Le travail doit-il disparaître ?
Dans le tsunami de l’évolution technologique existe une vague encore plus haute et plus rapide que toutes celles observées jusqu’à présent. Cette vague, bien que née il y a quelques années, n’est visible à nos yeux d’« humains ordinaires » que depuis 2 ou 3 ans. Elle arrive sur nos côtes avec une puissance que même les experts ne savent en évaluer les conséquences sur tous nos écosystèmes de vie et principalement sur celui du monde du travail.
Vous l’aurez deviné, cette vague incommensurable est celle de l’intelligence artificielle.
Et plus cette vague avance, plus nous y voyons sa propre transformation. En effet, en très peu de temps est apparue l’intelligence artificielle générative, celle qui génère des contenus texte, photo ou vidéo à la suite d’une demande formulée par un humain. Et puis, plus récemment, est en train d’apparaître, sous une forme certes encore conceptuelle, l’intelligence artificielle générale. Une intelligence qui aurait une capacité à effectuer de manière autonome toutes les tâches cognitives d’un être humain.
Les spécialistes attribuent à cette intelligence artificielle des caractéristiques cognitives équivalentes à celles d’un niveau humain.
Le lien de cette nouvelle « compétence extra-humaine » avec le monde du travail est d’une évidence incontestable. Pourquoi demander à un être humain de faire quelque chose qu’une intelligence artificielle fera beaucoup mieux, plus rapidement qu’un être humain et tout cela dans un état d’esprit totalement dévoué à la tâche ?
Il y a une forme d’évidence incontestable que l’intelligence artificielle va dans un temps relativement court, disons à moyen terme, passer d’un outil d’aide et de facilitation à celle d’une entité à part entière et en pleine autonomie, voire pourquoi pas en pleine « conscience » ?
Certes, nos civilisations ont connu de nombreuses « révolutions », agricole, industrielle et technologique, ayant chacune de grandes répercussions sur nos écosystèmes de vie. Mais la révolution issue de l’IA semble se distinguer par sa double caractéristique de rapidité et d’universalité.
l’IA va très rapidement changer nos vies professionnelles et bien entendu aussi personnelles.
Nous allons tous, sans exception, prendre une sacrée claque !
L’IA a déjà commencé à impacter le monde du travail dans différents domaines d’activité et à différents niveaux de responsabilités. Mais ce n’est que le début du commencement. Selon une étude publiée en mars 2023 par le cabinet Goldman Sachs, ce sont plus de 300 millions d’emplois qui risquent d’être menacés dans le monde dans un cout et moyen terme. Face à cet effondrement et selon un rapport du Forum économique mondial de 2023, ce sont 69 millions d’emplois qui sont susceptibles d’être créés d’ici à 2027.
Tous ces chiffres ne peuvent que donner le vertige, par leur ampleur et leur rapidité.
Et que dire du discours d’Elon Musk, invité au salon Vivatech en ce mois de mai 2024 ? Présent par visioconférence, il a affirmé que grâce à L’IA, le travail ne sera plus obligatoire ni nécessaire, nous laissant ainsi tout le temps de nous consacrer à nos hobbys.
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Elon Musk nous annoncerait-il la fin du travail pour l’être humain ?
C’est certainement comme cela que ce visionnaire inquiétant nous dessine un avenir exclusivement fait de loisirs afin de mieux nous vendre sa technologie. Cette vision vertigineuse ouvre des mondes inconnus comme celui du revenu universel remplaçant toutes les rémunérations issues d’une activité professionnelle.
La question alors essentielle à nous poser aujourd’hui est celle de savoir si une activité professionnelle est vitale pour l’être humain.
Personnellement, j’en suis profondément persuadé.
Il est urgent de sauver le travail.
Il est urgent de sauver le travail de ceux qui le détruisent involontairement par une mauvaise gestion et de ceux qui le suppriment volontairement par ignorance de sa vraie valeur pour l’humanité tout entière.
Oui et oui, le travail est vital pour l’humain et pour la société, à la seule et unique condition qu’il soit réalisé et organisé de manière à ce que l’humain puisse s’y épanouir.
Car oui, par la fierté du travail réalisé, l’entreprise est un des rares écosystèmes qui peut nourrir les 3 besoins fondamentaux de tout être humain qui sont celui d’être, d’appartenir et de devenir.
Ne cherchons pas à supprimer le travail par l’IA, mais cherchons avec l’aide de l’IA une autre manière de mieux travailler ensemble.
Extrait de : "STOP au désengagement au travail" aux éditions GERESO
General Manager French division
5 moisCela fait aussi un certain temps que je me pose la question du devenir du travail tel que nous le connaissons à présent. En plus de l'IA il faut ajouter l'automatisation et la robotisation qui vont ébranler notre société de fond en comble à moyenne échéance. Je n'arrive pas à modéliser le devenir de notre société mais le monde politique doit s'y pencher très rapidement afin d'accompagner nous pauvres humains dans cette phase transitoire. Il nous faut des visionnaires d'une nouvelle génération car la mienne est dépassée très clairement.
Fondatrice-Présidente de Courir POUR ELLES
5 moisLe travail, c’est la santé !!!🎶🎵🎶🎵
DIRECTEUR des RESSOURCES HUMAINES en Management de transition disponible fin Mars 2025 sur un rayon 100 km autour de Lille jusqu'en Région Parisienne si les frais de vie & déplacement pris en charge en plus du TJM
5 moisJean-Michel PHILIPPON bonjour, merci pour le partage, à mon avis l' IA va constituer une aide, comme dans l'industrie graphique l'arrivée de la micro informatique en 1987 a ouvert les champs des possibles et mis fin aux KADOR qui monnayaient leurs savoir-faire à prix d'or pour décomposer les 4 couleurs de base, des jeunes informaticiens ont su le faire en trois clics, l'ère de l'informatique a révolutionné l'industrie graphique certes -ouverture automatique des encriers notamment- mais ne l'a pas tué, les métiers ont muté...l'humain reste toujours au centre du jeu, bonne fin de semaine, Roger 😉