24/06/2022  -  Libre Feuille numéro 3

24/06/2022 - Libre Feuille numéro 3

 Pour répondre à quelques accusations, je n'ai rien d'un complotiste. Il est vrai que je dénonce de vieux dogmes qui ont la vie dure, car si nous voulons un avenir plus radieux, il nous faut changer nos croyances. Alors, oui, je dénonce le dogme vaccinal, le déterminisme génétique, la théorie des germes, le dogme évolutionniste darwinien pour ne citer que ceux-là, car je pense qu'ils ont été utiles à une certaine époque pour nous faire avancer, mais la physique quantique, l'épigénétique, les neurosciences nous montrent que ces théories sont dépassées et que si nous continuons de nous y attacher, nous allons au devant de catastrophes.

Cette newsletter est destinée à faire évoluer les croyances dans le but d'améliorer notre vie. Si vous croyez que cette newsletter peut intéresser quelques unes de vos connaissances, n’hésitez pas à leur envoyer le lien. C'est la discussion, l'échange des idées, même si nous ne sommes pas en accord, qui va nous faire avancer. Chacun peut apporter sa pierre à l'édifice et doit avoir la liberté de le faire. Un vortex de nouvelles idées fait avancer l'humanité et cela , bien sûr, avec la plus grande bienveillance.

Sommaire de ce numéro 3.

Santé : les concepts de Paracelse et leurs conséquences.

Société : sommes-nous naturellement bons ?

Génétique : le déterminisme génétique.

SANTE

Les conséquences délétères des deux concepts dus à Paracelse.

Concept 1 – le corps humain est un système chimique qui devient déséquilibré quand nous tombons malades. Il faut donc le rééquilibrer à l'aide de substances chimiques. Cette théorie est totalement erronée. On ne peut réduire le corps humain à un système chimique.

Extrait du livre « Tous entrelacés » de Mr Bapteste Eric, Directeur de recherche au CNRS :

« Les animaux (et donc les hommes) sont à la fois animaux et microbes et présentent un grand nombre de caractéristiques morphologiques, physiologiques, comportementales, développementales, écologiques et évolutives non pas purement animales mais coconstruites à l'interface entre ces deux univers biologiques. Un tel collectif associant un organisme animal et ses microbes est désormais connu sous le nom d'holobionte. »

Le corps humain est composé de cellules, de bactéries, de champignons qui vivent en harmonie pour notre bien-être et notre santé.

En ce qui concerne les cellules, il est incontestable qu'elles sont parvenues, d'une manière ou d'une autre, à un stade d'intelligence remarquable. A tout instant, les activités qui sont coordonnées dans le corps humain atteignent un nombre infini. Il faudrait un livre entier pour décrire les fonctions de chaque cellule.

Extrait du livre « Le fabuleux pouvoir de vos gènes » de Deepak Chopra et Rudolph E. Tanzi :

« Partout dans le corps, une cellule met en pratique le secret de la vie :

– elle sait ce qui est bon pour elle et œuvre dans ce sens

– elle sait ce qui est mauvais pour elle et l'évite

– elle subvient à ses besoins vitaux d'un instant à l'autre, pleinement absorbée dans sa tâche

– elle surveille le bien-être de toutes les autres cellules

– elle s'adapte à la réalité sans résistance ni jugement

  • – elle puise dans les ressources les plus profondes de l'intelligence naturelle. »

On retrouve les cellules dans différents systèmes ; nerveux, digestif, circulatoire, immunitaire, respiratoire.

Le mécanisme de la guérison existe dans cette vaste complexité qu'est le corps humain, bien qu'il n'y ait aucun organe spécifique pour l'assurer. Comment l'organisme sait-il ce qu'il doit faire en cas de défaillance ? La médecine n'a aucune réponse.

En cas de défaillance d'une fonction par manque d'une substance, le médecin peut prescrire cette substance comme médicament, mais l'effet sera temporaire, artificiel et entraînera de nombreux effets secondaires indésirables. L'organisation méthodique et la coordination des divers processus déclenchés par le corps ne sont pas respectés.

Le facteur soi-disant actif du médicament n'est qu'un pâle reflet de l'original, le composé chimique directement produit par le corps.

La membrane qui entoure les cellules est équipée de nombreux récepteurs : ce sont des chaînes moléculaires complexes dont les derniers éléments se terminent par des ouvertures où d'autres molécules viennent s'imbriquer. Pour qu'un médicament soit actif, il faut qu'il puisse s'adapter à une sorte de récepteurs de la membrane cellulaire.

