Kinshasa étreinte par l'épidémie des déchets plastiques : Un urgent appel à l'action en pleine période électorale
Au cœur des brises chaudes de Harare, où les esprits s'éveillent aux leçons du passé, retentit le proverbe zimbabwéen : "Un seul doigt ne peut pas nettoyer un visage." Une vérité simple, gravée dans les murs de la capitale, nous rappelant que les défis complexes de notre époque exigent la collaboration et l'unité, tel un ballet orchestré dans les ruelles de la ville. À Nairobi, où la savane étend son horizon à perte de vue, résonne le rugissement du proverbe kényan : "Le lion ne se soucie pas de ce que pensent les moutons." Un avertissement majestueux contre la dépendance des préjugés, une symphonie de confiance en soi qui résonne au-delà des collines, rappelant que le leadership authentique ne craint pas les échos de l'opinion.
Des vastes déserts du Sahara aux deltas mystérieux du Niger, la sagesse africaine murmure à travers le proverbe universel : "Si tu veux aller vite, marche seul. Si tu veux aller loin, marchons ensemble." Un appel à la fraternité, à la collaboration, qui transcende les frontières, unissant les esprits dans une quête commune vers l'horizon de l'avenir. Dans l'effervescence de Lagos, où les rivières de culture se croisent, résonne le proverbe nigérian : "Là où il y a beaucoup de chefs, la cuisine est gâtée." Un avertissement lancé au cœur des marchés animés, rappelant que le leadership requiert une coordination habile, une orchestration délicate, pour que la diversité devienne une force plutôt qu'une source de confusion.
Au sein des ruelles historiques du Mali, berceau de civilisations anciennes, résonne la sagesse incarnée dans le proverbe malien : "Les paroles d'un homme sont comme des grains de maïs dans un sac ; il faut les secouer pour voir ce qui est en trop." Une métaphore poétique qui éclaire le chemin vers une communication authentique, où chaque mot porte le poids de la vérité et de la responsabilité.
Tel un tableau où le crépuscule brode ses nuances à Kinshasa, la vibrante capitale de la République démocratique du Congo se révèle telle une symphonie de cultures dansante, une énergie bouillonnante et un précieux héritage historique. En cette toile urbaine, les proverbes deviennent les pinceaux de notre introspection, nous invitant à plonger dans les mystères de cette cité aux mille facettes. À travers les ruelles des capitales africaines, ces enseignements résonnent comme un appel à repenser notre approche de la gouvernance, nous invitant à écrire ensemble un nouveau chapitre, empreint d'unité, de responsabilité collective, et de transparence, pour un avenir radieux.
Kinshasa, Un joyau touristique transformé en décharge…
À l'entrée de la cité de l'Union africaine, là où réside le président de la République démocratique du Congo à Kinshasa, un triste constat s'impose : le rond-point Kintambo Magasin, jadis un lieu touristique, est aujourd'hui devenu une vaste décharge publique. Alors que la campagne électorale bat son plein, la situation préoccupante de l'insalubrité urbaine ne fait que s'aggraver. Cette situation s’observe un peu partout dans les grands coins de Kinshasa, poussant la majorité de Kinois à se poser des questions…
Les résidents du quartier se désolent de la métamorphose des lieux qui étaient admirablement aménagés par le passé, avec un jet d'eau et des jeux de lumière qui l'illuminaient. Aujourd'hui, le jet d'eau a été remplacé par des poubelles, c'est déplorable. L'abandon des autorités urbaines semble évident, transformant des sites autrefois prisés en un lieu de dégradation publique.
D’autres Kinois pointent du doigt le problème de la culture civique : "Les poubelles de la ville semblent ne plus exister". Les passants contribuent également à la prolifération des déchets en les laissant ici au lieu de les jeter dans des endroits appropriés. L'insalubrité devient ainsi le reflet d'un abandon collectif des bonnes pratiques environnementales. Les critiques fusent envers les autorités urbaines, certains Kinois critiquent ouvertement le gouvernement provincial. Le gouverneur de la ville et ses équipes doivent surveiller de près cette situation. Ces endroits, fréquentés quotidiennement, sont devenus des dépotoirs. Les responsabilités délaissées par les autorités deviennent un enjeu majeur, d'autant plus pendant la période électorale.
Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville-province de Kinshasa, avait instauré un programme quinquennal visant à transformer la capitale congolaise en "une mégapole attractive, résiliente, rayonnante et agréable à vivre". Cependant, au sein de cette harmonie urbaine, une discordance s'installe. Malgré le décret impératif de janvier 2021 interdisant explicitement le rejet de plastique dans les espaces publics, les critiques, tels des noctambules, errent dans les ruelles de la ville. Les sacs et les bouteilles, persistants comme des fantômes, bravent les interdictions, s'invitant sans hésitation après avoir joué leur rôle éphémère.
