Le crossboarding : accompagner l’évolution de carrière


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Alors que nous avions évoqué l’onboarding dans un précédent sujet, nous nous intéressons aujourd’hui au « crossboarding », sorte d’onboarding dédié à l’évolution en interne des salariés. Cet accompagnement au mouvement interne est primordial pour ne pas enrayer la machine. On distingue 3 cas de figure : le changement de poste, la mobilité géographique, et le retour après absence de longue durée. Chacun devra faire l’objet d’un accompagnement spécifique.

Changement de poste

Il peut être horizontal (nouvelle fonction mais pas d’évolution hiérarchique) ou vertical (nouvelles responsabilités). Dans les 2 cas, le collaborateur s’engage dans un réel changement qui peut susciter de l’appréhension. Pour y remédier, le meilleur moyen reste de le doter des compétences et connaissances nécessaires à cette évolution. Le volet formation est donc primordial. Par ailleurs, la communication est importante pour que le changement soit compris et accepté en interne. 

La mobilité géographique

Le dispositif peut ici s’apparenter à un nouvel onboarding, comme si le salarié intégrait une nouvelle entreprise. Le cas extrême est l’expatriation, qui implique une formation à la culture et la langue du pays. Si le salarié a déjà une relation de travail avec son nouveau site, le dispositif est allégé. Dans tous les cas, il est important de démarrer suffisamment à l’avance, comme un onboarding préalable, de communiquer et fournir au collaborateur toute information liée à son nouvel environnement (organigramme, pratiques et rituels, outils utilisés, …) pour permettre son intégration rapide.

Retour après absence de longue durée

Qu’il s’agisse d’un arrêt maladie, d’un congés maternité, d’une année sabbatique, chaque cas est différent. Le crossboarding relève ici davantage d’un parcours informatif. Il faut informer le collaborateur des évolutions et changements durant son absence et lui permettre un retour en douceur à l’activité quotidienne. Pour cela, il faut favoriser au maximum les interactions avec l’équipe, via des réunions d’information, des ateliers collaboratifs et remises à niveau. Le dispositif, selon les cas, intègre aussi des aspects administratifs et légaux (visite médicale, entretien pro, …).

En conclusion

Chacun des cas se voit appliquer un type de crossboarding différent, mais d’une importance égale. Le dispositif intègre généralement 3 volets devant être adaptés au cas par cas : formation, administratif, et communication. La tâche revient généralement aux RH en concertation avec les managers, et permet de faire face à de nombreux enjeux dans un marché du travail très concurrentiel.   

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