Les hormones , les enzymes et autres composés biochimiques produits par le corps savent très exactement à quels récepteurs ils doivent s'adapter. Le corps produit instantanément des centaines d'agents chimiques différents et dirige les mouvements de chacun en fonction de l'ensemble provoquant ainsi de nombreuses réactions au niveau des organes concernés. L'introduction d'un médicament dans notre organisme perturbe le bon fonctionnement du corps. Le corps, contrairement au médicament, sait comment inverser tous ces processus par ce même mécanisme des récepteurs. Les résultats obtenus avec un médicament sont loin d'être aussi précis et aussi merveilleusement organisés.

Par exemple, l'injection d'insuline ou d'adrénaline dans le corps provoque une secousse brutale. Les agents chimiques injectés envahissent tous les récepteurs sans aucune coordination du cerveau avec de nombreuses conséquences néfastes. L'action du médicament n'est qu'une caricature du processus réel.

La médecine moderne conseille aux patients souffrant d'hypertension de prendre un diurétique. Un diurétique pompe l'eau des cellules et l'évacue du corps par l'urine. C'est ce que font les reins : ils contrôlent la chimie sanguine afin d'en assurer l'équilibre en eau, en déchets, en sels et en électrolytes. Le diurétique n'a qu'une seule action : pomper l'eau de toutes les cellules qu'il rencontre.

Le cerveau peut ainsi perdre un peu de son eau, chose qui n'arrive normalement qu'en cas d'extrême urgence, et qui occasionne chez le patient des vertiges et de la somnolence, voire un état de confusion chez les personnes âgées. Le diurétique entraîne également une perte de potassium provoquant de la fatigue et des crampes musculaires.

Toutes ces conséquences sont désignées par la médecine moderne sous le nom d'effets secondaires indésirables, peut-être dans le but de les faire passer comme moins importants que les effets thérapeutiques. Cette appellation est fallacieuse. Ce sont des effets tout court aussi importants que les effets dits thérapeutiques.

Le corps humain est la meilleure des pharmacies. Il sait fabriquer des diurétiques, des analgésiques, des calmants, des somnifères, comme les laboratoires pharmaceutiques, mais beaucoup mieux. Le dosage est toujours le bon et toujours administré au moment voulu, les effets secondaires sont inexistants.

Une grande partie du savoir médical repose sur la mort et non pas sur la vie. C'est en autopsiant des cadavres, en examinant au microscope des prélèvements de tissus que le savoir médical s'est développé. Il faut savoir qu'avant d'être observé au microscope, le prélèvement de tissus est soumis à l'action de toute une série de substances chimiques, si bien que ce qui est observé n'a plus rien à voir avec la vie.

Les études faites sur les médicaments sont loin de montrer l'action réelle du produit sur le corps. Des effets secondaires, non prévus par les tests de laboratoire, apparaissent entraînant dans de nombreux cas le retrait du produit, non sans avoir fait des victimes auparavant.

Extrait du livre « Toxemia Explained « du docteur en médecine John Tilden :

« Les vingt-cinq ans pendant lesquels j'ai utilisé des médicaments et les trente-trois années où je n'en ai pas utilisé devraient être, ayant forgé ma croyance selon laquelle ils sont inutiles et nuisibles dans la plupart des cas, de quelque valeur pour ceux qui s'attachent à connaître la vérité. »

Aux États-Unis une étude a été réalisée et publiée en 2003. Cette étude intitulée « Death by Medicine » est une compilation de milliers de statistiques concernant les causes des maladies, réalisées par des médecins. On peut y lire ceci : « Un examen sans appel et une lecture attentive de revues médicales à comité de lecture et de statistiques de santé du gouvernement montrent que la médecine américaine fait fréquemment plus de mal que de bien. »

Le nombre total de décès engendrés par la iatrogénèse ( c'est à dire les effets des médicaments) qu'annonce cette étude est de 783 936 par an, ce qui en fait une des principales causes de décès aux États-Unis.

Nous utilisons les mêmes médicaments en France, donc la situation doit être la même dans notre pays, mais il est très difficile d'avoir des chiffres.

D'autre part, il est reconnu qu'une partie seulement des effets indésirables des médicaments est déclarée par les médecins et les pharmaciens. Elle est estimée entre 5 et 20%.

