Charge mentale : et si nos peurs étaient magiques ?
La charge mentale correspond à l’ensemble des informations et des sollicitations que notre cerveau essaie de traiter souvent en simultané et génère une forte pression. Cela induit le fait de ne jamais arriver à débrancher et de vouloir penser à tout tout le temps.
La peur est un des mécanismes sous-jacents qui génère de la charge mentale. Parmi les plus fréquentes, il est possible de citer :
- Peur d’être jugé ou critiqué
- Peur d’être rejeté
- Peur de perdre sa reconnaissance, sa place, sa légitimité
De ce fait, développer une capacité à contacter ses peurs est un levier important pour alléger sa charge mentale. Ce n’est pour autant pas forcément très aisé car la peur renvoie à la notion de danger et active automatiquement des mécanismes de protection ou de défense. C’est alors elle qui prend le contrôle de nos comportements et rend difficile leur évolution, le rationnel n’ayant à ce stade aucune écoute de notre cerveau.
Paolo Coelho, dans son livre « L’alchimiste », démontre que la rencontre avec nos peurs fait partie du chemin pour atteindre notre légende personnelle et retrouver nos envies profondes. Cette question du voyage du héros et du « combat » des peurs constitue la trame de beaucoup d’ouvrages et de films contemporains, nous invitant à dépasser nos peurs pour trouver de nouveaux espaces de liberté.
Ainsi, la peur, en apparence négative et inhibitrice, peut devenir un formidable levier pour ouvrir un champ de possible. En cela, elle devient magique !
De mon point de vue, combattre ses peurs n’est pas l’attitude la plus adaptée car elle induit une résistance qui peut la renforcer au lieu de faire baisser son intensité. De ce fait, je préfère la notion de coopération qui induit une posture d’ouverture et de lien pour découvrir l’intention positive de cette émotion.
La peur n’est qu’une information qui cherche à ce que nous l’entendions.
Pour cela, 3 trucs et astuces simples :
- Nommez votre peur
- Regardez si vous êtes vraiment en danger et listez les facteurs concrets de votre danger.
- Passez à l’action. Prenez la première qui est réalisable facilement. Pour cela, demandez-vous : qu’est-ce que je ferais si je n’avais pas peur ?
La peur fait partie de vous, utilisez là pour vous aider à avancer !