Burkina Faso- Escroquerie à grande échelle
Affaire d'escroquerie aggravée au Burkina Faso : Le procureur requiert 7 ans de prison et un mandat d'arrêt international La session de jugement du pôle économique et financier de l’année judiciaire 2024-2025 au Burkina Faso s'est ouverte sur une affaire marquante d'escroquerie aggravée impliquant des activités frauduleuses transnationales, touchant le Burkina, le Ghana et le Bénin. Ce dossier, examiné le 19 novembre 2024, met en lumière des pratiques orchestrées par un groupe organisé sous couvert d’une structure fictive proposant des formations en comptabilité, informatique et mines, mais opérant dans la vente de produits, notamment pour la société Qnet. Des victimes ciblées et manipulées Le mode opératoire du groupe impliquait d'attirer des jeunes avec de fausses promesses de formation ou d’emploi. Une fois sur place, les victimes découvraient qu’elles devaient vendre des produits pour prétendre à des revenus. Les témoignages présentés lors du procès illustrent l’ampleur de l’escroquerie : des familles ayant envoyé jusqu’à 1 500 000 FCFA pour financer ces "formations". Un réseau bien organisé Selon le procureur, chaque membre du réseau avait un rôle précis : recrutement, gestion de la caisse, formation des victimes, et sécurisation des lieux. Les meneurs, tels qu’Achille Rouamba et Salifou Kindo, organisaient les opérations à travers des groupes WhatsApp et coordonnaient les activités frauduleuses. Absence des prévenus et réquisitions sévères Malgré l’absence des principaux accusés, le procureur a dressé un tableau accablant des manœuvres employées et a requis des peines sévères : 7 ans de prison ferme, Une amende de 10 millions de FCFA pour chaque prévenu, Émission d’un mandat d’arrêt international. Un enjeu crucial pour la justice économique Cette affaire souligne l’importance de renforcer la vigilance face aux réseaux criminels transfrontaliers qui exploitent la vulnérabilité des jeunes et leurs aspirations professionnelles. Le verdict sera rendu le 29 novembre 2024. Que pensez-vous de l’impact de ces fraudes sur la confiance dans les systèmes financiers et économiques locaux ? #LCBFT #Fraude #Escroquerie #Conformité #BurkinaFaso