L'importance des effets indésirables des médicaments est largement sous-estimée. L'existence de la iatrogénèse montre que la médecine moderne basée sur l'utilisation de médicaments pharmaceutiques toxiques est dans l'incapacité de soigner, malgré l'argent dépensé, l'utilisation de technologies de plus en plus sophistiquées.

Quand vous prenez un médicament, souvent vous mettez votre vie en danger. Combien de personnes gardent des séquelles après l'utilisation de médicaments. La médecine allopathique, non seulement ne guérit que rarement, mais elle provoque de nombreuses maladies. Peut-on dire que la médecine allopathique est une bonne médecine ?

L'usage des médicaments devrait être réservé aux cas d'urgence quand la vie de la personne est en danger et devrait être limité dans le temps.

Concept 2 – Le poison est dans la dose, ce qui a donné l'idée, complètement erronée qu'une substance chimique serait bénéfique à une certaine dose et nocive à une dose plus forte.

Mais, une substance ne transforme pas sa nature en fonction de la dose. Une substance toxique reste toxique, quelque soit la dose. La seule différence sera l'importance des effets produits et leur degré de nuisance sur le corps humain. A faible dose, les effets ne sont pas apparents, mais pourtant ils sont là.

Cette notion d'une quantité maximale à ne pas dépasser pour éviter les effets néfastes du produit, a permis l'utilisation de nombreuses substances toxiques dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture, de l'hygiène et du médicament.

Dans le domaine médical, cette notion a entraîné l'utilisation de substances toxiques comme médicaments. Ainsi, le mercure a été utilisé dans le traitement de la syphilis jusqu'au début du 20ème siècle bien que l'efficacité du mercure n'est jamais été prouvée, alors que sa toxicité était bien démontrée.

On peut noter que notamment au 18ème siècle ce système médical, dit basé sur la science, pris le pouvoir. Ce fut le début de la science médicale. Des lois furent créer pour lutter contre le charlatanisme.Est jugé comme charlatanisme toute affirmation infondée sur l'efficacité de substances utilisées pour soigner des maladies. Donc la médecine officielle utilisant le mercure pour soigner doit être considérée comme du charlatanisme.

En fait, le terme charlatanisme était et est toujours utilisé pour discréditer toutes les guérisons obtenues par des moyens autres que ceux de la médecine moderne, puisque seule la médecine moderne est reconnue basée sur la science, ce qui montre l'arrogance des défendeurs de la médecine moderne. Le médecin doit prêter serment, le fameux serment d'Hippocrate qui commande au médecin « Primum non nocere » ( d'abord ne pas nuire ). Et pourtant, l'utilisation de substances toxiques comme médicaments ne respecte pas ce serment et a de graves effets nuisibles sur la santé.

On pourrait penser que la médecine moderne du 21ème siècle est fondée sur des preuves scientifiques irréfutables. Ce n'est pas le cas puisque les bases sur lesquelles elles reposent sont fausses ; ces bases sont les concepts de Paracelse et la théorie des germes pathogènes.

L'influence toujours grandissante des laboratoires pharmaceutiques ne fait qu'aggraver le problème. Les expériences faites en laboratoire n'ont jamais apporté la preuve de l'efficacité d'un médicament, pas plus que son innocuité. Cette industrie pharmaceutique, par son incessante propagande, tend à nous faire croire que sans ses médicaments et ses vaccins, la vie n'est pas possible. Ceci est loin de la vérité.

Les médicaments, même aux doses thérapeutiques recommandées, entraînent la mort de nombreux patients. Par ailleurs, ils atténuent ou font disparaître les symptômes, mais dès que vous arrêtez la prise de médicaments, dans de nombreux cas les symptômes réapparaissent, donc la maladie est toujours là.

Soigner n'est pas faire disparaître des symptômes, mais s'attaquer aux véritables causes des maladies, ce que ne fait pas la médecine allopathique, en restant attachée à ses vieux concepts totalement dépassés.

Les concepts de Paracelse appartiennent à une époque révolue. Le temps est venu, pour la médecine allopathique d'abandonner ces vieilles idées ; la physique quantique, l'épigénétique, les neurosciences sont en train de bouleverser nos connaissances sur le vivant, sur les causes des maladies et sur leurs traitements.

Dans le prochain numéro, je vous montrerai pourquoi la théorie des germes pathogènes est fausse.

SOCIETE


La plupart des gens sont des gens biens.


