"Surqualifié(e) pour le poste" : comment gagner un match qui semble mal engagé ?

Vous avez peut-être déjà vécu cette désagréable situation. Vous avez un excellent CV, une solide expérience et de nombreuses compétences. Pourtant, lorsque vous postulez à certains postes, on vous annonce que vous êtes surqualifié(e). Situation frustrante s'il en est ! Pour autant, il existe des leviers à actionner pour ne plus subir cette situation et prendre (enfin) les devants.

Etre surqualifié(e), ça veut dire quoi exactement ?

Selon l'OCDE, cela signifie que votre niveau de qualification est supérieur à celui requis par le poste. Pourtant, à travers notre carrière professionnelle, nos choix nous appartiennent !

Selon une étude de la Harvard Business Review, environ 20 % de tous les employés dans les pays à revenu élevé et moyen supérieur sont considérés comme surqualifiés.

Pour autant, face à un candidat en apparence surqualifié, les recruteurs ont tendance à se poser beaucoup de questions :

• Pourquoi ce candidat postule-t-il à un poste inférieur à ses compétences ?
• Ne risque t-il pas de s'ennuyer et de partir rapidement ?
• Ses attentes salariales ne seront-elles pas trop élevées ?
• Saura t-il travailler sous l'autorité de quelqu'un de plus junior ?

Nos conseils pour convaincre un recruteur et passer à l'étape suivante

Dans une telle situation, prendre les devants, ça s'apprend ! Voici quelques conseils clés que nous donnons régulièrement aux candidats que nous accompagnons dans cette situation.

1. Expliquez clairement vos motivations

Lors de l'entretien, abordez d'entrée de jeu les raisons pour lesquelles vous postulez malgré votre surqualification. Peut-être souhaitez-vous redonner plus de sens à votre carrière, avoir un meilleur équilibre vie pro/perso ou relever de nouveaux défis. Soyez transparent sur vos motivations.

"Anticiper les objections du recruteur avant qu'il ne les formule (c'est-à-dire dans les quatre à cinq premières minutes) est indispensable si vous voulez gagner le premier round et passer au suivant. Cela implique de vous être mis à la place de votre interlocuteur et d'avoir bâti en amont un argumentaire solide !" Guillaume Bèque, fondateur de job&mobilité

2. Rassurez le recruteur : comment allez-vous travailler ensemble ?

C'est la principale question qu'il se pose, et vous le savez ! Montrez que vous avez bien compris le périmètre du poste et que vous l'acceptez totalement. Insistez sur votre envie de collaborer avec les équipes en place et d'apporter votre expérience de façon constructive. Rassurez sur votre capacité à vous intégrer.

La pédagogie est la clé, d'autant plus si le recruteur est plus junior que vous. Adoptez une posture de partage bienveillant. Montrez que vous êtes là pour apporter votre expertise, pas pour prendre sa place. Votre séniorité peut être un vrai atout pour l'équipe !

Il est important que le recruteur cerne vos vraies intentions et décèle votre potentiel réel.

3. Adaptez (un peu) votre CV

Un conseil que l'on peut être amené à donner est de ne pas hésiter à édulcorer un peu votre CV pour ne garder que les expériences et compétences les plus en lien avec le poste. Vous éviterez ainsi d'apparaître comme trop "impressionnant" sur le papier.

Il est possible de retirer certaines formations ou expériences pour apparaître en phase avec le poste visé. Après tout, chacun a le droit de viser des ambitions différentes de celles de sa "carrière toute tracée", ou encore d’avoir envie à un certain moment, de lever le pied.

4. N'agissez pas comme un candidat !

Il s'agit presque du plus important des enseignements...

Le recruteur en face de vous cherche avant tout un collaborateur. Or en vous comportant comme un candidat, aux arguments millimétrés, il y a fort à parier que votre interlocuteur ne vous perçoive que via une logique programmée et anticipe à tort des réactions que vous n'aurez pas.

En résumé : quand on est surqualifié, mieux vaut jouer la carte de la transparence, rassurer sur ses motivations réelles et mettre en avant sa capacité à s'adapter ! Avec ces arguments, vous maximiserez vos chances de décrocher le poste malgré tout.

Besoin de conseils en la matière ? Vous pouvez prendre un premier contact et obtenir toutes les informations nécessaires pour débuter un accompagnement de carrière avec job&mobilité. N'hésitez pas à contacter Guillaume Bèque 🍀Pour un job durable et épanouissant 🎯, le fondateur de job&mobilité. Joignez-le au +33 (0)6 12 72 24 04 ou prenez rendez-vous juste ici.

Lors de ce premier contact, vous pourrez faire ensemble un bilan de ce que vous recherchez et un premier conseil vous sera donné. Profitez-en ! 😉

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