Vidéo d'entreprise : à quoi ça sert ?

La numérisation des technologies de l’image et du son donne lieu à une magistrale démultiplication des usages de l’image animée. En des temps plus ordonnés, On ne pouvait pas faire « clic-clac » sans Kodak, le film institutionnel était cher à produire, structuré, solennel, soigneusement pesé et validé. Sa diffusion était un événement lui aussi très « institutionnel ». Le film délivrait le message de l’institution. Aujourd’hui, l’apparition de ces nouveaux usages numériques rend obsolète le terme même. Pourtant cette institution a toujours besoin de s’exprimer, qu’elle soit une entreprise, une administration, une organisation sociale, politique, qu’elle soit publique ou privée. De plus en plus, quand l’institution parle, l’être humain change de chaine ; de chaine Youtube bien-sûr. Alors l’institution cherche des solutions de contournement. Elle se décompose en marchés de niche, elle tente de faire sourire ou rêver pour passer partout, divise son audience en communautés perméables à des messages adaptés à la spécificité de la cible. L’institution donne la parole aux intéressés, ceux-là même qui avant, recevaient en silence les ondes d’une pensée façonnée. Certains voient le collaboratif répandre sa nappe visqueuse et incertaine sur un paysage autrefois vierge de tout questionnement. D’autres en profitent pour prendre la parole puisqu’on ne leur avait jamais proposé.

Dans ce paysage changeant, savoir comment communiquer devient parfois difficile. Il est temps de revenir aux principes de base, et de s’en servir pour trouver de nouveaux chemins.

Un film peut créer une dynamique de groupe dans une équipe où il n’y en avait pas ; un film est capable de convaincre un futur client que c’est votre offre qu’il veut, avant même qu’il ait appelé votre service commercial — et ceux de la concurrence. Un film peut mettre fin à ce dommageable turnover qui aplatit la productivité des équipes ; construire l’identité de l’entreprise, à laquelle chaque collaborateur a besoin d’appartenir ; ériger l’image de marque, indispensable valeur émotionnelle partagée par tout l’écosystème de l’entreprise. Et bien d’autres choses encore. Cela tient à l’utilisation conjuguée de trois briques psycho-sociales : donner du sens, créer la confiance, et rendre consciente une information.

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Extraits du livre "Vidéos et films d’entreprise" de Fred Pirat, aux éditions Maxima.

La vidéo d’entreprise est devenue un outil de communication incontournable. Et même plus. Cet outil est en mesure d’influencer sensiblement l’organisation et le développement de l’entreprise. Par sa capacité à atteindre nos émotions, l’outil vidéo sait non seulement transmettre un message avec grande simplicité et une efficacité record, mais surtout construire l’univers mental des êtres humains qui gravitent dans l’écosystème de l’entreprise ; l’identité partagée, dont l’image de marque est le versant visible. Comment fonctionne cette alchimie humaine au cœur des neurosciences ? Quelles sont les bonnes pratiques et les mauvaises ? Comment mener à bien un projet de film ? Quel en sont les coûts et pourquoi ? L’ouvrage de Fred Pirat explique avec simplicité et de nombreux exemples, quand et comment les nouveaux supports de communication par l’image servent les objectifs fondamentaux de toute organisation humaine.

A qui s’adresse ce livre ?

• Dirigeants d’entreprise
• Services de communication d’entreprise
• Commanditaires d’œuvres audiovisuelles
• Dirigeants en ressources humaines
• Producteurs audiovisuels
• Réalisateurs audiovisuels
• Universitaires, élèves et enseignants d’écoles audiovisuelles

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