Qu'est-ce que c'est la Facilitation ?

Qu'est-ce que c'est la Facilitation ?

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Il s’agit de techniques d’intelligence collective permettant de mettre en mouvement un groupe de personnes autour d’un projet, d’une préoccupation ou d’une problématique. Les personnes sont amenés à coconstruire, en s’enrichissant des idées des uns et des autres, tout en prenant du recul sur les situations.

C'est avant tout une démarche dynamique et impliquante, amenant les personnes à agir ensemble, tout en répartissant et partageant les temps de paroles.

Pourquoi faire des ateliers collaboratifs de facilitation ?

De façon opérationnelle, en tant qu’ancienne chef de projet, c’est pour 

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  • mieux connecter les personnes entre elles
  • lever les freins du distanciel
  • apporter une touche innovante et de partage
  • valoriser les évolutions, connaissances et savoirs de chacun
  • favoriser une approche active et dynamique
  • renforcer la cohésion et le sentiment d’appartenance
  • intégrer des notions et faire évoluer des stratégies en les utilisant concrètement

Comment animer un atelier de facilitation en distanciel ou en présentiel ?

Préparer et timer le design de votre atelier collaboratif

En amont, veillez à prendre en compte :

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  • l’objectif de l’animation (en terme de contenu et de processus)
  • ses enjeux
  • sa problématique
  • son contexte
  • l’environnement
  • les besoins formulés

Installation d’une session d’intelligence collective à distance et en présentiel

En distanciel, prévoyez votre animation avec :

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  • une bonne connexion internet
  • un outil de visio-conférence permettant d’avoir les caméras allumés pour tous (si, si !)
  • envoyez le lien d’invitation de la visio quelques jours avant (rentrez les adresses mails et les connecter à leur agenda !)
  • designez l’atelier via une plateforme virtuel collaborative (type @Klaxoon, Google Slide ou autre). Choisissez l’outil où vous êtes le plus à l’aise !

En présentiel, prévoyez votre animation avec :

  • tout le dispositif assurant les gestes barrières et de protection covid
  • une salle suffisamment grande
  • un ou plusieurs paperboard / tableau blanc
  • des feutres de couleurs individuels

Animer un atelier d’intelligence collective

Le jour J, lorsque tout le monde est bien présent :
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  • Introduisez le sujet à traiter, ses objectifs, son contexte et le cadre d’une démarche d’intelligence collective
  • Réalisez un icebreaker en lien avec le sujet pour mettre du peps et connecter les personnes entre elles (l’attention en sera plus forte par la suite dans le processus de la facilitation)
  • Déroulez un atelier collaboratif et d’intelligence collective pour partager et coconstruire sur d’autres horizons en veillant au 3 phases de la facilitation

Les 3 phases d’un atelier de facilitation

Divergence, émergence, convergence

Phase de divergence

Individuellement, les participant.es réfléchissent sur les attendus demandés en les écrivant de leur côté sur une feuille de papier, des post-it virtuel (type Klaxoon) ou autres

Phase d’émergence

En sous-groupe, ils partagent sur leurs apports individuels avec une personne chargée d’écriture et/ou dessiner tous ces échanges via un paperboard, tableau blanc ou mur virtuel pour conserver une trace qui leur servira pour la suite.
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Phase de convergence

En salle principale, de façon synthétique, une personne par équipe restitue à l’oral et à l’ensemble des participants ce qui a été partagé dans son propre groupe. L’ensemble des participant.es convergent ensemble vers une vision globale et commune propre au groupe.

Feed-back de l’atelier de facilitation

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A la fin de votre animation, prévoyez un temps de déclusion pour recueillir le feed-back des participant.es et ainsi favoriser l’ouverture vers l’avenir.

Le ptit plus : remerciez les personnes présentes et veillez à ce qu’elles reprennent le contenu du déroulé de l’atelier.

Pour résumer 👇

Les 6 clefs de la facilitation à distance et en présentiel

Clef n°1 : Posez le cadre en amont. Pourquoi allez-vous faire cette animation de groupe ? Quels sont les enjeux identifiés ? Le contexte ?

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Clef n°2 : Préparez le déroulement méthodologique en amont (le contenu émergera des participant.es à partir de votre thématique de départ)

Clef n°3 : Prenez le temps de l’installation (prise en main des outils pour les participant.es en distanciel, aménagement de la salle et/ou du board virtuel en amont)

Clef n°4 : Animez à travers les 3 phases de la facilitation : divergence / convergence / émergence pour structurer les idées

Clef n°5 : Soyez garant du cadre, du processus et de ... [pour lire la suite cliquez ici]


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tu as mis tout ce que tu es Merry. Bravo

Jean-Yves Reynaud

Dirigeant | Coach Systémique | +15 ans d'Expérience | +100 Clients | Conférencier

3 ans

Merci pour cet article qui pose des bases essentielles. Il m'a inspiré et je voudrais rebondir et apporter quelques points de qui me paraissent importants, notamment en distanciel. Lors de la facilitation, notamment de grands groupes, il est important de créer justement ce groupe apprenant. J'utilise une technique inspirée des travaux et mises en oeuvre de Jon Berghoff qui fonctionne extrêmement bien, à base de questions individuelles et de partages (voir les vidéos de Jon). Après cette inclusion, les participants se sentent connectés au sujet et connectés entre eux, même s'ils ne se connaissaient pas avant. La suite de l'atelier est alors d'une toute autre qualité que lorsque je ne prends pas le temps de le faire. D'autre part, depuis quelques temps, je propose une inclusion qui fait appel au cœur au moins autant qu'à la tête. Et si je peux à la tête, au corps et au cœur. Les résultats sont surprenants. L'énergie créée est à la fois plus puissante et "plus sereine, plus douce" (je ne sais pas l'exprimer autrement ;-). Idem lors de la déclusion que je considère comme un moment pour les participants peut être plus que pour moi, facilitateur. Je ne dis pas que leurs leurs feedbacks ne sont pas importants mais je pense que ce moment fait partie de l'atelier à part entière et doit donc être un moment pour eux. Donc, dans la déclusion, je fais aussi appel au cœur autant qu'à la tête. Et j'oriente la déclusion vers eux, un peu comme une rétrospective. Je pratique aussi le "perfection game" qui permet d'avoir des feedforwards (options d'améliorations) plutôt que des feedbacks. Et à priori, tout cela fonctionne bien. Le dernier "perfection game" réalisé hier avec un groupe entièrement à distance a donné une note moyenne de 9,38 / 10 avec quelques belles propositions d'améliorations. Un dernier point concerne le rythme. En distanciel, je réalise des séquences plus courtes et je fais un peu plus de petits "energizers" qu'en présentiel, des energizers qui permettent de sortir de l'écran, de se lever, de bouger, en fait, de faire appel au corps qui est moins sollicité qu'en présentiel.

Emilie Roy ✨

Directrice de la formation @ Colisée France | Training and Development

3 ans

Merci pour ce partage et cette super synthèse. Poser le cadre et instaurer la confiance sans oublier l’humour / le fun pour s’amuser lors de cet exercice passionnant 😉

Gérald Gontier

DG - R64 Conseil chez Route64 Le Mag

3 ans

Si je dis moi. Je suis hors-jeu ?😉

Valérie VERTUEUX

Responsable Recrutement chez Toulouse Métropole

3 ans

Merci pour ce partage fort interessant😊

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