Liberté de la presse – Classement 2019

Liberté de la presse – Classement 2019

La France se classe 29e dans le classement mondial de la liberté de la presse en 2019.

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Pour obtenir ce classement, 180 pays ont été passés au peigne fin grâce notamment à un questionnaire proposé par l’organisation et soumis à des experts.

De plus, des données ont été relevées par des spécialistes pour établir les violences commises contre les journalistes durant la période.

Ainsi, plus le score est élevé, plus la situation des journalistes est déplorable.

  • 0 – 15 points : situation bonne
  • 15.01 – 25 points : situation plutôt bonne
  • 25.01 – 35 points : situation problématique
  • 35.01 – 55 points : situation difficile
  • 55.01 – 100 points : situation grave

Maintenant, les résultats…

Plus la couleur est foncée, plus la situation est critique

La France, même si elle se positionne à la 29e place, n’obtient qu’un score de 22.21 points (21,87 en 2018), tout proche de basculer dans une «  situation problématique ». Cette position n’est clairement pas satisfaisante au regard des 18 pays européens mieux classés qu'elle. Néanmoins, le Royaume-Uni, l’Italie, L’Andorre, la Roumanie, la Pologne, la Croatie ou la Grèce font moins bien. Toujours en Europe, la Bulgarie est le pays le plus néfaste pour la liberté de la presse puisqu’elle se classe 111e sur 180, avec un score de 35,11 points.

Ce qui ne surprend pas

Les 5 pays les mieux classés au monde sont issus d'Europe du Nord

1 – Norvège (7.82 points)
2 – Finlande (7.90 points)
3 – Suède (8.31 points)
4 – Pays-Bas (8.63 points)
5 – Danemark (9.87 points)

Ce qui peut surprendre

Le Ghana, l’Afrique du Sud ou la Namibie sont par exemple des pays qui font mieux que la France. En revanche, les États-Unis, « symbole » de la liberté d’expression, n’arrive qu’à la 48e place (contre 43e en 2017), et bascule donc cette année dans une « situation problématique ». Il en est de même pour le Japon, 67e place, ou Israël, 88e place.

Des pays où les journalistes travaillent difficilement

Dans les pays où être journaliste reste un métier difficile, on retrouve par exemple l’Algérie (141e place), le Venezuela (148e place) ou la Turquie (157e place). Tous ces pays régressent par rapport à 2017.

Les pays en bas de tableau concernent souvent les dictatures et les régimes autoritaires. La Chine (177e place), L’Iran (170e place), Cuba (169e place) en sont des exemples. Enfin, la Corée du Nord (179e place) gagne une place par rapport à l’année dernière… À ce rythme, dans 180 ans, elle terminera 1ère du classement.

La presse en France est certes globalement indépendante (pas toujours financièrement), mais n'arrive jamais à se hisser au niveau des meilleurs. La faute à qui...

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