Innover pour ouvrir le champ des possibles

Dans l’énergie, électrifier, c’est décarboner. Et décarboner, c’est innover. En ces temps de bouleversements climatiques et de nécessité impérieuse de verdissement de nos économies, innover dans le secteur énergétique n’est pas une option, c’est une obligation. La dynamique est réelle : en 2021, l' International Energy Agency (IEA) estimait dans son rapport Net Zero by 2050 que 50% des réductions d’émissions de gaz à effet de serre nécessitaient des technologies non commercialisées à l’époque. En 2023, ce chiffre est passé à 35%. Une évolution qui illustre le formidable élan d’innovation à l’échelle mondiale, et la maturité des technologies de décarbonation. Mais beaucoup reste à faire.

Pour le groupe EDF , décarboner signifie inévitablement faire évoluer nos usages grâce à l’électrification. Car nous sommes convaincus qu’une électricité produite de manière décarbonée nous permet de parvenir à un système énergétique global bien plus efficient qu’un modèle fondé sur les énergies fossiles.

La destination est donc claire, mais, comme le veut l’adage, c’est le voyage qui importe. Et en ce moment, notre trajectoire vers la destination connaît pas mal de perturbations. Les incertitudes macroéconomiques et les tensions géopolitiques sont autant d’obstacles sur la route vers un avenir plus durable. Des obstacles qu’il va falloir franchir, tant l’urgence écologique nous oblige. D’autant plus qu’elle se décline en plusieurs aspects : réduction des émissions, adaptation au réchauffement climatique et préservation de la biodiversité. Si l’avenir demeure imprévisible, il est indispensable de l’envisager. À la direction de l’innovation d’EDF, nous adaptons nos priorités stratégiques à une variété de scénarios de futurs possibles sur lesquels nous réfléchissons. Mais, quel que soit l’avenir qui s’ouvre devant nous, il s’agira de réduire nos émissions tout en adaptant nos usages et en respectant les limites planétaires.

Et quand on parle de réduction des émissions, un mot s’est imposé dans le débat public ces dernières années, celui de « sobriété ». Loin d’une vision réductrice, nous avons la conviction que, quand elle n’est pas subie, la sobriété peut être synonyme de bien-être. Concrètement, cela veut dire sensibiliser nos clients, et mettre à leur disposition des outils pour leur donner envie d’agir. Mené par notre équipe de designers, le projet Interstices est à cet égard exemplaire. En imaginant des interfaces discrètes, il permet de se projeter dans un monde où la sobriété s’insère subtilement dans notre quotidien. Parmi les concepts développés, une station météo combinant données météo et mix énergétique, un miroir connecté transformé en outil de sensibilisation sur notre consommation d’énergie, ou encore un thermomètre à bas coût pour aider les foyers en situation de précarité énergétique à bien régler leur chauffage.

Dans la même veine, Enerbrain , start-up dans laquelle nous avons investi, propose des solutions cloud intelligentes et des technologies IoT pour visualiser et réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments sans rogner sur le niveau de bien-être.

Plus largement, depuis 2017, nous avons investi près de 500 millions d’euros dans des start-up et des fonds de capital-risque, accompagnant 31 entreprises, dont 7 sont portées par nos propres salariés. Car c’est en innovant et en expérimentant de nouvelles façons de vivre, de consommer, de se chauffer et d’utiliser nos ressources que nous allons pouvoir, ensemble, ouvrir le champ des possibles pour atteindre plus vite la neutralité carbone.

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