger, psychosociologue américain, a établi la théorie de la comparaison sociale dans les années 50. Pour lui, il existe 3 types de comparaison et chacune ne produit pas les mêmes effets.
– La comparaison latérale : Dans ce cas de figure, on dispose des mêmes critères (même niveau hiérarchique, niveau d’étude, même âge…) que la personne en face de nous. Se comparer ainsi peut vous donner le sentiment, fondé ou non, d’être inférieur.
Mais peut aussi vous challenger et vous donner l’envie d’être tjrs à la hauteur ! En qq sorte on se reconnaît en ce collègue très similaire et on le regarde comme dans un miroir, en jouant au jeu des 7 différences. Est-ce qu’au même âge ce collègue gère mieux sa carrière que moi ? A-t-il des compétences que je n’ai pas encore ? Dites-vous cependant, que ce dernier fait sans doute la même chose que vous.
– La comparaison descendante : Ici, nous nous comparons à ceux que l’on considère dans une situation “pire” ou “inférieure” à la nôtre. Si cette forme de comparaison peut permettre de relativiser sur sa propre situation et re-booster son ego, sachez qu’elle reste une démarche stérile qui peut malgré tout s’avérer malsaine.
Se placer en haut de cette échelle de comparaison, c’est accepter l’idée que l’on a plus besoin de progresser. Attention à ne pas développer un sentiment de supériorité sur ses collègues non plus.
– La comparaison ascendante : C’est celle que l’on connaît tous, qui mine le moral et s’avère dangereuse à long terme. Il s’agit d’une comparaison avec qq un que l’on considère vraiment “au-dessus” de soi. Elle peut mener à une dépréciation de soi ou une survalorisation de l’autre.
Mais elle peut aussi être un véritable moteur de motivation à long terme. Pour cela, cherchez vos points communs avec cette personne, rapprochez-vous d’elle au lieu de vous décourager et de créer un clivage. Prenez le temps de comprendre ses racines, son passé, ce qu’elle a accompli. Acceptez vos différences et voyez ce qu’il vous reste à travailler. Les écarts de niveau ne sont pas nécessairement négatifs. Avoir un collègue plus expérimenté dans votre équipe, c’est aussi un gage de progression pour vous.
Se confronter à meilleur que soi peut stimuler la motivation à s’améliorer. Ainsi le joueur de tennis qui se retrouve en finale face au n°2 mondial alors qu’il est lui-même loin derrière dans le classement, se sent pousser des ailes. Cependant, n’utiliser que ce mode de comparaison risque d’user l’énergie qu’elle stimule. En effet, à peine la barre passée, la personne aura tendance à changer pour la catégorie de référence supérieure : « maintenant que je suis à ce niveau, je brigue le suivant, et regarde ceux qui y évoluent avec aisance. »
Ainsi un jeune commercial dans son 1er poste, qui une fois sa période d’essai achevée se considère, dans la cour des grands, comme étant lui-même… un grand. Et il voudrait atteindre les mêmes chiffres de vente que son voisin, lequel “travaille son portefeuille clients” depuis 3 ans. Plus il se compare à son voisin de bureau, plus il se dit qu’il n’est lui-même pas bon, plus il perd confiance, et plus il a du mal à réussir ses rendez-vous commerciaux. Comme un cycliste qui démarre sa course sur l’anneau de vitesse, et voudrait rattraper cet autre cycliste passé à côté de lui à pleine vitesse, lancé depuis 3 tours…
Le risque dans la comparaison, c'est donc de se déprécier (perte de confiance, jalousie, panique, déprime, peur de se faire doubler…) à chaque comparaison défavorable… dont les occasions sont multiples. D'autant que les pièges de la comparaison sont nombreux.
Parmi eux :
- Le biais de sous-estimation : un biais de comparaison consistant à sous-estimer ses qualités et surestimer celles des autres. Ou à ne considérer que les forces et talents d’une personne sans prendre en compte également ses faiblesses.
- Le biais d'imagination : le biais consistant à imaginer que les autres y arrivent mieux (sans aller vérifier).
Ex : souvent les personnes mal à l'aise lors d'une prise de parole en public se sentent un peu honteuses ou frustrées, car “les autres y arrivent bien, donc c’est faisable, pourquoi ça bloque chez moi ?” Si elles savaient comment c’est pour les autres… cela les aiderait déjà à relativiser !
- Le biais de focalisation sur le résultat : un biais par lequel on regarde uniquement le résultat, en oubliant l'effort. Et que l’on compare son effort à l’aboutissement de l’autre !
