Piperade

Piperade


Bonjour à tous,

 

Cette semaine deux opportunités sympathiques en immobilier, un dossier un peu - beaucoup- exclusif (accessible uniquement à partir de 100 000€) aux portes de Paris. Une opération confidentielle court terme, bénéficiant des meilleures sûretés en dette privée (à savoir : fiducie sûreté et hypothèque de 1ᵉʳ rang). Pour celui-ci, c’est prise de contact directe avec un conseiller pour avoir accès aux informations détaillées du deal. Vous pouvez cliquer ici pour choisir le créneau qui vous convient le mieux dans les prochaines disponibilités. Et la seconde opportunité, c'est l’un de mes immeubles préférés du portefeuille (il est dans mon top 3) qui boucle son second round de financement avec des travaux qui avancent, pilotés par notre équipe d’asset en interne et notre partenaire. Nous avons fait un petit reportage photos de notre dernière visite #passiontravaux, que je vous laisse découvrir ici et je vous donne plus d’infos sur le dossier ici.

 

La Jungle. Ou comment le psychodrame Julia de Funès fait toucher au conseil en management le fond de la piscine. Il y a quelques semaines, Le Figaro Magazine publie une Une racoleuse : l’Entreprise (Toutes ? Une ? On ne saura jamais...) serait gangrenée de toute cette bien-pensance dégoulinante, d’inspiration woke évidemment, à coup de réunions antihomme, de bienveillance sur les murs et de chief lol & love officer. BEURK (ça m’a fait penser à ce livre que mes enfants me réclament un soir sur deux).« Quand l’enfer managérial est pavé de bonnes intentions ». C’était suffisamment grotesque pour être ignoré. Alliance d’intérêts entre une bonne cliente et un média qui cherche à rameuter les clics des travailleurs frustrés : rien de nouveau sous le soleil. Et rien d’intéressant non plus, ce rien étant suffisant cependant pour que le mini monde du management s’agite, chacun poussant des cris d’orfraie. On se serait bien crus un moment dans une scène d’Astérix et Obélix. Mais non. Nous sommes sur Linkedin où chacun balance sa petite sauce autocentrée pour vendre son produit sur étagère. Pendant ce temps-là, dans la vraie vie, les boites galèrent. Lire la suite dans cet article d’Emmanuelle Duez aux mots toujours si bien choisis qui m’ont rappelé ce papier qui mavait beaucoup intéressée dans le média Welcome to the jungle et qui traitait d’une tendance telle à la personnalisation de l’expérience collaborateur qu’on à tendance à oublier la dimension collective qui régit l’entreprise. Éclairant. *

 

Au troisième trimestre 2024, 13.217 entreprises françaises ont encore fait défaut. Ce qui porte à 63.400 leur nombre sur un an non loin du palier des 66.000 faillites L’impact sur l'emploi reste contenu car si certaines grosses PME ou ETI chutent, l'essentiel de l'hécatombe (94 %) touche de toutes petites entreprises, de moins de 10 salariés, parfois sans activité. La réalité derrière ces chiffres que le média que je lisais cette semaine tentait de rendre rassurants c’est que nombre de petits commerces n’arrivent plus à tenir entre une demande atone et des charges financières élevées. Dans notre quartier c’est le cas d’une institution : Bone Shaker Donuts, les meilleurs donuts de Paris, présents depuis bientôt 10 ans dans le quartier et qui ont largement contribué à faire de la rue d’Aboukir un nouveau micro marais. Ils ont lancé une collecte pour les aider à passer cette phase difficile, ce ne sont pas des initiatives que je partage habituellement, mais un peu de solidarité ne peut pas nous faire de mal en ce moment. N’hésitez pas à leur rendre visite ce weekend ou dans les semaines qui viennent, ils sont géniaux et leurs donuts valent le détour !

 

La bonne nouvelle de la semaine ?  L’Australie pourrait interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Et elle n’est à priori pas la seule. D’autres pays/régions comme l’Espagne, la Floride ou la France tentent aussi des choses avec en tête de protéger la santé mentale des ados.