Au sein de la toile complexe de la gestion des déchets à Kinshasa, la Régie d’assainissement de Kinshasa (RASKIN), autrefois connue sous le nom de Régie d’assainissement et des travaux publics de Kinshasa (RATPK), se dresse comme le pilier technique du gouvernement provincial. Chargée de superviser l'assainissement et la gestion des déchets dans la capitale congolaise, la RASKIN est une entité cruciale dans la recherche de solutions durables pour lutter contre la crise environnementale qui prévaut.
Chaque jour, le Fonds d'Assainissement de Kinshasa engrange des recettes substantielles grâce à une taxe de 120 FC perçue sur chaque vendeur, opérant à travers les marchés florissants de la ville. Cependant, au-delà de la collecte de ces fonds, la question impérative demeure : comment sont-ils judicieusement alloués pour atteindre les objectifs ambitieux définis par la RASKIN ? L'ombre de l'efficacité plane, laissant une empreinte qui demande à être éclaircie. Une transparence accrue sur l'utilisation de ces ressources financières est non seulement essentielle pour susciter la confiance des citoyens mais aussi pour garantir l'efficacité des initiatives entreprises pour assainir Kinshasa.
Des statistiques alarmantes pour Kinshasa
La ville de Kinshasa, avec ses plus de 17 millions d'habitants, est confrontée à une crise environnementale sans précédent. Selon la commissaire générale chargée de l'environnement de la ville province de Kinshasa, Kinshasa produit environ 10 000 tonnes de déchets solides par jour, dont 12 % sont des déchets plastiques d’après des études menées avec l’appui de l’Agence japonaise de développement (JICA). Cette pollution plastique menace non seulement la santé des habitants mais compromet également les voies fluviales cruciales. L’ONG Logos Premier, qui œuvre pour la protection de l’environnement, s’inquiète, elle, que les sols deviennent « improductifs » du fait de l’infiltration du plastique « qui met cinq siècles pour se dégrader ». Ses craintes vont même plus loin : « Le barrage électrique d’Inga se trouve sur le fleuve Congo. Et si les bouteilles en plastique entraient dans ses turbines, aurions-nous encore du courant ? Et si on ne sait plus naviguer sur le fleuve, Kinshasa pourra-t-elle encore recevoir les denrées alimentaires qui proviennent d’autres provinces par voie fluviale ? »
Face à cette crise, des initiatives privées telles que celle d'OK Plast ont vu le jour mise en service le 15 avril 2022. L'usine de recyclage Kintoko Plast, construite en partenariat avec la mairie de Kinshasa, a la capacité de recycler environ 50 000 tonnes de déchets par jour. L'investissement de 15 millions de dollars américains fait de la République démocratique du Congo un acteur majeur en matière de développement durable en Afrique.
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Éveiller la conscience écologique pour un changement des mentalités : Quel rôle pour l'éducation à l'environnement ?
L'éducation environnementale se profile comme le jardin fertile où germent les graines du changement, transcendant les frontières des initiatives gouvernementales. Tel un éclaireur dans la quête de la gestion des déchets urbains, elle érige ses fondations dans la conscientisation de la population, cultivant une culture de réduction, de réutilisation et de recyclage. Dans cette symphonie éducative, se dessine le refrain d'une communauté éveillée à son empreinte écologique, prête à amorcer une danse vertueuse de réduction des déchets.
Le changement des mentalités à l'égard de la gestion des déchets urbains trouve son socle fondamental dans l'éducation environnementale. Cette dernière, érigée en véritable pilier, agit comme un catalyseur de transformations profondes, incitant à l'adoption de comportements responsables, à la réduction de la consommation superflue, et à l'ancrage de pratiques durables au sein de la société.
L'impact de l'éducation environnementale résonne dans la conscience collective, façonnant une communauté pleinement consciente des répercussions de ses actions sur l'environnement urbain. La métamorphose de la perception collective engendre ainsi des changements notables dans la manière dont les citoyens appréhendent et gèrent les déchets de la cité, contribuant de manière substantielle à une approche plus responsable et durable.
La clé pour insuffler ces transformations réside indubitablement dans la sensibilisation et l'éducation environnementale. En ciblant stratégiquement des points de convergence tels que les écoles et les églises, et en exploitant les médias locaux ainsi que les réseaux sociaux, on accède à un large public, instaurant ainsi les bases d'un changement durable. Ces recommandations, essentielles au changement des mentalités et des comportements, établissent un socle robuste pour une gestion des déchets urbains empreinte de responsabilité et de durabilité.
Orientations pour développer une économie axée sur la gestion des déchets à Kinshasa et favoriser la création d'emplois
La crise environnementale à Kinshasa n'est pas seulement un défi social et environnemental, mais également économique. Les déchets plastiques entravent le développement durable, nuisant à l'image de la ville et entraînant des conséquences sanitaires. Face à cela, les gouvernants devraient envisager des solutions économiques viables, notamment :
En suivant ces recommandations, Kinshasa pourrait envisager une transformation positive de son paysage environnemental, favorisant ainsi la croissance économique locale et la création d'emplois durables. La réussite de cette transition vers une gestion plus responsable des déchets dépendrait de la collaboration entre les autorités, les entreprises et la population locale. En intégrant ces mesures économiques, les gouvernants pourraient résoudre la crise environnementale actuelle tout en renforçant l'image de Kinshasa en tant que ville durable et attrayante.
