Du bon usage des écrans pour nos enfants : quel est l’engagement de Samsung ?

Lors de sa déclaration de politique générale en janvier dernier, notre tout nouveau Premier ministre Gabriel Attal, qui a fait des sujets d’éducation une de ses priorités, a annoncé vouloir travailler « à mieux réguler l’usage des écrans dans et en dehors de l’école publique ».

Précédemment, le chef de l’État Emmanuel Macron avait réuni des experts pour déterminer avec eux le « bon usage », les « restrictions ou interdictions » selon l’âge et le « temps maximum de consultation ».

Ces annonces sont évidemment sensées. Elles prouvent, s’il en était besoin, que nous sommes tous concernés, pouvoirs publics, entreprises privées, par les évolutions de notre société.

En effet, le temps passé par les enfants devant les écrans est un défi auquel nous devons faire face. Exponentielle, l’exposition aux écrans peut parfois entraîner addiction, obésité, retard cognitif.

« On sait qu'aujourd’hui, deux jeunes sur trois passent plus de deux heures chaque jour devant des écrans, et moins d’une heure par jour à faire du sport. Résultat, les jeunes courent de moins en moins vite. Entre 10 et 12 ans, ils réalisent des performances équivalentes à celles d'une personne de 65 ans qui ne fait pas de sport », détaillait le Dr Damien Mascret, le 6 février 2023 sur France Info.

À qui la faute ?

En tant qu’adultes, nous ne sommes pas toujours exemplaires.

Nombreux sont ceux qui, comme moi, font tout depuis leur smartphone ou leur PC et ne sont pas souvent déconnectés… On peut toujours dire que ces usages sont liés aux obligations professionnelles. Ce n’est pas faux mais le temps que nous passons sur nos écrans soulève plusieurs questions en termes d’influence.

La première est la responsabilité que nous portons en tant qu’adultes, en tant que parents.

Que dire de nos habitudes ? Que penser de notre autorité face à un enfant qui ne veut pas quitter son écran ? Quels sont nos outils pour accompagner les usages ?Quel modèle incarnons-nous quand nous ne déconnectons jamais ?

L’autre point important est que l’usage des écrans ne doit pas remplacer des moments de vie, de partage ; ces instants qui participent à l’ouverture d’esprit, aux échanges entre jeunes et intergénérationnels (discussions, jeux de société, activités sportives et collectives…).

Sans oublier l’ennui, inexistant ou presque de nos jours alors qu’il est indispensable au développement de l’imagination.

Un écran pour quels usages ?

On peut distinguer deux usages des écrans : celui réservé à l’apprentissage et celui, plus préoccupant, dit du divertissement.

▪️Le numérique éducatif pour la continuité pédagogique : pendant les confinements, il a été déterminant dans la poursuite de l’enseignement, pour éviter le décrochage des élèves.

La diversification des apprentissages est une richesse dont doivent profiter un maximum d’élèves. Une condition cependant : il faut un espace sécurisé au service de l’expression démocratique et de l’éducation, quel que soit l’âge !

Le numérique éducatif est aussi une aide considérable pour des élèves qui ont des besoins particuliers (je pense notamment aux enfants « Dys- »…).

Tout cela est possible via un support numérique.

Ainsi, côté enseignants le tableau numérique interactif vient renforcer :

-       l’efficacité : partage d’un même contenu auprès de tous les élèves de la classe permettant une même situation d’apprentissage ;

-       l’interactivité entre écoliers et professeurs : rédaction collective d’un texte, apprentissage itératif… ;

-       la stimulation : utilisation d’outils captivants et immersifs pour l’apprentissage (utilisés par ailleurs pour les loisirs… ) ;

-       la compréhension : vidéos pour consolider les connaissances…

Quoi qu’il en soit, l’usage doit être encadré en termes de temps et d’accès pour que les capacités de concentration ne soient pas affectées par une surexposition passive à des contenus réducteurs.

▪️ Pour beaucoup de jeunes, l’utilisation des écrans se résume bien souvent et malheureusement à des scrolls interminables sur des Mèmes ou pire, au partage de propos haineux entraînant le cyberharcèlement et ses conséquences dramatiques.

Bien sûr, des applications divertissantes de qualité existent.

Il n’en reste pas moins que déterminer un temps d’utilisation me paraît aussi logique qu’indispensable pour éviter d’y passer un temps démesuré - qui finit par nous isoler de la vie réelle. Ainsi, en France en 2022, « chez les 15-24 ans, la navigation sur les réseaux sociaux et messageries est de 2h19 par jour pour 4h de surf quotidien […] L'internaute français consacre 37% de son temps de surf sur Internet aux réseaux sociaux ; les 15-24 ans, 61% », selon Médiamétrie (2023).

Face aux risques d’addiction, je le répète, le contrôle parental existe et le déployer permet d’expliquer posément les règles que nous souhaitons pour nos enfants et de rappeler la notion du temps (qu’on ne voit pas passer de la même manière sur un écran).