L'idée selon laquelle les gens seraient naturellement égoïstes, agressifs et portés à la panique est un mythe tenace. La civilisation ne serait qu'une mince couche qui se craquellerait à la moindre anicroche. En réalité, c'est l'inverse : c'est précisément lorsque les bombes tombent du ciel ou lorsque les digues rompent que le meilleur en nous affleure à la surface.


Pendant le naufrage du Titanic , contrairement au film qui nous montre des passagers totalement paniqués, un témoin a rapporté qu'il n'y avait aucun indice de panique ou d'hystérie, aucun cri d'effroi ni de cavalcade en tous sens.

Le 11 septembre 2001, des milliers de personnes ont patiemment descendus les escaliers des tours du World Trade Center, laissant passer les pompiers et les blessés.

Tout le monde se rappelle la catastrophe à La Nouvelle Orléans le 29 août 2005, due à l'ouragan Katrina. Les journaux regorgèrent de récits de viols, de pillages, de fusillades. Le chef de police déclara que la ville sombrait dans l'anarchie. Plusieurs mois plus tard, les scientifiques découvrirent ce qui s'était vraiment passé et ce n'est pas du tout ce qui a été décrit par les journalistes.

En fait, li n'y a pas eu de meurtres ni de viols. Les « pillages » des magasins étaient organisés afin de distribuer la nourriture et les vêtements à ceux qui en avaient besoin. Les habitants ont fait preuve de courage, de solidarité pour s'en sortir.

Suite aux fausses rumeurs, soixante-douze mille militaires sont envoyés à La Nouvelle Orléans, avec ordre de tirer pour rétablir l'ordre. La police a tiré sur six personnes innocentes, dont deux ont perdu la vie.

Rebecca Solnit écrit dans « A paradise built in hell (2009) : « Ma propre impression c'est que la panique de l'élite est le fait de puissants qui se représentent le genre humain à leur propre image. » Les dirigeants, avec leurs idées fausses sur l'être humain, font usage de la force parce qu'ils veulent éviter quelque chose qui ne se produit que dans leur imaginaire.


Un exemple de la croyance, totalement fausse, que les enfants sont méchants par nature, est le livre de William Golding « Sa Majesté des mouches » écrit en 1951. Ce livre raconte l'histoire d'une vingtaine d'écoliers britanniques,qui à la suite du crash de leur avion, se retrouvent seuls sur une île déserte. Au fil des jours, on voit les enfants se transformer en bêtes sauvages. Lorsque des semaines plus tard, un officier débarque sur l'île, il constate le décès de trois des enfants. L'île est complètement ravagée. L'un des garçons vivants se met à pleurer. On peut lire alors : « Ralph pleurait sur la fin de l'innocence, la noirceur du cœur humain. »

Ce livre s'est vendu à des dizaines de millions d'exemplaires et a été traduit en trente langues. Ce monsieur Golding a reçu le prix Nobel pour l'ensemble de son œuvre. Le jury déclara qu'il avait mis en lumière la condition humaine dans le monde d'aujourd'hui.

Ce livre est une fiction qui ne reflété pas du tout la vérité. Il se trouve qu'il y a une histoire vraie d'enfants naufragés sur une île déserte. En 1977, six garçons, pris dans une violente tempête, échouèrent sur une île déserte. Ils ont été retrouvé au bout de quinze mois. Leur histoire n'a rien à voir avec celle du livre de Golding. Les enfants se sont organisés, ont créé une petite communauté avec un potager, un système de recueil d'eau, une salle de sport, un poulailler. Ils ont réussi à faire du feu. Ils s’organisèrent, se répartissant les tâches. En cas de dispute entre deux enfants, ils se séparaient quelque temps. Au bout de quelques heures, ils se réconciliaient. Ils sont restés amis, se soutenant les uns les autres pour garder courage.

Quand ils ont été retrouvés, ils étaient en excellente santé, à la grande surprise des médecins qui les ont examiné.


17 août 1971 - Palo Alto en Californie – 5 jeunes gens sont arrêtés pour vol et 4 autres pour braquage et conduits en prison où 9 gardiens en uniforme les attendent. En fait, tous ces jeunes gens sont des étudiants qui participent à une expérience.

Les prisonniers doivent se déshabiller. On les fait attendre, nus, avant de leur donner la tenue de prisonniers. On leur attache une chaîne aux chevilles et on leur attribue un numéro qui sera leur seule identité dans la prison. Ils sont répartis par groupe de trois dans de petites cellules.