Ex : si vous faites de l’escalade, vous avez peut-être déjà admiré ces grimpeurs sur les voies de cotation 7 (voies réservées aux grimpeurs chevronnés), avec de petits mouvements rapides et agiles, comme des petits singes. À les regarder, on se trouve nul, si l’on compare ses propres efforts sur des voies plus faciles, à leur réussite… sans considérer tout l’effort qui leur a été nécessaire pour arriver jusque là, les heures d’entraînement, les blessures, les moments de découragement etc.
Chaque fois que la comparaison nous renvoie un message qui déprécie notre valeur, sans nous donner l’énergie d’aller combler l’écart, elle nous fait plus de mal que de bien. La comparaison est ainsi considérée comme un “poison”.
De comparaison à compétition il n’y a qu’un pas. La 1ère est un constat, une mesure dans la tête, la 2nde est une lutte, une forme de rivalité : il y aura donc probablement à la clé un gagnant et un perdant, c’est ce qu’on appelle un jeu à somme nulle. Et au fait, « dans une course de rats, le vainqueur sera tjrs… un rat », comme disait Lily Tomlin
Parmi les comparaisons les moins productives :
– tous les sujets sur lesquels nous n’avons pas de pouvoir d’action;
– tout ce qui creuse l’écart entre nos attentes et la réalité.
Ainsi, se comparer à une personne qui a le même poste que soi, mais est plus jeune, ou se comparer à ses copains de promo qui ont mieux réussi (à âge et études égaux, ils ont des postes plus élevés à nos yeux) : le message que nous envoie cette comparaison, c’est “je suis moins bon/ambitieux/travailleur que l’autre”, “je suis moins bien que…”, or je ne peux changer mon âge ni mon parcours.
Ou alors, se comparer avec le manager d'à côté dont l'équipe a de meilleurs résultats : c’est donc qu’il est meilleur manager que moi, qu’il s’en sort mieux. Comme si un manager était tjrs un sélectionneur qui, comme au football, est responsable du talent de son équipe.
Ou encore, se comparer sur des échelles télescopiques, à l'aune d'objectifs très élevés : "Mon N+1 connaît tous les directeurs marketing du CAC 40, moi j’ai à peine 10 contacts à ce jour"… et en même temps, le N+1 œuvre dans le secteur depuis 10 ans.
“Vaut-il mieux être directeur général d’une petite société ou manager intermédiaire d’un grand groupe ?” me demandait un jour l’un de mes amis. Mieux pour qui et selon quel critère ? L’échelle de valeur est personnelle. Pourtant c’est comme si nous voulions parfois adopter une échelle universelle, un standard social de comparaison.
Un autre piège c’est de se comparer systématiquement hors de sa zone de compétence ou de talent, une manière de se défier à mieux faire… avec le risque de se décourager :
"Je ne sais pas faire autrement que préparer mes présentations dans les moindres détails, d’être précis et documenté pour me sentir pertinent. J’envie ceux qui sont capables de “broder” sans notes, quitte à parfois être plus approximatifs." me confiait un ami manager, très apprécié pour sa rigueur et sa fiabilité.
C'est comme s'il voulait jouer dans une autre discipline : excellent au ping-pong, il briguait les championnats de tennis… Pourquoi pas, certes, à condition que cela l’aide à avancer.
À l’école, les enfants n’arrêtent pas de se comparer.
Avoir la meilleure note en cours, est-ce si important ?
Se comparer à travers les notes, c’est ridicule, absurde, grotesque… Combien d’étudiants en grande école ou en médecine ressortent de ces cursus complètement malades.
Et si un jour je devais m’impliquer dans une école, je supprimerai ces satanées notes, celles qui font croire à des enfants qu’ils sont nuls, sans intérêt, ou qu’ils n’ont aucune valeur.
À l’école, qnd tu as 12, as-tu moins de valeur que l’enfant qui a 13 ? Es-tu moins intelligent ?…
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En entreprise, c’est exactement pareil, as-tu plus de valeur avec une évaluation "Bon" par rapport à ton collègue qui a eu une évaluation "Peut mieux faire" ?
Dans la vie, as-tu moins de valeur car tu es en appartement qu’une personne ayant une belle villa, je pourrais continuer comme cela toute la journée…
La réponse est NON !