Il s’agit de projets de loi qui illustrent un changement massif de notre rapport aux réseaux sociaux et à leur consommation excessive, qui inquiète pour ses effets sur la santé mentale. Enfants et parents ne seraient pas pénalisés mais les plateformes seraient responsables de restreindre leur accès. Le comment reste flou.  En France, une loi sur la majorité numérique à 15 ans est en attente du go de l’Europe. J’ai trouvé toutes ces infos hyper intéressantes (et notamment un point détaillé sur les études qui parlent du rapport aux réseaux sociaux) dans une des éditions de la semaine de la super newsletter Voxe. Le tout faisant écho à ma lecture du moment dont je vous parle juste après.

 

Oui, j'ai dû faire une pause avec le Général de Gaulle. Le bouquin est TELLEMENT détaillé que 1. J’ai l’impression d’être la plus jeune spécialiste vivante du grand Charles 2. Sa lecture prend un temps fou. Je me suis donc octroyée un petit break intellectuel avec les deux ouvrages suivants.

 

D’abord « Un monde sous dopamines », qui traite des addictions devenues aujourd’hui aussi synonymes de désir instantané. Dans son ouvrage qui vient d’être traduit en français, la psychiatre américaine Anna Lembke, spécialiste des addictions, montre la diversité des individus concernés, tout autant que celle des substances ou comportements en cause (dont les réseaux sociaux donc). C’est passionnant. Certes, le ton peut parfois sembler un peu trop grandiloquent (on est sur un vrai bon bouquin écrit à l’américaine et à priori pas traduit avec beaucoup de délicatesse), mais cet ouvrage concret, solide et facile à lire donne matière à penser et propose des pistes pour, comme le promet le sous-titre, « retrouver l’équilibre à l’ère du plaisir instantané ». Chiche ?

 

Et dans une veine plus légère (quoique…), j’ai adoré « Mon mari » de Maud Ventura, pour lequel elle a reçu le prix du premier roman en 2021. Ce livre, qui raconte l'histoire d'une femme mariée toujours folle d'amour pour son époux après quinze ans de mariage, s’est vendu à plus de 400.000 exemplaires, c’est donc une prouesse assez dingue pour un premier bouquin d’une auteure aussi jeune. Et alors, quelle claque. L’écriture est pointue, précise, drôle et poétique. Le propos est cerné avec une précision et une maturité d’une auteure qu’on imagine bien plus âgée. C’est drôle, aussi réaliste que déjanté et alors qu’on commence à se demander comment tout cela va se terminer, les deux dernières pages viennent faire valser nos attentes. Je les ai relues 5 fois pour m’en délecter sans relâche tant elles m’ont surprise ! Ma phrase préférée ? " Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale. " À lire d’urgence.

 

Pas de nouvelles adresses à partager avec vous cette semaine, je me remets aux tests dès la semaine prochaine, mais en attendant je vous donne une petite recette que j’ai bidouillée jeudi soir et qui est devenue un de mes meilleurs repas des derniers mois : un mélange de coques et de palourdes poêlées avec un reste de salsiccia picante que j’avais au frigo, un peu d’ail et du persil (je me suis inspirée de cette recette). Je l’ai servie avec une fougasse aux olives et de la boulangerie du Nil (toujours une bonne idée, leurs blés anciens rendent leurs pains à la fois très parfumés et bien plus digestes, après, c'est vraiment la miche au prix de l’or donc pas tous les jours). Ma mère m’a donné l’idée de le servir avec une piperade la prochaine fois. Elle dinait le même soir ici, une de ses adresses fétiches à Paris dans laquelle elle commande toujours le même combo couteaux/piperade et peut-être parfois des frites (chut, c’est pas moi qui l’ai dit), j’aime beaucoup aussi, à tester si vous ne connaissez pas !

  

*Chez Anaxago, on a la chance d’avoir un collectif qui outre son travail quotidien s’engage pour de jolies causes, c’est comme ça que nous nous sommes retrouvés à courir 10km ensemble hier soir pour la course des lumières qui chaque année rassemble coureurs et entreprises pour financer la recherche contre le cancer. Merci à tous les équipiers qui ont participé, c’était vraiment un super moment à vos côtés : Giorgio, Nina, Alexandre, Thomas ; Edouard, Gauthier, Paul (qui aurait pu le courir en 21 minutes, mais qui a choisi d’attendre ses collègues, #sympa), Étienne, Jordan, Guillaume, et Luc (et bibi) (je vous épargne nos têtes à l’arrivée, la photo de départ est plus fringante).


Prenez soin de vous,

Caroline Lamaud Dupont, Co-fondatrice d'Anaxago.




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