Diversité. Oui, mais…
« Si, Si. On recrute pour la différence. On a besoin de diversité. On le sait ça va nous aider à devenir une entreprise dynamique, innovante, capable de gérer la complexité de maintenant. En plus, on a cette nouvelle loi à respecter. Alors c’est bon on fonce. Et puis on revoie notre programme pour accueillir toutes ces nouvelles personnes. Là, on revisite bien –notre vocabulaire unique –notre « dress code » ou style vestimentaire –ce que chaque employé(e) doit projeter –pour varier, on va leur offrir des sacoches, et puis des lunettes de soleil, mais pas à la « Men in Black », tout de même, un peu plus class −le même parfum ? C’est une idée, on creuse, cela pourrait nous faire un marqueur olfactif nouveau, c’est bon là, on innove. »
« Alors on accepte tatouages, couleurs de cheveux variées, piercings »
« Oui. Oui on accepte. Tiens? C’est quoi cette photo ? »
« Bin le dernier groupe marketing qui a commencé le mois dernier. »
« Et c’est quoi ces cheveux bleu et ce tatouage là ? Non, non, non. Ca va pas du tout avec notre « dress code ». Nous on veut des gens authentiques, pas des gens qui se déguisent. On est d’accord. On projette un style authentique, sans décorum. Du gris, du noir. Des couleurs neutres. On est diverse mais on passe inaperçu. Authentique. »
« Hmmm…. »
Ah… quand la diversité se perd en même temps que l’authenticité, sous une montagne d’idées fausses et d’incompréhensions. C’est souvent à ce moment-là qu’on aimerait voir inclusion arriver à pas de géant – malheureusement c’est bien plus souvent à pas de souris. Car pour vraiment parler de diversité et pouvoir tirer parti de cette diversité, il faut lui laisser son authenticité. Un autre problème, évidemment, l’énergie cérébrale que cela utilise. Le besoin pour chaque employé de revêtir –réellement et métaphoriquement− une autre identité pour s’aligner avec tout un paquet de code établi est extrêmement consommateurs d’énergie au niveau du PFC (aussi appelé le preFrontalCortex – une partie de notre cerveau où se jouent la prise de décision, le control de soi, la gestion des émotions, et la réflexion cognitive) et c’est tout autant d’énergie qui ne sera pas utilisé pour être innovateur ou savoir bien accueillir un client.
Comment rester authentique dans ces situations ? En prenant du recul. En se détachant de certains aspects. En acceptant de suivre la culture un minimum tout en se garder une place pour son identité. En devenant un véritable partenaire de soi-même.
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