Tu as qq kilos en trop, des cheveux gris, un manque de compétences dans certains domaines, et alors ? Bcp de gens ne savent bien écrire ou compter mais sont des génies avec leurs mains, leur imagination…
Et pourtant si tu regardes leurs carnets de notes, ils étaient considérés nuls à l’époque et malheureusement bcp le pensent encore.
Pourquoi se comparer est un combat perdu d’avance ?
Tout simplement pcq tu te connais de l’intérieur et malheureusement tu as tendance à retenir bien plus facilement le négatif (tes faiblesses, tes échecs) que le positif (tes réussites, tes forces, tes qualités etc.).
Or tu te compares à ce que les autres te présentent de l’extérieur (leurs atouts, leurs réussites etc.). Aucun besoin d’être Einstein, pour comprendre que le jeu est biaisé dès le départ, le jeu n’est vrmt pas du tout équitable et tu n’y gagneras jamais.
De nos jours, la comparaison sociale est ouverte 24h/24 avec les réseaux sociaux où chacun affiche son meilleur profil.
As-tu déjà vu des gens poster des photos de leurs disputes conjugales, de leurs visages au saut du lit, ou de leurs voitures accidentées ou encore de leurs ventres un peu bidonnants ?
Non, les gens postent une photo de leurs belles assiettes, de leurs nouvelles voitures, de leurs abdominaux bien sculptés, de leurs meilleur profil. Ce qui les rend heureux, fiers et qui leur permet de se valoriser.
Et toi, tu compares cela à ta vie. À ta vie de tous les jours, les journées top mais aussi les journées un peu chaotique !…
Si jamais vous regardez des émissions de télé réalité, la 1ère semaine est souvent idyllique. Tout est beau, paillette et puis, dès que les participants oublient les caméras. Alors, ça dérape, les guerres d’ego, les attaques personnelles, le petit loup noir sort de sa tanière.
Je vais, peut-être, sûrement vous étonner mais j’aime bcp Koh-Lanta. Vous me croirez ou pas, mais cette émission est pour moi une pépite psycho-sociologique.
Les gens y sont dénudés de tout ce que la société leur a donné. On les voit sans ces couches de FAKE !
La 1ère semaine est très peu intéressante car les gens sont faux, tous gentils, tous conciliants, et puis les masques tombent… Les personnalités s’expriment et on découvre les vrais personnages avec leurs maux, avec leur expérience de vie, avec leurs fissures…
Dans la vie, c’est pareil, Instagram, Facebook ou les autres, c’est la même chose. C’est la 1ère semaine toute l’année. Ce n’est pas eux, ce sont leurs masques que tu vois ! Arrête de t’y comparer.
Ex : X s’inquiète pour la suite de sa carrière. À 35 ans, il est commercial dans une boite de production audiovisuelle, un job qui lui plaît plutôt mais qui n’est pas à la hauteur de ses espérances. En l’invitant à expliciter celles-ci, voici ce qui apparaît : X passe du temps sur LinkedIn et Facebook, et en recherchant les profils de ses copains d’école de commerce, avec lesquels il a peu gardé contact, il s’est aperçu que plusieurs avaient des postes de directeurs, tandis que 2 autres avaient créé leur société.
“À 35 ans, je devrais déjà être directeur ou entrepreneur” conclut-il, déçu de lui-même.
Plus nous passons de temps à regarder sur ces réseaux, la réussite de nombreuses personnes, parfois habiles à “marketer” leur vie et en donner une image enviable, et plus nous risquons de faire le lit de notre déception vis-à-vis de nous-même.
Et au fait, peut-être que celui ou celle à qui nous nous comparons, nous envie aussi, de son côté ? Que pourrait-elle nous envier, tiens ?
Si les messages du type “soyez vous-même, les autres sont déjà pris” n’ont pas sur vous l’effet libérateur espéré, et que vous gardez l’envie ou le besoin de vous comparer, peut-être pouvez-vous vous comparer mieux, càd plus objectivement. En sortant des comparaisons décourageantes et irréalistes, pour comparer ce qui est comparable.
Se comparer de manière objective, c’est redorer son estime, s’auto-gratifier, construire une perspective qu’on voudrait retrouver dans le regard des autres… Mais ce n’est pas chose facile.
Qq conseils pour vous aider à vaincre le côté néfaste d’une comparaison :
1. Repérez vos “instants comparaison” et situez-les sur l’échelle de Festinger
C’est la base sans laquelle vous ne pourrez pas agir, tout est dans la prise de conscience. Il faut donc bien les situer avant d’agir en fonction (comparaison latérale, descendante ou ascendante ?).