Kinshasa Vote Vert : Conseils pour un avenir écologique et prospère !
Face à la crise environnementale qui sévit à Kinshasa, les élections municipales offrent une opportunité cruciale pour les citoyens de façonner l'avenir de leur ville. Explorons ces conseils essentiels pour choisir des dirigeants (députés provinciaux) visionnaires et engagés, capables de transformer la situation actuelle des déchets en un avenir durable et radieux pour Kinshasa.
En conclusion, la crise environnementale à Kinshasa exige une réponse immédiate et concertée des autorités, des citoyens et des entreprises. En cette période de campagne électorale, il est impératif que les candidats intègrent des projets environnementaux durables dans leur programme, assurant ainsi un avenir plus propre et plus sain pour la capitale congolaise. La réussite de la ville repose non seulement sur la gestion des déchets, mais aussi sur une transformation profonde des mentalités afin de créer une communauté consciente de son impact environnemental.
En outre, il est crucial de choisir des dirigeants qui incarnent la sagesse africaine partagée à travers les proverbes mentionnés dans cet article. Optez pour des candidats capables de transcender les frontières, de promouvoir la collaboration et l'unité, tout en considérant la gestion des déchets comme un aspect essentiel pour construire un avenir radieux pour Kinshasa. En votant judicieusement, vous contribuez à façonner une communauté engagée, responsable et consciente de l'impact de ses actions sur l'environnement.
Déclaration de responsabilité personnelle: Les points de vue exprimés dans cette réflexion sont strictement personnels et ne représentent en aucun cas la position officielle ni les opinions de mon employeur. Je vous prie de bien vouloir tenir compte de cette clarification lors de la lecture de la présente réflexion.
Technologue Alimentaire Responsable de la Transformation Alimentaire chez AgriDev #food production #
11 moisNous avons des solutions qui ne demandent pas des milliers ☺️ je vous donne les détails in box
Présidente de Pluri’Elles
11 moisTrès belle analyse et surtout j’adore les recommandations qui cadrent très bien avec nos réalités ! Excellent travail !
"Inspiring innovative strategies and transforming businesses with my expertise as an Academician, Strategy and Business Analyst, and HR specialist. Let's break boundaries together and uncover new possibilities!"
1 ans𝗪𝗼𝘄 𝗹’𝗮𝗿𝗴𝗲𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 💥𝘘𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘰𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘶𝘯𝘪𝘵é𝘴 𝘪𝘯𝘷𝘪𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦𝘴 😊 Kevin Ngunza Man Avez vous qu’il s’agit d’une épidémie des déchets plastiques ??? Épidémie ou opportunité de business florissant dans un marché peu concurrentiel ? Avez-vous vu cela ? 👉🏽 Que représente ce marché de recyclage en termes de dollars à gagner ? 👉🏽 comment se présente son business modèle: la matière première est gratuite et disponible ? 👉🏽Faudra-t-il donner des incitations pour aider les gens à développer un comportement positif afin qu’ils apportent leurs bouteilles plastiques dans un point de collecte spécifique et cela facilite la vie de notre entreprise à acquérir simplement la matière première ? Ce business est presque dans une perspective d’une stratégie océan gris , très peu de gens sont intéressés à entrer dans ce marché 💥 WoW ✨ De l’argent qui sommeille dans les poubelles 🚮 avez-vous vu cela ? Gédéon WAY Christophe PAYAN Orange Corners Silikin Village Sultani Makutano Michael AGUILAR Madi Lesha Kiluba Nelly Tshela Mutay Renato NSUMBU Dr. Rachel YOUANT KOFFI Philippe BOULANGER, PhD Université Protestante au Congo (UPC)
Executive MBA | DORA | Network | SDWAN | Cyber Security | Modern Workspace | IT Infrastructure Merger & Acquisition | Carve-In | Carve-Out | Fusion & Acquisition | M&A | Trainer | Digital Evangelist | Associate Professor
1 ansLe souci est que quand le gouverneur de la ville s’appelle Ngobila, on dirait que sa priorité est de nous amener en bateau ⛵️ ! OK, je sors 😎
Market Systems Development/Private Sector Engagement/MSME Development/Agrobusiness Management Specialist
1 ansTrès belle réflexion Kevin Ngunza Man. Pour ce qui est des candidats à l'élection législative provinciale et nationale, j'ai nettement remarqué que nombreux n'ont aucune idée de la tâche qui les attend. Ils promettent de faire des choses loin de leur job description. Et si on commençait par former d'abord les élus. Et je pense que la matière grise congolaise à travers le monde peut contribuer aux renforcements des capacités des élus.