En quelques jours l'expérience dégénère complètement. Les prisonniers succombaient au manque de sommeil et aux humiliations, tandis que les gardiens jouissaient de leur pouvoir. Le responsable de l'étude , le psychologue Philip Zimbardo, jouait le rôle de directeur de prison. L'expérience prit fin au bout de six jours, au vu de l'état des prisonniers. Comment de gentils étudiants avaient-ils pu se transformer en tortionnaires, en véritables sadiques?

En fait, il s'avéra que dès le début, l'expérience était faussée. Les gardiens ne sont pas devenus sadiques naturellement, on les a forcé. En particulier, le psychologue responsable de l'étude, n'est pas resté impartial. Il avait donné des instructions aux gardiens qui devaient tout faire pour humilier les prisonniers, stopper toute forme de rébellion,

La vérité est que la plupart des gardiens manifestèrent des réticences, malgré la pression qu'ils subissaient. Les deux tiers refusèrent de participer aux jeux sadiques et un tiers resta gentil avec les prisonniers. Il y eut un gardien qui démissionna avant le début de l'expérience, car il n'acceptait pas les instructions.

Un des prisonniers voulut quitter l'expérience, mais on lui dit qu'il ne pourrait partir que s'il avait des problèmes physiques ou mentaux. Il simula des maux de ventre, puis voyant que ce n'était pas suffisant, il simula l'effondrement psychologique.

Des millions de personnes ont cru à la véracité de cette expérience totalement truquée. Dans les années qui suivirent, Philip Zimbardo devint l'un des psychologues les plus reconnus de sa génération.

Que se serait-il passé si le responsable de l'étude n'avait pas forcé les gardiens ? La réponse, c'est une émission de la BBC en 2001 qui va nous la donner.

La BBC demanda à deux psychologues, Alexander Haslam et Stephen Reicher, de reproduire cette expérience pour une émission de téléréalité. Les deux psychologues posèrent deux conditions : avoir le contrôle absolu sur l'expérience et qu'il y ait une commission d'éthique pour contrôler le bon déroulement de l'expérience et l'arrêter en cas de dérapage.

Tout le monde se demandait à quelles horreurs on allait assister. Il ne se passa à peu près rien Les deux psychologues n'ont donné aucune instruction aux gardiens. Ils se contentèrent d'observer et rien ne se passa.

Conclusion : si on laisse les gens ordinaires tranquilles, il ne se passe rien même si, pour certains, leur rôle leur permet d'être violent. Les gens finissent par s'organiser en communauté pacifiste.

Le pire dans tout cela, c'est que l'expérience bidon de Philip Zimbardo reste une référence alors que la deuxième, qui montre la vérité, est tombée dans l'oubli.

L'être humain est naturellement bon. Il ne devient méchant que s'il est soumis à une forte pression ou si on le manipule. Alors, pourquoi tout est-il fait pour nous faire croire le contraire et surtout pourquoi le croyons-nous ?

Les religions considèrent l'être humain comme un pêcheur capable de tout, ce qui leur a permis d’asseoir leur pouvoir sur les hommes par toutes sortes de manipulations, voire par la violence. Pourquoi, une des priorités des français est-elle la sécurité ? Parce que les dirigeants ne cessent d'en parler, justifiant ainsi le besoin d'une autorité .


A suivre...



GENETIQUE


Guidés par leurs croyances matérialistes, les scientifiques ont cherché dans le monde matériel, et en particulier dans les gènes , la clé de la vie humaine. Les premiers généticiens ont donc cherché à identifier la structure et le mode d'action des molécules composant les gènes. Cela a permis le développement du génie génétique. La science allait avoir la mainmise sur la vie elle-même. Mais au moment où nous allions réussir à trouver la clé de la vie , nous avons du admettre que cette clé n'était pas la bonne. La théorie du déterminisme génétique est fausse.

Tout commence avec la théorie de l'évolution de Darwin, basée sur l'hérédité. Les traits génétiques sont transmis des parents aux enfants par des particules responsables des caractéristiques physiques et comportementales. Il restait à découvrir ces fameuses particules. En 1882 Walther Flemming décrit la mitose et l'importance des filaments présents dans le noyau de la cellule. En 1888, Heinrich Waldeyer appela ces filaments chromosomes. Les chromosomes étaient composés de protéines et d'acide désoxyribonucléique ( ADN ). C'est en 1944 qu'on découvrit que c'était l'ADN qui était le support moléculaire de l'information héréditaire.