2. Prenez du recul et fixez-vous des objectifs atteignables
La confiance en soi s’acquiert et s’entretient. Alors pour commencer, inutile de se comparer aux mastodontes de votre équipe et de vous dire “je n’y arriverai jamais”. Avoir une ligne d’horizon, un objectif ou une vision sur le long terme peut être à votre avantage. Cela permet de prendre des directions larges, de s’orienter vers un point fixe. Par la suite, décomposez ce parcours idéal en de multiples objectifs à atteindre sur un court terme. Gardez à l’esprit que les petites victoires sont valorisantes. Faites-en la collection !
3. Un défaut = une qualité
Il est bon de garder en tête que nous avons tous les qualités de nos défauts, et inversement. Oui, personne n’est parfait, c’est pourquoi il est important de relativiser. Oui, votre collègue a tjrs de très bonnes réflexions en réunion… Mais qu’est-ce qu’il est lent ! C’est le principe de quadrant d'Ofman : chaque personne a des qualités quasi innées… mais qui peuvent aussi s’accompagner d’un vilain défaut. Par exemple, la persévérance peut muter en obstination. Alors lorsque vous vous comparez, rappelez-vous que chaque qualité vient avec sa faille !
4. Demandez des feedbacks
On a tendance à se comparer aux autres pour évaluer notre niveau. Alors pour éviter d’en passer par là, quoi de mieux que demander des feedbacks ? Ils aident à fluidifier la communication, à évoluer dans un environnement bienveillant et à détecter vos points forts et vos points faibles. Vous aurez sans doute droit à des remarques positives sur votre travail, mais gardez en tête que la critique aussi est constructive et il se peut que votre N+1 vous fasse également part de vos axes d’amélioration. Un recul essentiel sur sa position, qui ne peut être que bénéfique. Il ne faut donc pas hésiter à solliciter ses supérieurs et ses collègues pour en réclamer.
5. Valorisez vos différences
Vous vous connaissez tellement bien que vous oubliez que vous aussi, vous avez des petites singularités que les autres vous envient. Alors oui, vous n’êtes peut-être pas encore au niveau de votre “rôle modèle”, mais vous avez des traits de personnalité et des habitudes qui vous sont propres. Il ne faut pas s’inquiéter de vos différences, bien au contraire, il faut les valoriser. Ce sont elles qui vous pousseront à la réflexion et vous permettront d’avancer. Voyez votre parcours comme une succession d’expériences singulières qui vous rendent unique.
6. Osez demander des conseils
Être envieux de l’autre, c’est mettre son énergie au mauvais endroit. Si qq chose vous plaît chez un collègue, observez bien sa manière de faire, ou mieux, demandez-lui des conseils et mettez tout en œuvre pour progresser. On ne parvient pas à ses fins en faisant cavalier seul. Facilitez-vous la tâche et osez demander à ce collègue qui vous énerve par sa facilité, ses petits secrets de fabrication.
7. Rendez-vous compte de vos succès …
Listez les choses que vous faites bien et soyez-en fier. On effectue parfois ce qui nous semble évident, sans réaliser qu’il s’agit d’un succès à part entière. Rappelez-vous de ce que vous avez accompli et surtout du chemin parcouru.
8. … Et célébrez-les !
Sans tomber dans l’arrogance ou la condescendance, célébrer une réussite, c’est bon pour le moral. Il ne s’agit ni d’arriver en fanfare au bureau en roulant des mécaniques, ni de vous applaudir tout seul au milieu de la nuit. Prenez simplement le temps de vous féliciter, en vous accordant un temps de pause, ou une balade en plein air. Offrez-vous un cadeau, un totem qui vous rappellera votre petite gloire. De toute évidence l’imagination n’a pas de limite lorsqu’il s’agit de se récompenser. Soyez créatif !
De toutes les zones d’ombres, il faut d’abord discerner celle qui vient de vous. Se comparer dans une réalité sociale à des collègues ou à des personnes que l’on admire est effectivement un jeu malsain, voire dangereux, mais c’est aussi un phénomène naturel nécessaire. Cela nous permet d’évaluer ce qui se passe autour de nous, de nous situer vis-à-vis des autres. Si vous réussissez à dompter vos moments de comparaison, ils peuvent aussi devenir une véritable source de motivation. Il s’agit d’un combat contre vous-même, ne vous laissez donc pas aller… Car ce sera tjrs à vous de jouer.