Évidemment, cela demande une certaine discipline côté parents.

Je l’avais expliqué lors de mon intervention au Sénat : 40 % des parents se sentent « dépassés » (Étude IFOP réalisée pour la Fondation pour l’enfance et Les Entrepreneurs Réunis) alors que plusieurs leviers peuvent être actionnés pour un bon usage des écrans :

• la prise de conscience du temps passé sur les écrans et des contenus visionnés ;
• l’existence d’outils bloquant l’accès à de contenus non adaptés ;
• la pédagogie à faire connaître vis-à-vis des bonnes pratiques du numérique ;
• la formation des professeurs à l’utilisation des outils technologiques.

Autre chiffre intéressant, toujours selon cette même étude IFOP : 54 % des parents «vérifient tout ce que les enfants regardent», preuve de leur préoccupation.

Pour les aider à bien faire, des outils sont disponibles : par exemple, Google Family Link, contrôle parental sur smartphone.

Une utilisation raisonnée et adaptée

En tant que fournisseur et développeur de solutions numériques, nous œuvrons au quotidien au service de la prévention et de la pédagogie, pour un usage des écrans au bénéfice de chacun.

Depuis plus de 10 ans, Samsung Electronics France est associé au monde éducatif. Notre mission est d’accompagner les enfants à préparer leur vie numérique via une utilisation raisonnées des écrans, mais aussi les enseignants et les parents avec des solutions adaptées et des outils dédiés.

À l’école, nous recommandons que les produits soient déployés en classe avec une configuration pédagogique sans accès aux divertissements. Nos solutions sont conçues pour que les établissements scolaires aient la maîtrise des contenus : accès aux cartables numériques (manuels numérisés…), à l’ENT (espace numérique de travail : messagerie entre parents et enseignants, vis scolaire – notes, devoirs ‑).

Quand ils sont accompagnés d’un adulte, les enfants peuvent pleinement tirer profit des bénéfices cognitifs du numérique : les discussions s’engagent alors sur ce qui se passe à l’écran, sur des objectifs à atteindre, des projets à développer.

En effet, « lorsque le contenu visionné est éducatif ou que l’usage de l’écran est fait en “covisionnement“ avec les parents […], l’utilisation des écrans est associée positivement avec les mesures de littératie chez les enfants», d’après l’étude "Risques et bénéfices de l’utilisation des écrans chez les jeunes" publiée dans Nature Human Behavior.

Le numérique, une passerelle vers le monde de l’entreprise

Dans le cadre du numérique éducatif, on peut aussi accompagner les jeunes générations dans leurs réflexions pour l’avenir via, par exemple, le concept de mini-entreprise (à l’instar du programme #SolveForTomorrow dans lequel #Samsung s’est engagé).

Ces échanges élèves-enseignants-entreprises, avec l’appui des nouvelles technologies, ont pour objectif d’amener les jeunes à concevoir des solutions innovantes pour répondre aux grands enjeux sociétaux.

En utilisant correctement les outils numériques, ils imaginent et réalisent leurs premiers prototypes. Le numérique favorise ainsi la créativité, la pensée critique, la communication, la coopération, c’est-à-dire les fameuses compétences attendues pour le 21e siècle.

Des engagements décisifs

Pour le monde éducatif, en France, Samsung a constitué un écosystème français d’acteurs qui complète les activités scolaires et périscolaires.

Les enseignants peuvent ainsi animer leurs classes et accompagner les élèves qui utilisent les tablettes intuitives pour lier apprentissage et créativité en combinant interactions collectives et exercices individuels.

En décembre 2019, Samsung Electronics signait le Protocole d’engagement de protection des mineurs contre les contenus pornographiques pour répondre à des chiffres alarmants « à 12 ans, près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à du contenu pornographique (Sondage OpinionWay pour 20 minutes publié en avril 2018).

Que ce soit la cocréation du site jeprotegemonenfant.gouv.fr, le développement d’E-Junior.fr (pour une navigation en toute sécurité) en lien avec le programme national de sensibilisation « Internet sans crainte » ou le lancement de monpremiertelephone.fr (parcours éducatif et ressources pédagogiques dédiés à l’accompagnement dans l’utilisation), Samsung est une entreprise engagée pour nos enfants.

Tout dernièrement, c’est avec une grande fierté que nous avons répondu positivement à l’invitation d’intégrer le Laboratoire de Protection de l’Enfance en ligne, créé par le président de la République, qui a pour objectif de développer des mesures concrètes pour lutter contre les violences faites aux enfants et assurer leur sécurité dans l’environnement numérique.

Le bon usage du numérique, quel que soit l’outil (smartphone, tablette, ordinateur) est l’affaire de tous et particulièrement des adultes qui doivent définir des limites pour protéger les jeunes.

« Nous sommes tous concernés par la bonne utilisation des écrans par les enfants : pouvoirs publics, entreprises privées, parents… »