En 1953, Watson et Crick ont découvert que la molécule d'ADN était un long brun linéaire assemblé à partir de quatre nucléotides, l'adénine, la thymine, la guanine et la cytosine. Ils ont aussi découvert que les paires de bruns d'ADN étaient organisés en double hélice. Ils ont démontré que la séquence des bases nucléotidiques le long de la molécule d'ADN servait de code pour la synthèse des différentes protéines.

Donc un gène est une longueur de code d'ADN contenant les séquences de nucléotides nécessaires à la fabrication d'une protéine. Les molécules de protéines sont les blocs de construction de la cellule et sont à l'origine des caractéristiques physiques et comportementales d'un organisme. On a donc considéré que l'ADN est le principal déterminant de notre caractère biologique. Le secret de la vie serait dans les gènes. Les biologistes en concluaient que la vie et ses mécanismes étaient le résultat d'interactions matérielles. Nous sommes en plein matérialisme scientifique.

La primauté de l'ADN est-elle une vérité ? D'après cette théorie, le sens de l'information héréditaire va de l'ADN vers les protéines avec l'ARN comme intermédiaire. L'information ne peut pas aller des protéines vers l'ADN. Notre corps est composé en grande partie de protéines. Notre corps fait l'expérience de la vie. Si les protéines ne peuvent transmettre aucune information à l'ADN sur leur environnement, on en déduit que la destinée génétique ne dépend pas de l'environnement. C'est le déterminisme génétique, fondé sur la croyance que les gènes contrôlent notre vie. Notre destin serait inscrit dans nos gènes et, comme nous n'avons pas la possibilité de les changer, nous serions les victimes de notre hérédité. Mais des découvertes vont faire voler en éclats le dogme du déterminisme génétique.

Le généticien Howard Temin découvre, dans les années 60, la transcriptase inverse qui est une enzyme qui copie l'information de l'ARN pour l'inscrire dans le code de l'ADN. Ceci prouve que l'information héréditaire peut circuler dans les deux sens : ADN vers ARN, mais aussi ARN vers ADN.

En 1990, on découvre que les gènes ne peuvent pas s'autoactiver, ni s'autodésactiver. Les gènes sont des plans de fabrication des protéines. Les gènes ne se lisent pas eux-mêmes, ils sont incapables d'activer leur expression.

Le biologiste H. Nijhout Frédérik donne l'explication suivante : « Lorsqu'un gène produit une protéine, ce sont des signaux provenant de son milieu environnant, et non pas une propriété émergente du gène lui-même, qui activent l'expression de ce gène. ». C'est donc l'environnement qui contrôle l'activité des gènes. L'épigénétique est cette nouvelle science qui décrit comment l'activité des gènes et l'expression cellulaire sont régies par des informations provenant du chap d'influence extérieur.

Ces vingt dernières années ont vu le développement de l'épigénétique et malgré cela, les manuels de science, les médias et l'industrie pharmaceutique continuent de propager le dogme du déterminisme génétique. De nombreuses preuves scientifiques irréfutables n'arrivent pas à déboulonner le mythe du déterminisme génétique de son piédestal. Il en est de même du dogme vaccinal comme nous le verrons dans les prochains numéros de cette newsletter.

L'idée du déterminisme génétique a déclenché un ambitieux projet scientifique ; le Projet du Génome Humain qui fût lancé en 1990. Comme le corps humain possède plus de 100 000 protéines et qu'il faut un code génétique pour chacune d'elles, on s'attendait à trouver autant de gènes. Partant de l'hypothèse que les gènes contrôlent les traits d'un organisme, on s'attendait à ce que les organismes les plus complexes aient un plus grand nombre de gènes.

Effectivement, les bactéries n'ont que de 3000 à 5000 gènes. Un minuscule ver rond le Cenorhabditias elegans possède 23000 gènes. Mais, la mouche drosophile , bien plus complexe que notre petit ver, possède seulement 18000 gènes. La plus grande surprise restait à venir : le génome humain se compose de 23000 gènes, autant qu'un simple petit ver rond !

Malgré le fait que nous n'ayons que 23000 gènes au lieu des 100000 prévus, et malgré le fait que les gènes ne peuvent s'autoactiver, le dogme du déterminisme génétique continue d'être répandu.

Alors, si la primauté de l'ADN n'existe pas, le moment est venu de se poser la question :

Qui est le maître d’œuvre ?


A suivre...


Prenez soin de vous, des autres et de la Terre.


Blot Dominique



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